Chapitre 3

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   Pour notre plus grand malheur, j'avais raison. C'est bien un taré armé jusqu'aux dents qui bondit du cercueil sous nos yeux exorbités.

   Après avoir fait un énorme bon en arrière, je me précipite à l'autre bout de la pièce et me rappelle que nous ne sommes pas dans une vraie pièce mais dans un immense cube de bois. Pourquoi n'avons-nous pas cherché une fichue sortie avant de se décider à ouvrir ce foutu cercueil? Ah oui, parce que, à entendre les hurlements, l'extérieur n'a pas l'air très rassurant.

   Ma cuisse se cogne violemment contre quelque chose car, en plus d'être enfermés dans un petit espace avec un psychopathe, trois cercueils occupent la plus grande partie de la surface au sol. Génial! Nous sommes foutus.

   Mon seul espoir est donc de longer les parois de bois en priant pour trouver un moyen de sortir... Enfin, si une des lames qui m'ont frôlées tout à l'heure ne transpercent pas mon corps d'abord.

    Finalement je sens un relief sur la paroi de la boite géante. Une poignée, je l'espère. Je saisi l'élément qui dépasse et commence à le tourner dans tous les sens quand quelque chose vient frôler ma taille. Un objet fin et pointu qui la caresse non sans me frémir de peur.

   J'accélère le mouvement, en espérant ouvrir une porte. Tout à coup, un cliquetis retentit et je me retrouve projetée au sol. C'était bel bien une porte.

   Je me relève aussi vite que possible et cours, difficilement, mais aussi rapidement que je le peux. Je ne prends pas le temps d'essayer de me repérer dans la semi-obscurité angoissante de la pièce dans laquelle je me trouve. J'aligne mes pas machinalement car, je le sais, ma vie en dépend.

   Soudain, mon corps tout entier se retrouve freiné et je tombe de nouveau sur le dur sol. Je crois que viens de me prendre un mur.

     À suivre...

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