My Dark Dick Inside ~HES

Chapitre 10

Point de vue Lily

Je ne sais pas comment je me suis retrouvée là, et encore moins attachée aux pieds d'un lit une place aux draps blancs. Tout ce que je savais c'était que j'avais atrocement mal à la tête et que de seulement fermer les yeux me donnait des nausées. La fraîcheur de la pièce me fit frissonner et une trainée claire se fit au-dessus de moi lorsque j'inspirai l'air présent dans mes poumons. Où étais-je pour qu'il fasse si frais ? Je fronçai les sourcils et me redressai sur les coudes pour essayer de détailler la pièce des yeux. C'était une pièce assez petite, mais elle n'en restait pas moins vaste. Elle n'était remplie que de vide, excepté mon lit et la colonne principale – un des piliers de la maison - qui se tenait en plein milieu. La porte se trouvait au sommet d'escaliers et était de l'autre côté de la pièce, à au moins cinq mètres du pilier. En d'autres termes, inaccessible.

Je posai mes mains entre mes jambes et m'avançai vers la fin du lit, là où mes chaines étaient fixées. Mes pieds étant libres, je pouvais librement me mettre debout mais dès lors que je voulus m'éloigner du lit, je fus amenée en arrière et donc tombai. Mes fesses reçurent tout le choc mais l'arrière de ma tête prit le contre-choc et tout commença à bourdonner. Des points blancs dansèrent n'importe comment devant mes yeux puis une nausée me prit. Pivotant pour libérer le contenu très vide de mon estomac, mon flanc gauche heurta le sol mais je n'eus le temps d'exprimer ma douleur que ma trachée me brûla. Après avoir fini de libérer de la place dans mon corps, je déposai ma tête à même le sol – loin de la substance atroce composée de bile – et fermai les yeux, essayant de faire le vide dans ma tête et d'atténuer ce mal qui ne voulait pas me quitter.

Mais bien évidemment, le repos n'était pas quelque chose que j'aurai prochainement.

« Lily, es-tu réveillée ? Dit une voix, résonnant dans toute la pièce. »

Des bruits de piétinement se firent entendre plus près puis une silhouette se dégagea dans l'obscurité. J'ai peut-être omis de préciser qu'une petite « fenêtre » se trouvait en haut du mur vers lequel je suis orientée actuellement, et qu'elle éclairait légèrement la salle. C'est grâce à elle que j'ai pu découvrir mon environnement, sinon je n'aurai jamais su comment me déplacer – enfin si on peut dire qu'une chute est un déplacement.

Toujours sur mon côté gauche, je n'esquissai aucun mouvement en la sentant s'approcher par derrière. Je n'avais aucune force à cause du produit soporifique et du vide présent dans mon estomac. Les seules que j'aurai pues avoir se sont retrouvées au sol à cause de mon mal de tête, qui lui perdurait toujours.

« Lily ? »

La voix semblait inquiète puis les pas se firent plus précipités. Bon dieu, être discret n'est plus enseigné ? Je grognai au bruit soudain des chaussures contre le béton du sol, faisant rire la personne toujours derrière moi. Je sentis la présence qui était dans mon angle mort arriver dans mon champ de vision et sa vue ne me donna qu'envie de vomir une nouvelle fois.

« Oh putain. Fit-elle en ricanant toujours, posant une main sur ses yeux. »

Qui a-t-il de drôle dans la situation actuelle ? Mes yeux étaient fixés sur le mur face à moi, aucune expression ne paraissait sur mon visage, juste avant qu'elle ne s'accroupisse à hauteur de mes mollets et pose une de ses mains dessus. Frissonnant de dégoût, je me redressai rapidement – trop rapidement entre nous – et collai mon dos au bois du pied de lit. La respiration saccadée et les pensées en vrac, je laissai mon regard aller dans le sien. Jamais je n'aurai pu croire, ou même penser, qu'une personne comme elle pourrait être comme cela. Comme quoi être cultivé et instruit ne fait pas une personne ; l'habit ne fait pas le moine, comme on se plait à dire.