Chapitre 11: PDV Thomas

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Nous attendions devant les portes l'arrivée de Minho et Alby. Je pus voir que tous les blocards étaient très inquiets pour leurs amis. Perdre Alby et Minho c'est comme perdre deux des piliers principaux d'une tour après tout. Mais le plus douloureux à mes yeux est de voir Emma qui retient ses larmes de frustration. Je vois bien que si ça ne tenait qu'à elle elle se moquerait royalement des règles et qu'elle foncerait les chercher. Mais cette réflexion ne fait que me rappelé ce foutu champ de force et le fait qu'elle est coincée ici. Puis nous avons tous entendu le cri de Minho qui transporte Alby sur son dos. Qu'il utilise toutes ses forces pour le sauver. Mais tout le monde a compris qu'il serait trop lent comme ça et qu'il n'avait aucune chance si il ne lâchait pas le chef des blocards. Tous hurlaient à Minho de se dépêcher et même de se sauver en laissant Alby mais il s'en moquait pas mal et continuait sur sa lancée. Puis par dessus tous les hurlements la voix forte d'Emma surpassa toutes les autres.

-Minho ! Courage laches pas ! Les portes vont bientôt se fermer mais je vais essayé de les retenir mais j'y arriverai pas longtemps ok ?!

Son courage surpassa tout le monde. Le poids des portes du labyrinthe devait surpasser tout ce que l'on pouvait imaginer. Mais elle n'abandonnerait pas et on le savait tous. Alors quand le courant d'air annonçant la fermeture des portes se fit ressentir tout le monde retint son souffle et Emma s'avança. Les paumes fasse au portes de cet enfers. Et contre toutes attente, elle réussit à arrêter les grands murs de bétons, comme si elle avait arrêté le temps. Puis durant quelques secondes on entendit seulement Minho et enfin tous hurlèrent au maton des coureur de se presser et que Emma ne tiendrait pas longtemps. Moi ? Je fixait Emma qui mettait toute sa force et sa volonté à sauver ses amis. Elle tomba à genou et ce crétin de Gally se mit à hurler à Emma d'abandonner:

-Allez Emma arrêtes, ça ne sert à rien ! Ils sont déjà morts ! Tu te tues pour rien ! Stop ! Emma tu es entrain de te sacrifier pour deux morts ! hurlait- il avec tous les blocards

Je leur aurait déjà mis quelques coup de poing si ça ne tenait qu'à moi mais j'étais trop horrifié par la vision d'Emma qui sombrait dans l'inconscience. Les portes qui avaient déjà commencé à se refermer même sous la force d'Emma reprirent leur avancé un peu plus rapidement. Mon cerveau carburait à toute allures. Je voyait Emma qui se réveillerait sans Minho et Alby à son chevet et qui pleurait à chaude larmes mais avec Newt et moi à ses côtés; et d'un autre point de vu je me voyait entrer dans le labyrinthe comme je l'avais toujours souhaité depuis mon arrivée puis peut-être revenir le lendemain avec Alby et Minho ou bien mourrir avec eux. Mais en voyant comment Emma s'était démenée je ne pouvais pas rester les bras croisés.

Avant que les portes ne s referment j'entra dans le labyrinthe signant peut-être mon arrêt de morts.


Pourquoi ? Pourquoi j'ai fais ça ?Je n'ai aucune chance de survivre. Chuck me l'a dit lui même. Un coureur en bonne santé n'y arriverai pas alors comment le petit nouveau, la tache, pourrait le faire. Désormais je me retrouve dans les dédales de couloir avec Minho épuisé et Alby qui me semble à moitié mort.

-Bravo Thomas ... Tu viens de signer ton arrêt de mort... me "félicita" Minho, épuisé, assis avec comme dossier le mur.

-Je pouvais pas vous laisser... Emma n'aurait pas pu le supporter. affirmai-je.

Ma remarque a eu l'air d'énerver le maton des coureur plus qu'autre chose en vu de son regard désolé qui passe à un regard plain de colère. Si un regard pouvait tuer, je serai mort sur le coup. Je crois même que me donner un coup de poing est dans ses projet du moment...

-Ouais bah maintenant elle pourra rayer un nom en plus du mien et de celui d'Alby sur le mur ! T'y a pensé à ça !

Il a raison... J'ai été plus égoïste qu'autre chose en les laissant au bloc. Mais mon envie d'entrer dans le labyrinthe et de ne pas revoir Emma en pleur était tellement forte que rien d'autre n'a voulu entrer dans mon esprit. Voulant changer de sujet je posa mes yeux sur Alby agonisant.

-Que lui est-il arrivé ?

-Il s'est fait piquer...

