Vampire & Calice : une vie (de couple) pas si sanglante que ça

Chapitre II

Pansy s'était réveillée avec l'impression qu'il fallait qu'elle aille à la bibliothèque, même s'il n'était que 6 H 30.

Elle ne savait pas pourquoi elle devait y aller mais elle se leva de son lit et commença à s'habiller quand elle remarqua dans la glace sur son armoire le reflet de Bullstrode qui la regardait l'air interrogateur.

- Qu'est-ce que tu fais, Parkinson ?

- Tu vois pas que je m'habille, Millicent  ? T'es vachement conne le matin, ma pauvre, lui dit Pansy pour se foutre d'elle en finissant de mettre la dernière agrafe de son soutien-gorge et en choisissant une robe mi-cuisse et les manches arrivant au-dessus du coude.

- Roh, fais pas chier, Pansy. Je voulais dire, qu'est-ce que tu vas faire et où tu vas si tôt le matin ?

- Chut ! J'essaye de dormir, merde !, fit la benjamine Greengrass en fermant les rideaux de son lit à baldaquin d'un coup de baguette magique fluide et les insonorisa.

- Wouah ! J'adore cette gamine, firent Bullstrode et Parkinson.

Une courte pause se fit dans le dortoir des filles de septième et huitième année de Serpentard durant laquelle, la jeune femme moins costaud que sa camarade —c'est-à-dire Pansy par rapport à Millicent— enfilait la robe choisie tout à l'heure.

- Où tu vas, habillée comme ça ?, lui redemanda la jeune femme musclée.

- Cela ne te concerne nullement, répondit l'autre Serpentard en enfilant des baskets à ses pieds.

La jeune femme prit son sac de cours et sortit du repère des Serpentard, tout en prenant bien soin de ne pas se faire repérer par ses camarades.

^u^

Arrivée à destination, elle chercha une personne qui était inconnue à la jeune femme aux cheveux courts. Finalement, elle arriva vers la rangée de la bibliothèque concernant les études supérieures dans le monde sorcier où elle vit une Gryffondor de son année reconnue comme étant Hermione Granger, elle s'approcha, colla son corps au dos de celle-ci et murmura à son oreille :

- Alors Grangie, besoin d'aide ?

Elle remarqua le trouble de sa lionne, étant donné que pour deux femmes avoir les lèvres qui n'étaient séparées que de quelques centimètres devrait être bizarre pour une jeune femme —Hermione était une Moldue à la base, du coup— ne connaissant rien sur l'homosexualité. Elle constata également que Hermione avançait sa tête doucement vers elle. Alors, elle n'eût d'autres choix que de s'avancer à son tour.

Quand leurs lèvres se touchèrent, cela se fit d'abord lentement puis ensuite cela devint de plus en plus passionné.

Pansy tourna notre chère Gryffondor vers elle, la souleva et l'assit sur le rebord de l'étagère. La brune commença à remonter sa main de l'extérieur de sa cuisse à l'intérieur de celle-ci, légèrement plus haut que précédemment. Elle allait arriver vers la culotte déjà bien mouillée de Hermione quand les mains de cette dernière se posèrent sur ses épaules pour la repousser.

- On ne peut pas continuer tout ça autre part qu'ici dans la bibliothèque de Poud—

Ayant marre des paroles de la châtaine, elle avait interrompue de la plus gentille des manières, soit en l'embrassant. Car elle savait, juste en suivant le cours de Potions, qu'elle avait tendance à tergiverser pendant de longues heures. Elle caressa de sa main la cuisse de l'autre femme. Mais « Miss-Je-Sais-Tout » en décida autrement puisqu'elle la repoussa une nouvelle fois et, toujours à bout de souffle et le visage rouge, lui dit :