Chapitre 24: Antibug

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Alya et Nino s'étaient levés pour aller chercher du café et des viennoiseries. Adrien en profitât pour discuter avec sa copine.

« Tu sais Princesse, je ne veux pas que tu crois que je suis d'accord avec tout ce que disent Alya et Nino, je veux dire... » Il se gratta l'arrière du cou « ...on va aller au rythme que tu veux. Je... je veux rien brusquer. Je veux juste toi, enfin, je veux dire pas que je te veux, euh... dans ce sens-là mais, enfin, je souhaite simplement que tu m'aimes et le reste, bien, ça peut attendre. Pas que je veuille absolument attendre, mais, ah... c'est juste que, enfin, je veux dire, ton rythme sera le mien. »

Marinette éclatât de rire. « Oh Chaton, j'aurais jamais cru possible qu'un jour se soit toi qui ait de la difficulté à t'exprimer avec moi. »

« Hey, ne te moque pas, c'est un sujet délicat. Tu n'as pas l'air à l'aise d'en parler alors... je... »

« Je ne suis pas à l'aise d'en parler quand Alya est là. Elle peut être assez indiscrète et c'est parfois embarrassant. Mais toute seule avec toi. » Elle l'embrassa longuement, puis passa un doigt sur sa poitrine. « Je peux facilement trouver les mots. Tu vois, j'ai pas l'intention d'attendre le mariage Chaton. Je ne pourrai définitivement pas te résister très longtemps. »

Adrien parût sous le choc. « Oh Seigneur! »

L'adolescente ne pût s'empêcher de rire devant l'expression du garçon. « Et voilà qui est mal à l'aise maintenant? T'en fais pas mon minet, j'ai pas dit que ce serait ce soir non plus. C'est évident que je vais avoir besoin de temps. Mais Nino l'a dit, j'ai mon petit côté animal après tout. »

Le modèle reprit ses esprits et lui adressa son plus beau sourire. « Tu es tellement parfaite ma Lady. » Il l'embrassât brièvement. « Je t'aime. » Il eût à peine le temps de l'embrasser à nouveau que...

« Hum hum. »

Parce qu'une fois de plus, la voix était celle d'un homme, Adrien figeât. Tom ne pouvait pas être réellement revenu. Il leva la tête avec appréhension. Cette fois-ci, c'était vraiment leur proviseur.

« Excusez-moi de vous dérangez les enfants mais je voulais simplement avoir une brève conversation avec vous. »

« Bien sûr » Marinette se levât et Adrien l'imitât.

« Et bien, premièrement, je voudrais m'excuser pour toutes les fois où j'ai pu vous nuire l'an dernier. Si j'avais connu les raisons pour lesquelles vous deviez manquer aussi souvent, j'aurais évidemment été plus clément. »

« Vous n'avez pas à vous excusez M. Damoclès. Adrien et moi étions habitués de devoir gérer notre double identité en permanence. Ça vient avec le costume de superhéros et comme vous l'avez si bien dit, vous ne pouviez pas savoir. »

« Tout de même mademoiselle Dupain-Cheng, vous mettiez votre réussite scolaire de côté pour sauver Paris vous et monsieur Agreste. Il était injuste qu'en plus de ce surcroît de travail, vous ayez sans cesse à subir les réprimandes des adultes responsables de votre éducation. Cette année sera différente. Si jamais vous avez besoin d'aide ou de conseils, sachez que ma porte vous sera toujours ouverte. »

C'est Adrien qui lui répondit. « C'est très apprécié M. Damoclès. Comme l'a dit Marinette, nous ne vous en voulons pas du tout. Nous continuerons à être dignes de votre confiance et n'abuserons pas des libertés qui nous sont accordés en tant que superhéros. »

« Je n'en doute pas un instant, vous êtes des jeunes gens extraordinaires. Paris est bien chanceux de vous avoir. Allez, je vous laisse à vos, enfin... distractions. »

Week-end (TERMINEE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant