L'Élève des Mikaelson [EN REECRITURE]

Chapitre 21 : Oups, I wanna kill you

(REECRIT)

Plusieurs mois avait passés, mais Lucien ne daignait toujours pas faire son apparition. Un nouveau jour se levait sur la Nouvelle-Orléans, un jour qui pourrait être le début de la fin.

Klaus se réveilla, sentant la place près de lui étrangement vide. Il leva la tête et vit Larah, vêtue seulement d'une des chemises de Klaus, se diriger vers la salle de bain. Un sourire se dessina sur les lèvres de Klaus en la voyant. Elle avait réussi à le changer, à lui donner un nouveau souffle. Sans elle, il n'était plus rien. Larah se retourna et lui adressa un rapide sourire avant de disparaître dans la salle de bain pour se préparer.

Klaus soupira légèrement et se leva, s'habillant rapidement avant de descendre dans le salon. Il embrassa le front de sa fille qui était, comme tous les matins, en train de regarder des dessins animés avec Kol, puis il prépara un bol de céréales pour Larah. Rebekah et Hayley étaient assises dans la cuisine en train de discuter pendant que Klaus préparait le petit déjeuner de Larah.

"Un loup est venu me voir ce matin, Klaus", déclara calmement Hayley en le regardant.

"Et ?" demanda-t-il en versant des céréales dans un bol.

"Il m'a dit qu'un homme était venu le voir hier, tard le soir. Il lui a donné cette lettre", expliqua-t-elle en lui tendant la missive. "Elle est à ton nom"

Klaus fronça les sourcils, arrêta ce qu'il était en train de faire et prit la lettre avant de l'ouvrir.

« Klaus,

Tu ne pensais sincèrement pas que tu allais t'en sortir comme cela. Plus rien, même ta famille, ne peut me vaincre. Cette fois-ci, tout est fini. Je sais quelque chose que tu ignores totalement, et pourtant, tout se passe sous tes yeux, Klaus.

Au moment où tu lis cette lettre, ta chère et tendre n'est plus, 

Lucien. »

Klaus releva la tête vers sa sœur et Hayley, lâchant la lettre et utilisant sa vitesse d'hybride pour se rendre dans sa chambre où il avait laissé Larah quelques minutes plus tôt.

"Larah ?!" s'exclama-t-il, apeuré, en ouvrant la porte de la chambre.

Il avait peur, peur de la perdre. Mais il découvrit avec stupeur que c'était ce qui était en train de se passer : elle avait disparu.

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Larah se réveilla en sursaut, se tenant le cou où une aiguille de tranquillisants l'avait violemment piquée quelques minutes auparavant. Elle regarda autour d'elle avec anxiété, revêtue d'une blouse d'hôpital, ce vêtement qu'elle détestait tant. Elle se rendit compte qu'elle se trouvait dans une salle complètement blanche, froide et impersonnelle. Malgré la faiblesse de ses jambes, elle tenta de se lever, mais elles refusèrent de la soutenir.

Elle utilisa toutes les forces qui lui restaient pour rester debout. La porte en face d'elle s'ouvrit soudainement, la faisant sursauter. Lucien. Il était là, devant elle. Elle trembla de terreur en le voyant s'approcher lentement d'elle. Un homme se tenait derrière lui. Lucien sourit en caressant du pouce le visage de Larah, s'attardant sur ses lèvres. Elle ferma les yeux de peur avant qu'il ne se recule.

"Larah, cela faisait longtemps. Je te présente Tyler", déclara-t-il.

Elle ouvrit grand les yeux, se souvenant des histoires que Klaus lui avait racontées sur un certain Tyler, un loup transformé en hybride qui avait été confronté à Klaus par le passé. Elle sentit la peur l'envahir.

"L'hybride de Klaus ?" demanda-t-elle d'une voix tremblante.

Tyler se contenta de sourire en voyant sa réaction.

"Tu sais, Larah, je t'apprécie. Mais Klaus me force à faire cela. Et puis, j'en ai quand même un peu envie", reprit Lucien d'un ton narquois.

"Qu'est-ce que tu veux me faire, Lucien ?" demanda-t-elle avec une pointe de haine dans la voix.

Lucien éclata de rire. "Love, oups, ne sois pas vexée, mais j'ai envie de te tuer."

À peine eut-il prononcé ces mots que Tyler s'approcha d'elle.

Elle tremblait de peur, gigotait dans tous les sens en criant, mais Lucien la tenait fermement. Elle ne pouvait pas s'en sortir, pas cette fois-ci. Tyler planta ses crocs dans sa carotide, et tout devint sombre.

Réécrit le 20/05/2024