Comme Une Gorgée D'Amortentia [Dramione]

Tu ne peux pas y arriver seul

[Dans le chapitre précédent, Hermione a assistée à la soirée dans la salle commune, et semble complètement changée. Elle s'est beaucoup amusée.]

Hermione se réveilla avec un mal de tête épouvantable. Que faisait-elle dans ce fauteuil ? Elle était encore toute habillée et elle n'était pas la seule a s'être endormie dans la salle commune. Elle se souvint alors de tout. Anthony, Nott, les chansons, ... s'était la première fois qu'elle buvait, et avec le sale mal de tête qu'elle avait, elle n'était pas sûre de vouloir recommencer ! Puis elle avait tourner autour de Theodore toute la soirée ! Qu'elles seraient les conséquences ?

Elle regarda sa montre. Cinq-heure dix-sept. Elle se sentit épuisé ! Trois heure de sommeil ne lui suffisait pas. Elle se leva difficilement du fauteuil vert pour se mettre en route vers son dortoir. Elle entendit quelqu'un descendre les escaliers. Elle avait bien le droit d'être dans la salle commune, alors elle ne s'inquiéta pas. Elle se demanda juste vaguement qui pourrait bien se lever si tôt, un week-end.

- Malefoy ?

Elle tomba nez-à-nez sur lui.

- Où vas-tu avec ton balai ?

- J'ai bien l'impression que tu m'espionne, Granger.

- Je ne t'espionne pas du tout, ça m'étonne juste que tu sortes a cinq heure du matin en balai.

- Je profite du paysage. Tu n'as jamais remarqué a qu'elle point le parc est sublime le matin ?

- Tu t'intéresse au paysage, toi ? S'étonna t-elle.

- Tu penses me connaître, ricana Malefoy.

- Tu ne riais pas hier, pourtant, lança la Gryffondor.

La mine de Malefoy s'assombrit.

- Toi, au contraire, tu semblais bien trop heureuse, avec Nott.

- En quoi ça te regarde ? Rispota t-elle

- Je te retourne moi aussi la question, Granger. Les raisons pour lesquelles nous nous sommes croisés hier ne te regarde pas.

- Je connais ton soit disant regret, et il ne te concernent pas uniquement, c'est la communauté magique qui en est concerné, c'est à la communauté magique que toi et ta famille a fait du tord ! Ne joue pas la victime, Malefoy. Hier j'étais sur le point de t'aider ... mais aujourd'hui je me rend compte que tu es toujours aussi insolent, pourquoi t'aiderai-je ?

Les mot de la jeune femme sembla le calmer instantanément. Hermione montat les marche quatre a quatre, laissant Malefoy planté là.

Il était difficile de définir si Malefoy et Hermione était toujours ennemis. Ils savaient commencer une discussion sans s'énerver, mais le ton terminait toujours pas augmenter. Mais ce qui était sur, c'est qu'ils n'étaient pas amis.

Hermione dormit toute la matinée, au réveil, elle resta dans la salle commune a parler avec Harry et Ron puis continua son livre. Le soir, elle rejoignit Ginny qui lui racontât sa propre soirée.

A son grand étonnement, personne ne fit de remarques à Hermione sur la fête d'hier, ni même Theodore Nott, bien qu'il ne pouvait s'empêcher de la regarder de temps en temps.

Le lendemain, Hermione parti à la bibliothèque, où se trouvait déjà Malefoy. Elle avait un devoir d'histoire de la magie à faire. "Expliquez les conséquences de la seconde révolte des gobelins" elle avait eu soixante-dix centimètres de parchemin à faire et il ne lui en manquait plus que dix. Mais elle trouvait qu'il était assez difficile de se concentrer avec Malefoy qui lui jetait de brefs coup d'œil pendant qu'il faisait ces propres devoirs. Celui ci semblait avoir fortement envie de lui parler. Alors, elle choisis de se lever et d'aller le voir.

- Malefoy, tu as quelque chose a me dire ?

- Excuse-moi, j'attendais que tu finisses ton devoir, je ne voulais pas te déranger, répondit le Serpentard.

- Trop tard, qu'est ce que tu voulais me dire ?

- Je voulais m'excuser pour ...

-Encore ? Le coupa Hermione.

- ... pour hier, et d'ailleurs tout les autres jours, continua t-il comme si elle ne l'avais pas couper. A chaque fois que nous parlons, on ne peux pas s'empêcher de se disputer ... Je sais que je ne suis pas censé te demander de l'aide, j'ai fauté, je devrai me débrouiller seul. Mais tu es la seule personne qui accepterai de m'aider, c'est pour cela que je te l'ai demander. Je n'aurai pas dû. Tu as raison tout est de ma faute et je dois me débrouiller seul.

Il avait l'air si sincère et si gêné. Hermione ne sut pas se qui la poussa de lui répondre.

- C'est toi qui a raison, tu ne peux pas y arriver seul.