Une nouvelle proxy

Chapitre 18 : Étranges retrouvailles.

La balle du policier qui m'avait tiré dessus ricocha sur quelque chose de métallisé. Le policier ne comprit absolument rien et, à la vitesse de la lumière, Jeff lui planta son couteau dans l'abdomen. Le policier hurla de douleur et s'écrasa au sol.

" - Jeff non ! criai-je en courant vers le policier étendu par terre.

  - Mais de rien, c'est tout naturel, dit-il en essuyant son couteau.

  - Il n'avait rien fait, il était mort de peur !

  - Heu, t'es au courant que je viens de te sauver la vie là ?

  - Oui, je te remercies. Mais tu n'étais pas obligé de l'éliminer !

  - Ben, je t'aiderai plus jamais alors, fit Jeff vexé.

Je fermai les yeux du policier et lança un regard noir à son assassin. Celui-ci haussa les épaules et soupira.

Combien de policiers reste-t-il encore ? Combien d'agents sont morts par ma faute ? Et où est ma mère ?! Je me remit à courir, dans une direction au hasard cette fois. Plus aucuns cris, ce qui me rassurait et m'effrayait en même temps. Sont-ils tous morts ou Slender a finit par se lasser de tuer ?

  - Maman ? criai-je dans le vide, maman je t'en prie.

  - Legna, commença Jeff, je crois que...

  - Non, impossible ! Slender n'aurait jamais pu faire une chose pareille !

Je tombai à genoux au sol et versai toutes les larmes de mon corps. Jeff, lui, ne bougeait plus. Je ne peux pas croire que Slender ai osé me faire une chose aussi affreuse. Je suis sure que ma mère est vivante. Il tient trop à moi pour me faire souffrir, je crois....

  - MAMAN REPOND MOI ! hurlai-je au beau milieu de la forêt.

Les minutes passent, aucune réponse. Un gémissement retint mon attention

  "Leg...na..."

Je me tourna vers Jeff, les yeux encore rouges.

  - Tu as entendu ?

  - Quoi ?

  "Leg...na..."

  - Ça !

Ça vient d'un buisson à côté de moi. J'écartai les branches en m'écorchant les mains et trouvai ma mère, blessée et affaiblie, allongée derrière le buisson.

  - Maman, ça va ? Dis quelque chose ! Dis-je en m'approchant d'elle.

  - Ma chérie....tu es....tu es en vie...

  - Je n'ai rien maman, tout va bien aller maintenant."

Elle s'évanouit sous la douleur et la fatigue.