Comme Une Gorgée D'Amortentia [Dramione]

Seconde chance

[TW : automutilation]

Si elle ne lui avait pas dis qu'elle serait prête à l'aider, rien de tout cela ne serrait arriver.  Elle n'aurait pas eu besoin de faire croire à un qui-proquo grotesque, et elle n'aurai pas blessé autant Malefoy.
Mais qu'est ce qu'elle raconte ? Il l'a blessé trop souvent, la roue tourne. Pourtant Malefoy à l'air d'avoir déjà trop souffert. Il a l'air de sincèrement regretter. Avait-elle eu tord de l'abandonner au milieu du couloir ? Il regrettait, c'était sur, il lui portait ses livres, lui avait tenu la porte, et il comptait faire plus, cela n'avait rien a voir avec le dédain habituel d'un Malefoy. Par de nombreuses petites intentions il avait tenté de se racheter. Mais cela n'était pas suffisant. Pourtant Hermione avait envie de l'aider, maintenant, elle s'en voulait de lui avoir fait croire qu'elle l'aiderai. Elle avait vu la déception, le désespoir même, dans les yeux de Malefoy. Il lui faisait bien trop pitié, et avait l'air de réellement souffrir. Elle avait envie de le connaître mieux et de savoir ce qui se cachait derrière ce personnage qui s'était toujours montré fort et qui maintenant était si faible.

Caché derrière les rideaux de son lit à baldaquin, Hermione évaluait si lui donner une seconde chance était, ou non, une bonne idée.

Quelqu'un monta. Hermione avait besoin de rester seule avec ses pensées, et n'avait envie de parler a personne. Alors, elle ne montra aucun signe de présence.

"Ce garçon t'as causé beaucoup trop d'ennuis. Pourquoi serai-ce toi, ma pauvre Hermione, qui devrait l'aider ? "

Elle entendu la personne se prendre les pieds dans une valise.

"Mais il a besoin d'aide, il a dû souffrir bien plus que l'on pense lorsque la guerre s'est terminée."

La personne s'affala dans un lit.

"Et puis, si ca se prouve ce n'est qu'une ruse, et il me traitera comme Crabbe et Goyle quand j'accepterai de l'aider"

Un cri étouffé se répandit dans le dortoir. Hermione sursauta. Elle sortit sa baguette magique et sortit doucement de son lit à baldaquin. Une respiration saccadée se fit entendre derrière le rideau du lit de gauche. Puis un grognement. D'un coup sec, la jeune femme tira le rideau.

Drago, un couteau en main, et des mouchoirs imbibé de sang. Son bras gauche en sang. Sa marque des ténèbres noire.

- Drago ! Qu'est ce que tu fais ? Hurla Hermione.

- Dégage ! Laisse moi tranquille ! Pleura t-il.

La jeune femme couru vers sa valise et en sortit un paquet de mouchoirs et une grande bouteille d'essence de dictame. Elle revînt vers Malefoy qui se levait déjà de son lit en compressant son bras d'un de ses propres mouchoirs. Elle le poussa nonchalamment afin qu'il reste allongé sur son lit et se mis rapidement à genoux à son chevet, où elle le força à lui tendre son bras. Elle appliqua des mouchoirs imbibé de la potion sur sa plaie

Malefoy poussa des cris et essaya de retirer son bras, mais Hermione le tenait trop fermement. Au bout de quelques secondes, la plaie n'était devenue qu'une cicatrice.

- Qu'est ce qu'il t'as pris ?! S'énerva t-elle en se levant. Pourquoi tu fais ça ?

- Je te retourne la question ! Pourquoi tu m'as dis que tu ne voulais pas m'aider ?

Elle lui jeta un regard noir une nouvelle fois, regard que Drago connaissait si bien, après toutes ses années.

- Je m'excuse. Je dois tenir mes promesses. Je t'aiderai si mes devoirs me le permettent.

Hermione avait l'air sincère devant cette nouvelle promesse.
Elle vit quelque chose qu'elle n'avait jamais vu avant. Dans son regard, elle pu distinguer de la chaleur, quelque chose sur son visage s'apparentait à de l'amitié. Les yeux encore pleine de larmes, Drago souriait.