Valérian et les prisonniers de l'ultralum

11 | Dame Laureline

Oryx, champ de récolte d'ultralum

Alors que l'alien grisâtre à corne observait ses collègues se tuer, littéralement, au travail, il ressentit soudainement derrière sa nuque le canon d'une arme. C'était Laureline accompagnée de la califone.

- C'est fini... tout est fini ! S'exclama-t-elle

- Allons jeune terrienne, comment avez-vous obtenue cette arme ? Demanda l'alien

- Votre pote qui gardait la porte d'entrée. Alors c'est ça être extracteur d'ultralum ?

- Oui, être extralum c'est être prêt à donner sa vie pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille.

- Écouter, votre combat serre une cause juste... mais faire kidnapper une gosse pour parvenir à vos fins, c'est se mettre au même niveau qu'eux.

- Peut-être nourrice, mais cette petite constitue maintenant plus que jamais notre seul véritable atout... nous avons été trahis par des espions à la solde du calife ! Nous sommes repérés, vous devez m'aider à fuir.

- Euh minute... vous êtes sérieux là ?

- Si vous voulez que notre combat n'est pas été vain vous devez m'aider à sortir d'ici !

- J'ai eu pour mission de vous livrer au service spatio-temporel du premier ministre. Et il est hors de question que je mette la vie de la petite en danger.

- Mais moi je veux rester avec vous dame Laureline ! Dit alors la califone

- Ne t'inquiète pas, ton père va venir te chercher et tu pourras enfin retrouver ta mère...

- Elle est morte ma mère !

C'est alors que la califone se mit à pleurer. Laureline, touchée par cette scène, décida de baisser son arme et prit la petite dans ses bras. L'alien grisâtre aurait pu s'enfuir, mais il savait que tout était finit : il ne servait plus à rien de fuir.

- Partez... dit alors l'agent spatio-temporel, partez loin d'ici.

- Non... lui répondit-il, vous avez raison... mon combat est terminé.

Soudain, le gigantesque vaisseau du calife traversa l'orbite et se retrouva nez à nez avec Laureline, la califone et l'alien.  Les hommes du calife s'empressèrent de descendre arrêter le kidnappeur.

- Ma califone, te revoilà enfin ! S'exclama le calife qui avait mit pied à terre, jeune terrienne, je suis un homme de parole et je tient à ce que cela se sache sur Alpha. Je vous attribue donc la rançon de 100 billiards d'unités, madame...

- Laureline...

- Laureline... attendez... ah voilà ! Je vous ai trouvé ! Les 100 billards viennent d'être transférés sur votre compte. Quant à vous, misérable kidnappeur, vous serez exterminés !

- Non ! S'écria Laureline, ce n'est pas juste, il doit être jugé !

Le calife fit mine de ne pas entendre et commença à s'en aller. Soudain, le Quatuor débarqua et pointèrent leurs armes sur Laureline.