Moi et lui... TOME 2

Chapitre 2

"Après un mois de préparation"

Il y a 3 semaines mon père m'a téléphoné car je n'étais pas rentré.
Raphaël m'a demandé ce qu'il se passait

Jeanne et moi étions prête.
Tout le monde était au courant. Mon père est au courant de tout ce que Tristan m'a révélé.

Jeanne et moi avons pour mission aujourd'hui de suivre le gang, notre gang.

Le plan est bien simple Tristan et Will vont rentrer dans l'entrepôt du gang ennemi. Leur mission les tuer.
Notre mission intervenir en cas de besoin et se défendre si nécessaire.

Simple ? Non on a face à nous un gang constitué de vrais tarés !

*PDV de Tristan*

Nous quittons la voiture à contre cœur mais nous sommes décidés à mettre fin à ce gang ennemi.

Nous entrons dans l'entrepôt grâce à une porte qui n'est jamais fermée et qui est à l'arrière du bâtiment.

En entrant nous rencontrons une première difficulté... Il fait sombre. Nous avons beau faire le moins de bruit possible l'ennemi peut être derrière nous, en face de nous. En conclusion nous sommes peut-être déjà repérés...

Mais nous avançons. Sûr de nous, nous progressons dans le bâtiment. Nous trouverons le gang certainement au milieu de l'entrepôt.

La tension monte, nous nous rapprochons.

Nous entendons alors des voix dans la pièce à côté... Mais pas celle du gang. Les voix de jeunes filles.

Et si c'était Charlotte et Jeanne ?!

*PDV de Charlotte*

Ils viennent de partir ça y est.
Nous allons alors planquer la voiture entre les conteneurs pour ne pas être vues et pouvoir intervenir en cas de nécessité.

- Charlotte tu crois qu'on va y arriver ?
- Jeanne... Y a pas de raison !
- J'ai peur...

Puis le silence s'installe...
Au bout d'une heure je dis enfin :

- Moi aussi j'ai peur

En disant ça je serre mon arme et vérifie que j'ai  toujours ma deuxième arme sur moi.

C'est très stressant.
Il n'y a aucun bruit. Comme si la vie s'était suspendue l'espace d'un moment...
L'air était chaud.
Pour tout dire il faisait 42°
Insupportable

- Tu pense qu'ils sont morts ?! me lance Jeanne

- Pense pas à ça. On aurait entendu des cris ou des tirs...
- Ouais.

Je tenais la main de Jeanne. Dès qu'une de nous avait peur elle serait la main de l'autre plus fort. Nous étions là l'une pour l'autre. Pour toujours et à jamais.

- Jusqu'à ce que la mort nous sépare hein ? lui dis-je
- Jusqu'à ce que la mort nous sépare Charlotte !

Puis nous avons arrêté de parler... Des mecs du gang allaient rentrer dans l'entrepôt.
Ils regardaient avant autour et fixait les conteneurs.

Nous ont t'ils vu ?

- Jeanne...
- Allez Charlotte respire...

Nous étions en sueur mais nous ne pouvions pas bouger ni parler ni ouvrir les fenêtres...
Nous étions condamnées.