Chapitre 14

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Les larmes avaient continué de couler après son départ. Mon cerveau n'avait fait que m'envoyer des images affreuses de ses intentions malsaines, me laissant encore plus en plein désarroi. Je ne savais pas comment sortir de cette situation. Alors allongée sur le lit, enroulée dans les draps et les yeux rouges, je m'étais apitoyée sur mon sort. Que faire, de toute manière? Je l'avais entendu claquer la porte, et pour dire, même la porte de ma chambre était verrouillée par une clé. Je ne sais pas où il va la cacher mais je compte bien mettre la main dessus dès que je serai libre de cette pièce. Il n'avait pas pris la peine de me demander si je souhaitais être dans le noir ou pas, il avait directement éteint les lumières en me conseillant de dormir. Comment voulait-il que je dorme avec toutes ces pensées qui vrillaient dans ma tête? Je ne savais même pas ce qu'il me voulait, non de dieu! La seule information que j'avais pu avoir, et encore cela n'a pas été de mon plein gré, est qu'il voulait s'introduire là où personne n'était encore allé. Et cela, il en est hors de question. Il a une femme, ce n'est pas pour rien.


D'ailleurs, elle est magnifique. Je ne comprends pas ce qu'il peut trouver à une fille comme moi comparé à elle. Ses yeux avaient l'air si purs... Elle ne méritait certainement pas autant de souffrance.

"Chéri, mais..."

Un ricanement féminin cassa le silence instauré depuis je-ne-sais-combien-de-temps dans la maison, me donnant des frissons. Il ne comptait quand même pas le faire devant ma porte? Ce n'est que lorsque j'entendis le clic de la porte que mon cœur battit plus fort. Que cherchait-il à faire?

"Où est la fille de ta sœur? Demanda la même voix angélique que tout à l'heure."

Aucune réponse fut entendue mais ma porte s'ouvrit pour laisser entrer deux corps qui se dépêchèrent de tomber sur le lit. Je geins mais couvris rapidement ma bouche lorsque je sentis une grande main chaude caresser ma jambe. C'est un cauchemar. Je vais me réveiller.

"Elle est dans la chambre à l'autre bout du couloir. Répondit l'homme que je détestais, actuellement, le plus au Monde."

Non, je suis à deux centimètres de vous, imbécile. J'allais pour dire quelque chose mais ses ongles s'enfonçant dans ma peau m'en empêcha. Je laissai alors d'autres couler silencieusement le long de mes joues et subis les bruits horribles que j'entendais à un mètre de moi. Avait-il fait exprès de me donner la chambre avec le plus grand lit? Était-ce son plan depuis le début, de venir coucher avec sa femme dans mon lit? Il me répugnait au plus haut point. Les gémissements s'accentuaient alors que je tentai de sortir d'entre ces draps qui allaient finir par devenir humides, et pas vraiment de la manière dont on pourrait le penser.

Au moment où je crus que j'allais enfin échapper à cette torture, une main saisit mon bras et me ramena à ma place. Je geins une nouvelle fois, mais étouffai ma tête dans le drap. Sa femme ne percevait-elle pas ces mouvements et bruits bizarres? J'ouvris en grand les yeux, effarée et complètement effrayée, lorsque je sentis un métal froid lier ma main à un barreau de la tête de lit. Sa femme est-elle aveugle en plus de cela? Je voulais crier, mais quelque chose m'en empêchait. Son emprise sur mon bras se retira et à la place, je sentis un grand vide. De lourds gémissements se firent entendre avant que je ne sois témoin d'un des bruits les plus horripilants qu'il soit dans ce genre de situation.

"Mon dieu, plus vite s'il te plaît."

Ma vision étant habituée à l'obscurité depuis un long moment, je réussissais à distinguer quelques détails qu'eux ne pouvaient pas voir, puisqu'ils venaient d'un milieu éclairé. Mes yeux s'écarquillèrent alors qu'ils se posèrent sur l'origine du bruit qui me donnait des haut-le-cœur. Les larmes reprirent du service tandis que je le reconnus entre ses jambes, tête en avant.

"Harry..."

La main manucurée de sa femme vint tirer sur ses boucles brunes avant qu'un autre bruit dérangeant ne vienne remplir l'air. Ne pouvait-il pas lui faire un cunnilingus hors de ma chambre? Je déglutis au bruit et maintenant à l'odeur se dégageant dans l'air. Comment un homme pouvait-il être aussi répugnant? 

Soudain, il remonta jusqu'à être en face du visage de la belle blonde et se pencha pour l'embrasser.

"Goûte-toi, mon amour."

Une nausée plus persistante que les autres se fit sentir alors que je savais que j'étais à deux doigts de réellement vomir. Ce fut les derniers mots de la jeune femme qui me firent tourner de l'œil, sa naïveté et son innocence m'étant que trop supportable:

"Je t'aime."

Doux Jésus, si elle savait...

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Bon, chapitre un peu court mais au moins je poste!

Dites-moi ce que vous pensez de l'histoire et de ce que vous pensez qui va arriver (:

J'espère que ça vous a plu! x




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⏰ Dernière mise à jour : Feb 27, 2018 ⏰

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