Une princesse absolument pas heureuse de sa vie qu'elle considère banale, arrive à convaincre ses parents de prendre des cours dans une école à l'extérieur du château dans lequel elle vit. Elle va y rencontrer un nouvel ami : Peter. Mais quelque cho...
J'avais insisté pour entrer dans ce lycée, et maintenant je regrettais. Ce jour-là,c'était ma première rentrée. Enfin si on ne comptait pas la rentrée loupée de mes 6 ans. J'avais déjà insisté à l'époque pour aller à l'école et ça s'était mal passé. J'avais les cheveux gris à ce moment là et mes camarades s'étaient moqués de moi. J'étais rentrée en pleurs chez moi et ma gouvernante avait vite eu fait de me désinscrire de l'établissement.
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Malheureusement, quand on est fille de nobles, on à pas le droit à la rentrée scolaire, les cours, c'est tous les jours, sans week-end, sans vacances.
Ma nourrice avait choisi un institut pour nobles. C'était une école très chère. Mais ce qui me motivait le plus, ce n'était pas que le fait d'aller en cours ailleurs que dans le château, c'était aussi le fait de pouvoir rencontrer des personnes différentes de mes amis actuels. Mes seuls amis au jour d'aujourd'hui se résumaient aux filles et aux fils du roi et de la reine des royaumes voisins, et je ne les aimais pas, trop maniérés, trop fiers d'exposer leur rang et leurs richesses, trop... Snobs. Et puis je n'aimais pas ma vie. Être une princesse, très peu pour moi.
Ma sœur ne pensait pas complètement comme moi. Nous avions pourtant les mêmes goûts, comme deux jumelles, mais moi je voulais m'évader de cet endroit. Elle ne se plaignait pas de sa vie, mais je sais que si elle avait menée une vie comme n'importe quelle personne tirée au hasard dans le peuple, elle ne s'en serait pas plainte non plus. Elle n'était pas très difficile et se contentait de n'importe quel mode de vie à condition qu'on ne l'embête pas.
J'étais dans la limousine qui me conduisait à mon lycée. Nous arrivâmes à quelques rues du lycée, devant la boutique de vêtements de mon frère qui, quelques année plus tôt, avait quitté notre famille pour vivre son rêve, devenir styliste. Ma mère l'avait d'ailleurs renié, elle voulait qu'il devienne le futur roi mais lui n'était pas de cet avis. Mais peu m'importait, j'avais l'intention de me changer. Je ne supportais pas les robes et pourtant j'étais obligée d'en porter tous les jours.
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- Felicity : Arrêtez-vous là, je vous prie.
- Lewis : Je ne peux pas mademoiselle. J'ai pour ordre de vous conduire devant votre lycée.
