Je suis maintenant sûr à 100% que je ne ressortirai plus jamais à une heure aussi tardive un jour de semaine, spécialement lorsque le lendemain je commençais les cours à 7h30. Harry n'avait pas donner signe de vie depuis la veille, et j'avoue avoir extrêmement déçu de sa part à ce propos. Pas que je m'attendais à ce qu'il vienne ramper à mes pieds ou autre débilité dans ce genre mais simplement me signifier qu'il va bien, n'importe quoi venant de lui m'aurait largement suffit.Dans tout les cas, je ne pouvais pas lui échapper aujourd'hui, car nous devions terminée notre exercice de "classe mélangées", je ressentais une certaine angoisse à l'idée de le revoir après le moment intime que nous avions partager lors de notre sortie.
Toutefois il fallait que je l'affronte, et que j'ai impérativement une discussion avec lui si je veux savoir la raison pour laquelle je n'ai plus eu de nouvelles de sa part.Lorsque nous entrons moi et ma classe dans celle d'Harry, la salle de dessin, mes yeux cherchèrent immédiatement la présence du bouclés.
Et quand je le vis, assis devant une toile vierge, la fixant sans réelle but, toujours aussi beau que jamais, ce fut l'identique sensation que celle que j'eus ressentie hier soir.Le coeur battant, le ventre noué et les mains moites, c'est ainsi que je me dirigeais vers lui à pas de lou. Je voulais par tout les moyens repousser le moment fatidique.
Mais je ne pouvais guère le retarder en sachant que j'approchais de plus en plus de l'homme qui faisait retourner mes émotions en rien de temps.Quand j'arrive à sa hauteur,il n'a pas daigné lever le regard vers ma personne et pourtant, je savais qu'il était conscient de ma présence à ses côtés.
Je soupire silencieusement tout en prenant place à la chaise à côté de lui. J'ai un pincement au coeur en voyant qu'il fait comme si j'étais inexistante.
Avant que je ne puisse dire quoi que se soit, je le vois soudainement prendre un pinceau et j'observe maintenant méticuleusement tout ses faits et gestes.
Il trempe suite à cela son outils dans un pot de peinture bleue mais avant qu'il puisse faire entrer le pinceau ainsi que la toile en contact, je l'arrête en posant délicatement ma main sur son bras.
- Harry, je pense que nous avons besoin de parler. Dis-je d'une voix douce, essayant de paraître calme alors que je ne le suis pas.
Il soupire bruyamment, prouvant volontairement que cette histoire l'agace ou peut-être que je l'agace. Je bouillonne de rage tel une marmite, et je peine à me retenir d'exploser.
- De quoi veux-tu parler ? Dit-il en reposant son pinceau dans le pot de peinture.
Il se tourne vers moi, et pour la première fois de l'heure il me regarde, mais ce n'est plus le même regard emplis d'adoration et d'admiration auquel j'ai eu le droit hier soir, non, celui-là était ennuyer, comme si il avait déjà marre de moi. Et cette contestation me fit extrêmement mal au coeur.
- Ça semble évident. Dis-je ma voix cette fois-ci emplis de sarcasme.
Et le peu de paroles qu'il prononça ensuite me glaça la sang tout en brisant mon coeur en petit morceaux.
- Ne te fait pas de fausse idée, hier c'était cool mais sa se termine là, les petites brunes dans ton genre ne m'intéresse finalement pas plus que ça. Dit-il, sa voix froide et ses paroles cruel s'abattant sans aucune pitié sur moi. Et puis tu n'est pas si belle que ça alors il vaut mieu qu'on prenne nos distance.
Dieu, comme ça faisait mal. C'était l'identique sensation à un poignard s'acharnant sur mon torse à plusieurs reprises.
Mais je devais renier mes sentiments et vite avant que je ne souffre plus, et je décidais par choix de ne pas pleurer devant lui, il en était hors de question.
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Un Millier de Secret
Fanfiction« La vie n'est pas simple et elle ne le sera jamais Destiny mais tout ce que je sais c'est que autant qu'elle soit compliquer, je veux la compliquer avec toi à mes côtés. » - Dangereux, Arrogant, Colérique et Ancien Détenu. De cet échange passionnel...