Fucking life (Terminé)

I hate you

- Alors elle te plais ta nouvelle famille ?

Je lui ai lancé un regard noir avant de lui répondre très sèchement.

- Vous n'êtes pas ma famille.

- Ah super l'accueil, ahah aller j'ai dis ça pour rire écoute je connais pas ton histoire mais faut pas que tu pleures, pleurer c'est pour les faibles !

Alors c'était ça. Voilà j'ai trouvé. J'étais faible. C'est pour ça que je n'avais toujours pas réussis a crever, c'était pour ça que je me retrouvais là ,ici, c'est parce que je ne m'était pas battu et que j'avais laissé les choses se faire.
C'est bon, j'avais trouvé mon but pour pouvoir avancer, retourner aux États Unis... 

Ça allais bientôt faire trois mois que j'étais en France. Je m'étais trouvé des amis, j'avais un équilibre, je semblais heureuse, mais c'était juste l'image que j'essayais de donner parce que intérieurement c'était vraiment dur, j'étais détruite, morte. Je pensais qu'en changeant de vie ça irai mieux mais non loin de tout ça. Mon frère me manque horriblement, ma mère aussi. Tout les soirs je chiale en me demandant qu'est ce que je fous encore sur ce monde.
L'image qu'on essaye de donner de nous n'est pas forcément celle qu'on ressent a l'intérieur. J'avais beaucoup d'amis mais aucuns ne connaissais mon histoire car ils ne se doutaient pas une seconde de toutes les horreurs auxquels j'ai pus faire face, parce que pour eux j'étais juste une fille qui était un peu bizarre et qui allait très bien alors que c'étzit totalement l'inverse...

Chaque chose qui a un lien avec un accident me fait penser a mon frère, chaque personnes qui ont un frère me font penser a mon frère, chaque image, chaque souvenirs me font penser a lui.

Je voylais juste qu'on voie que je n'allais pas bien PUTAIN MAIS C'EST PAS COMPLIQUER A REMARQUER UNE GAMINE QUI SOUFFRE ??!?
Il y avait juste a regarder mes dessins pour voire ma souffrance, a lire mes textes ou a me poser la simple question "ça va ?" j'avait un regard aussi vide que le cerveau d'un crustacé. Mais personne n'a jamais pris la peine de juste me fixer.
Je crois que je faisais une dépression. Après tout a quoi ça me servais de vivre ? La seule personne qui comptais n'était plus là. La seule raison pour laquelle je restais debout ? Elle ma abandonné dans un aéroport et s'est barré sans plus jamais donner de nouvelles.