03 | L'arme vivante

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Soirée du luxueux hôtel Omegal'k


Alors que les deux agents spatio-temporels venait d'arriver et commençaient déjà à observer la foule, Laureline se fit saluer par de nombreux aliens.

- Bonsoir chère Naïkitya !

- Bonsoir seigneur président ! Répondit Laureline

- Bienvenue au club !

- Merci monsieur le grand satrape.

- Naïkitya ? C'est ça ton nom pour la couverture ? Demanda Valérian

- Bah oui, je te l'avais dit pourtant.

- Excuse-moi, je devais sûrement pas écouter.

- C'est quoi toi ?

- Eh bien...

- Ah cher Valérian ! Dit alors la riche princesse Sybeliam

- Pardon ?? S'exclama Laureline sidérée

Valérian prit alors la main de la princesse et y déposa un baiser dessus.

- Princesse, c'est un honneur, murmura-t-il

- Vous serez dès nôtres pour une petite partie de tricablock tout à l'heure, bien sûr ? Demanda la princesse

- Oh mais j'y compte bien.

Laureline prit soudain Valérian par le bras et l'emmena loin de la foule. Elle commença à lui crier dessus :

- Tu te fiches de moi ?? T'as gardé ton prénom pour la couverture ?? Monsieur sois-disant meilleur agent... tu parles !

- Relax Laureline, tout s'est bien passé jusqu'à présent. Pourquoi s'inquiéter maintenant ?

- Parce qu'il y a des terroristes ici qui ont peut-être des informations, dont les prénoms, des agents fédéraux à leur trousses !

- Je suis sûr que ces gars sont des amateurs, ils feront pas le poids face à moi. Je veux dire, tu m'as vu et tu les as vu eux ? On va en faire qu'une bouchée de ce Quatuor à nous deux.

- Bon, allons nous installer par là, au calme... dit Laureline en se dirigeant vers le bar avec un long soupir

Une fois installés, les agents guettèrent la foule sans relâche, mais le Quatuor restait introuvable.

- Étrange tout ça... murmura Laureline

- On est bien ici, non ? Dit-alors Valérian

- Cherche au lieu de parler.

Valérian s'exécuta et plissa les yeux le plus possible. Laureline faisait de même et ne remarqua pas que le fille du calife, se trouvant juste en dessous d'elle, était entrain de lui ligoter les pieds au tabouret de bar à l'aide de ses tentacules. Sûrement une nouvelle mauvaise blague. Et tandis que Valérian était dès plus concentré sur sa recherche, il se fit interrompre par le barman.

- Ahem... excusez-moi monsieur mais... cette dame là-bas...

- Oui, eh bien ?

Valérian et les prisonniers de l'ultralumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant