La coutume du lac Taehyung x Hae Won x Jimin

Chapitre 2 : Emporte moi au coeur d'un rêve...

"- Tae...
- C'est bon ça va je comprend.
- Tu es sûr ? Je suis désolé de...
- Je te ferais oublier Ji min ! Tu verras je suffirais à faire ton bonheur ! Il était loin de te mériter !"

Je fus surprise. Jamais il ne m'avait parlé si froidement avec un regard aussi sérieux. Instinctivement, je l'avais pris dans mes bras.
Il resserra notre étreinte , à tel point que j'étouffais presque.
On aurait dit qu'il voulait me retenir, comme s'il avait peur que je disparaisse subitement.
Au début, je ne savais pas pourquoi j'avais réagi comme ça mais le vide en moi en était la réponse...J'avais désespérément besoin de quelqu'un pour m'aider à survoler cette épreuve.
Ainsi, La douleur avait ressurgi, la tristesse s'échappait et bientôt les larmes suivirent.

" - Reste avec moi... Juste un peu... Je ne veux pas me retrouver seule...
- Toujours."

Ces mots issus de mon cœur reflétaient ma détresse car je ne souhaitais pas retourner en arrière. A l'époque où j'étais sans personnes à mes côtés, seule.
J'avais rencontré Tae durant mes études et il m'avait par la suite présentée à Ji min. Nous nous étions vite rapprochés et en quelque sorte je retrouvais la joie d'avoir une famille. D'un autre côté, je regrettais un peu maintenant car je me rendais compte que l'on avait fini par laisser Tae à l'écart tout ce temps alors qu'il m'avait toujours protégée.
Dissimulait-il tout depuis longtemps ?

" - Pardonne moi...
- Ce n'est rien."

Il répondit presque machinalement comme s'il s'attendait à cette réaction.
Puis la soirée s'était achevée, Tae m'avait raccompagnée chez moi et s'était retiré sans un mot. Je m'étais dirigée droit vers ma chambre et avais disparu sous ma couette.
L'amour qu'il me portait et la façon dont il avait dénigré son ami me troublaient encore et, alors que la fatigue avait raison de moi, je crus voir une silhouette familière m'observer.

"- Ji min ?"

Quelque jour passèrent ensuite, remplis de questions et de doutes.
Les évenement récent entre Tae et moi avaient instauré une gêne entre nous et on s'ignorait depuis...
Je passais mes journées à me torturer l'esprit.
Soudain, mon téléphone me ramena à la dure réalité.
Il s'agissait d'une invitation de Nam joon qui me proposais de changer d'air, voir du monde, partir quelque temps loin de cet endroit gorgé de souvenirs douloureux. Evidemment je ne voyais pas de mal à ça alors j'acceptai sa proposition.
C'est ainsi que je m'étais retrouvée chez lui, c'était un ami de longue date qui avait une fâcheuse tendance à tout détruire. A peine arrivée, que j'avais dû attendre vingt minutes devant l'entrée car il avait bloqué la poignée.
Quelle fut ma surprise lorsque je vis mon meilleur ami m'ouvrir la porte avec le même air étonné que moi.
Voyant ma réticence à avancer, Nam joon m'entraîna à l'intérieur d'une tape amicale sur l'épaule.
La journée s'était passée sans encombre malgré une ambiance pesante lorsqu'il me laissait seule avec Tae.

Comme convenu, nous étions restés dormir chez lui. J'avais beaucoup de mal à trouver le sommeil, car je ne pensais pas que par voir du monde" il voulait parler de Tae.
La soif me vint, je m'étais donc levée afin de me rendre à la cuisine prendre de quoi boire.

Seulement la lumière était encore allumée et je surpris une conversation:

" - Hyung, je suis désolé de t'entraîner là-dedans mais je ne peux pas protéger Hae won sans pouvoirs...
- Ne t'en fais pas, ici elle ne craint rien et jusqu'à ce qu'elle puisse y faire face seule vous êtes les bienvenus.
- Merci. Je pourrais la protéger si j'étais comme toi.
- Tu n'as pas choisis d'être ainsi ! Cesse de t'en vouloir pour sa !
- Mais c'est rageant ! Je serais tellement plus avec des pouvoirs ! J'aurais tellement plus de force ! "

Des pouvoirs ?! Comment ça des pouvoirs ?! Ils avaient abusé sur l'alcool après que je sois allée me coucher ? Ou peut être que je rêvais ! Ou bien une hallucination ? Après tout, j'avais accumulé pas mal de fatigue.
Au final, j'étais retournée dans ma chambre sans me poser plus de question, persuadée que la fatigue en était la cause.
Je sombrais au cœur d'un rêve et sentis une douceur familière caresser ma joue. Mes paupières s'ouvrirent légèrement et un élan de surprise accéléra le mouvement.