Chapitre 22 : Le Dessinateur

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Nathanael approcha timidement d'Alya, en jetant un regard vers les deux superhéros. Il savait que ses chances avec Marinette étaient pratiquement nulles. Il avait passé la dernière année à rêver d'elle, la mettre sur un piédestal. Il n'avait pas été étonné du tout d'apprendre qu'elle était Ladybug. Elle était tellement attentionnée envers les autres, juste et humaine.

Quand Adrien surpris son regard, il détourna la tête vivement. Il trouvait un peu injuste qu'elle accorde si facilement son cœur au jeune homme qui ne l'avait pas remarqué depuis tout ce temps, qui avait été aveuglé par le côté héroïque de la personne au point d'en ignorer son visage de tous les jours. Il arriva bientôt à la hauteur de la journaliste et lui tapa sur l'épaule.

« Hey Nath! »

« Tu voulais savoir à quoi ressemble un débilosaure? » Il luitendit un bout de papier. 

« Oh! Mais c'est parfait! Mari, viens voir

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« Oh! Mais c'est parfait! Mari, viens voir. »

La concernée se défit de l'étreinte de son copain et vint jeter un œil à l'œuvre de son camarade de classe.

« Oh Nath! Mais c'est très drôle. Tu as vraiment beaucoup de talent. »

Le rouquin rougit sous les compliments de l'adolescente.

« Merci Mari... enfin, j'ai fait ça pour rire et je voulais que ça te ressemble un peu. »

« C'est parfait. Maintenant, quand est-ce que tu relates en bande dessinée les aventures de Ladybug. »

« Tu lis dans mes pensées. J'avais justement ce projet en tête. »

« Ça serait génial. Mais aucun détail sur nos vies personnelles hein? »

« Allez Mari, tu me connais mieux que ça. Je ne pourrais jamais te faire une chose pareille. On se connaît depuis quand? La maternelle? »

« Oui c'est vrai, tu étais dans ma classe avec Mme Poupine. Tu te souviens de la fois où j'ai échappé tous les pots de gouaches sur elle? »

Il éclatât de rire. « Impossible d'oublier. Ça ou quand tu as recraché ton lait sur le directeur parce que tu ne pouvais plus te retenir de rire. »

« C'était ta faute si je me souviens bien. Tu m'avais passé un dessin qui le représentait en poulet. Même à cette époque, tu dessinais tout ce qui te passait par la tête. »

« Et même à cet époque, tu te prenais les pieds dans tout ce qui était sur ton chemin. »

« C'était le bon temps non? »

« Oui tu as raison. Le temps où on était insouciants, où un rien nous faisait plaisir. Il n'y avait pas de plus belles journées que lorsque tu amenais un plateau de biscuits de ton père pour toute la classe. »

« C'est vrai, de temps à autre papa me donnait ce qu'il n'avait pas vendu la veille pour que je vous les amène. Pauvre Mme Poupine, avec tout le sucre que l'on mangeait, je paris qu'elle n'a plus jamais eu une classe aussi turbulente. »

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