Elle était en vie. Irea attendit. Figée, immobilisée. En vie...! Elle sentit soudain que la chaleur fut plus soutenable. Lentement, elle regarda autour d'elle. Le froid l'avait quitté. Elle sentait une faible chaleur monter en elle en progressant lentement, s'accroissant. Toujours lentement, goûtant la sensation nouvelle de chaleur, qu'elle avait si longtemps oublié, elle marcha un peu. Elle décida de retourner voir Pierrot. Elle eu soudain le doute qui, après avoir été heureux d'être en vie, s'inquiétais de la survie de son copain. Elle marcha d'abord, puis pressa le pas, jusqu'à courrir, courrir jusqu'à perdre haleine. Elle espéra de tout son corps que Pierrot est survécu. Il y a avait du brouillard, et une tempête de neige s'était levée. Elle courra dans la purée de pois, espérant avoir bien reconnu le chemin. Puis elle arriva finalement enfin près de son "antre", et fut immensément soulagée lorsqu'elle vit la chevelure rousse et le sourire soulagé de son ami. Elle sauta dans ses bras, heureuse, et pour la première depuis d'innombraables année, sentit leur chaleur commune se lier. En larmes sous le flot d'émotions qui la recouvrait, elle se serra contre lui et l'embrassa sauvagement. Il lui rendit son baiser, passa ses bras autour de sa taille tandis que les mains d'Irea grimpaient jusque derrière son cou. Contaminé par son apparente sauvagerie, il l'embrassa avec une fougue croissante et descendit ses mains sur les hanches de la jeune fille.
-Hey, vous !
Tous deux se tournèrent vers la source de la voix, déçus et énervés d'avoir été interrompus.
- Qu'est ce que vous faites là ?
Puis ils se rappelèrent soudain qu'ils n'avaient rien à faire ici. D'un regard commun et entendu, ils se mirent brusquement à courrir.
- Hé !!
L'homme, indistinct à cause de la brume, se mit à les poursuivre. Il courrèrent aussi vite qu'ils purent, et finirent par semer l'homme. Pierrot lui proposa d'aller en ville, vu qu'ils n'avaient plus rien à faire ici dans ce grand froid. Elle accepta joyeusement.
- Dis.... Tu pense que nous sommes redevenus humains ? Que tu n'es pas devenu Glace et moi Feu ? demanda Irea alors qu'ils marchaient.
- Oui, nous sommes de nouveaux des humains. Je me sens comme avant que avoir toucher la pierre. Et tu n'avais pas froid, dans ta grotte, et moi j'avais froid en t'attendant. Et si toi tu serais devenu Feu, j'aurais été mort.
Elle réfléchit un instant.
- Oui, tu as raison, admit elle en souriant.
Il lui parla ensuite d'une chaumière abandonnée dans la forêt dans laquelle il jouait enfant.
- Tu vas voir, elle est bien. Il faut juste refaire la porte et elle est niquel ! Très agréable, il ya l'électricité, une cheminée, une cuisinière... Tout ce qu'il faut !
- Mais ton père sait il que tu jouais dans cette cabane ? Il ne nous retrouvera pas ?
- Non ! Il est toujours sous l'effet de l'alcool... dit il avec dégoût. Et puis, il ne m'a surpris qu'une voix dans cette cabane et je doute qu'il ne pense que j'aurais pu y remettre les pieds, si encore il s'en souvient.
Irea soupira puis souria.
- Tu me conduis à ta chaumière, alors ? dit elle un sourire éclatant sur le visage.
- Oui, lui sourit Pierrot en retour.
Il l'accompagna donc jusqu'à une charmante petite maison, en vielle brique blanche jaunie, avec une porte cassée mais un intérieur en bon état, entouré d'arbres et de fleurs, dans une très jolie clairière. Irea entendait un ruisseau non loin, et manifesta à Pierrot son enthousiasme.
- C'est magnifique ! Je... Pierrot je ne sais pas quoi dire... C'est tout simplement splendide ! C'est merveilleux, merci, vraiment...!
Elle l'embrassa sur la joue.
- Attend, je veux faire un petit truc... Reste là, je reviens dans 10 minutes.
Elle parti en trottant joyeusement et Pierrot sourit, se demandant ce qu'elle allait faire. Il se mit en tête d'arranger la porte, et entra dans la chaumière. Il fit un peu le tour, alluma les compteurs, trouva une serrure ainsi qu'une poignée de porte dans un tiroir au sous-sols, ainsi que quelques gonds. Il enleva la serrure cassée de la porte en bois moulu, changea la poignée et bricola un peu pour mettre la serrure neuve, enleva les gonds, réattacha les nouveaux, fit tenir la porte correctement à l'entrée, chercha la clef, la testa, constata que la serrure fonctionnait, testa la sonnette qui retentit dans la maison et posa ses outils, satisfait. La maison était opérationnelle. Deux mains douces vinrent se poser sur ses yeux.
- Coucou qui est ce ?
Pierrot sourit. Il fit volte face et attrappa Irea en mode princesse. Elle rit aux éclats et il la détailla. Elle s'était teint les cheveux en brun roux, et était ravissante. Elle semblait revivre. Toutes ses années de solitudes avaient disparues. Elle avais rajeunit.
- Ça te plaît ? demanda t elle, rayonnante. C'est ma couleur d'origine...
- Tu es magnifique.... souffla t il.
Elle rit et elle l'embrassa. Il l'embrassa en retour. Puis elle demanda à descendre en riant, ce qu'il accepta en riant lui aussi.
Elle se calma, heureuse. Elle lui prit la main et le regarda amoureusement.
- Cela ne te dérange pas d'être isolé dans la forêt ? lui demanda t elle pour être sûre...
- Non.... jamais.... Tant que toi, tu es heureuse...
Elle regarda l'horizon ou se mêlait les arbres verdoyants et le ciel bleu azur.
- Tant que nous seront ensembles.... Je serais heureuse.
Elle se retourna de nouveau pour le regarder. Ses yeux avaient repris des couleurs et pétillaient de joie. Les yeux brillants, et approcha ses lèvres des siennes et l'embrassa. Ils seraient ensembles. Ici, ailleurs, et pour toujours.
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HEEEYYYYY !!!!!! >:D C'EST FINIIIIIIIII !!!!!!! >:)
MERCI D'AVOIR LU MON LIIIIIIIIVRE !!!!! >:)
AU REVOOOOIIIIIIIR !!!!! >:)
À TRÈS BIEEEEENNNNNTÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔT !!!! >:)
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Irea
FantasyIl y a une légende concernant les pierres élémentaires. Une légende comme quoi si tu touchais l'une d'entre elles, tu deviendrais immortel et tu maîtrisera cet élément. Il y a la pierre de glace, la pierre de feu, la pierre de la terre et celle de l...