Une princesse absolument pas heureuse de sa vie qu'elle considère banale, arrive à convaincre ses parents de prendre des cours dans une école à l'extérieur du château dans lequel elle vit. Elle va y rencontrer un nouvel ami : Peter. Mais quelque cho...
Je me sentais mal. J'avais faillis tomber et ma respiration était saccadée. Je devais trouver un moyen de sortir d'ici ou quelque chose pour me calmer. L'ange était malheureusement trop enragé pour l'instant. Il ne me restait plus que la seconde solution. Mais comment faire? Peter me regardait. Si seulement j'avais une idée.
Mes genoux flanchèrent une nouvelle fois. L'un des bras de Peter était posé à côté de ma tête, il lui servait d'appui pour ne pas tomber. Il passa son second bras autour de ma taille juste à temps pour me retenir. Il glissa un coup d'œil à l'ange qui donna un grand coup d'épaule dans la porte qui se plia légèrement ce qui nous fit sursauter.
-Peter : J'ai une idée, chuchota-il.
Il attendit quelques secondes et donna un grand coup dans la porte qui assomma l'ange quelques secondes. Nous partîmes en courant.
-Peter : C'est un vrai labyrinthe la dedans, on va se perdre.
-Felicity : J'ai retenu le passage, suis moi.
Nous zigzaguâmes dans les couloirs afin de semer l'ange mais il nous rattrapait rapidement. La lumière était absente par endroit et je finis par trébucher dans un virage sombre. Le temps que Peter m'aide à me relever, l'ange s'était rapproché et était désormais à moins de 2 mètres de nous. Il réussit à m'atteindre et me lacéra profondément le dos. Pitt me tira légèrement par le bras pour m'encourager à accélérer encore un peu. La peur me fit pousser des ailes, dirai-je presque ironiquement, car j'accélérai au point de dépasser Peter.
Nous avions remis de la distance entre nous et l'ange. Soudain, un trouble m'envahit. A cause de l'angoisse, j'avais loupé une partie de notre trajet. La peur que l'ange s'approche à nouveau me rattrapa. Et si le couloir n'avais pas d'issu au même titre que de nombreux couloirs que nous avions rencontrés?
Malgré tout, je pus apercevoir juste avant de tourner, de la lumière. Il y avait une fenêtre au bout de ce nouveau couloir sans issue et nous étions au troisième étage. Dur de sauter de cette hauteur. Je risquai un œil derrière moi. L'ange ne nous lâchait malheureusement pas. Une idée effleura mon esprit. Nous avions désormais des ailes. Je retirai mon t-shirt et Peter me regarda bizarrement.
-Felicity : On est au 3ème étage, sers-toi de tes ailes et vole.
Peter acquiesça et retira sont t-shirt. Nous n'avions pas le temps de nous arrêter pour ouvrir pacifiquement la fenêtre et la refermer derrière nous. Il nous fallait trouver un moyen plus rapide. J'allais éclater la fenêtre à l'aide de mon épaule. Nous y étions presque. Il ne restait plus que quelques mètres. 5... 4... 3... 2... 1... La fenêtre vola en éclats sous le poids de mon épaule. Deux ailes immenses se déplièrent de mon dos. Contrairement à mes attentes, elles se mirent à battre presque automatiquement. C'était comme lever un bras ou même respirer. J'étais stupéfaite. Je loupai cependant l'atterrissage et dû faire une roulade au sol pour amortir la chute. Je restais comme pétrifié. Tenant mon t-shirt fermement serré contre moi. Peter était surement dans le même état que moi car j'entendis d'une oreille distraite :
-Lucie : Ah! Vous devriez voir les têtes que vous faites.
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Je me relevai tout en touchant mon épaule du bout des doigts. Elle était complètement ensanglantée et pleine de morceaux de verre. Toute la longueur de mon bras était dans le même état.
-Lexie : Tu ne peux pas remettre ton t-shirt par dessus ton épaule comme ça. Ça risque d'enfoncer plus profondément des morceaux de verre. Quelqu'un à un vêtement, un morceau de tissu pour couvrir un peu de buste de Felicity.
Peter fouilla dans son sac à dos, il l'avait laissé à l'entrée pour éviter de s'encombrer.
-Peter : J'avais emmené quelques affaires supplémentaires. Je ne sais tout de même pas si ce sera suffisant.
Il sortit un t-shirt à manche longue et une veste. Lexie empoigna le t-shirt à manche longue et le noua autour de mon buste.
-Lexie : Nous ne devrions pas trainer, la blessure de Felicity risque d'empirer. Lucie, a tu de l'alcool chez toi?
-Lucie : Hum... Oui. Pourquoi?
-Lexie : C'est le meilleur antiseptique que je connaisse.
Je ne doutais pas le moins du monde sur les qualités de médecine de Lexie. De toute manière j'avais confiance en elle.