Mais alors qu'il allait poursuivre sa phrase on entendit un cri inhumain se rapprocher de nous. Je sus immédiatement de qui, ou plutôt de quoi il provenait. Mais ne voulant pas y croire je posa tout de même la question qui allait confirmer mes craintes.

-C'était quoi ça ? demandais-je timidement à Minho

-Un griffeur... Il faut se barrer de là maintenant !!! dit Minho totalement paniqué

J'allais le suivre quand Alby me revint en tête.

-On peut pas laisser Alby aux mains des griffeurs ! rappelai-je à Minho

-On peut plus rien faire pour lui et on peut pas le cacher ! Crois moi Thomas je connais le labyrinthe comme ma poche et il n'y a aucun endroit ressemblant à une planque pour y mettre Alby !

Mon cerveau était en ébullition. Je devais trouver quelque chose pour sauver Alby. Puis une idée germa dans mon esprit. Je leva les yeux au ciel pour voir que le lierre montait plutôt haut à cet endroit du mur. Je tournait les yeux vers un Minho tremblant de peur.

-On va l'accrocher grâce au lierre. Tient attrape ça !

Et c'est comme cela que nous étions entrain de suspendre Alby sur le mur de lierre. Le hissant le plus haut possible. Puis nous entendîmes les pas métalliques du griffer se diriger vers nous. La panique et la peur commençaient à monter en moi mais je ne pouvais pas laisser tomber Alby qui n'était pas assez haut. Pour le bloc et pour Emma. Pourtant je voyais bien que Minho n'était pas aussi déterminé que moi.

-Allez Minho un peu plus haut ! On y est presque ! l'encourageais-je

-Thomas il arrive ! Il faut qu'on file ! me dit-il

-Non il est pas assez haut il faut que tu m'aide !

-Je suis désolé ... Il me regarda d'un air triste et apeuré à la fois et partit en courant, me laissant avec le poids d'Alby sur les épaules.

Bon Thomas c'est bien beau de vouloir sauver Alby mais maintenant le griffeur arrive et si tu ne t'occupe pas d'Alby vous mourrez tous les deux! me dis-je à moi même. J'entends les pas du monstre se rapprocher de moi quand je me sens glisser. Je prends garde à ne surtout pas lâcher la corde qui maintient Alby en l'air et je me retrouve caché dans une faille du labyrinthe. Je tiens le lierre de toutes mes forces de peur de lâcher Alby par mégarde. Puis j'entendis très nettement les pas métalliques du griffeur. Je sus alors qu'il était tout près. Puis des sortes de pattes en métal passèrent devant moi. Comme celles d'une araignée mais en fer. Puis les pattes disparurent et le bruit également. Je jugea donc que 'était le moment pour moi de sortir et de me remettre à ma seconde mission après celle de survivre, mettre le père de tous les blocards en lieu sur.

Quand il fut assez haut je l'attacha et parti chercher le maton. Je courais dans les couloirs étroits du labyrinthe pour finalement tomber dans une impasse. Je repris donc mon souffle, peu habitué à autant courir. La peur que je ressentais à ce moment précis était sans égal et elle restait coincée dans mon ventre, créant un noeud impossible à défaire. La peur de mourir que je possédais en ce moment même était bien pire que celle de l'inconnu que j'avais dans la boîte. Mais je me ressaisi en repensent à Emma, à Chuck, à Newt et à tous les autres blocards qui attendent derrière les portes le retour d'Alby et Minho. J'allai donc reprendre ma route quand, lentement, je sentis une substance gluante et visqueuse me tomber sur l'épaule. Je tournai ma tête pour voir une sorte de bave blanche et transparente couler le long de mon bras. Je leva donc ma tête pour voir qu'un griffeur montrait ses dents prêt à me sauter à la gorge. C'est d'ailleurs ce qu'il fit quand je me remis à courir pour sauver ma peau. Je tournai de virage en virage pour apercevoir un chemin où de chaque côté se trouvait un grand vide sur une trentaine de mètres avec au bout un mur de lierre. Étant dans l'incapacité de faire demi tour j'accéléra de plus belle. Le griffeur me suivant à la trace. Puis le grand saut. Dans un hurlement de rage je m'accrocha désespérément au lierre pour sauver ma peaux. Malheureusement pour lui, le griffeur ne réussit pas aussi bien que moi puisque avec ses grande pattes métalliques, il ne fit que s'emmêler au feuillage avant de tomber et de s'écraser au sol, mort. Je gravi les derniers mètres difficilement et au moment ou j'allai lâcher et mourir à mon tour comme le monstre de fer avant moi une main me rattrapa et me hissa en haut du mur de lierre. Où je pu voir Minho.

Je sus alors que la nuit était loin d'être finie...

Le labyrinthe : La première et sûrement la dernièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant