En m'approchant je découvrais horrifiée que la famille présente n'était autre que ma famille. Et le corps sans vie sur le lit d'hôpital était le mien.
Une machine bipait à rythme régulier. Ma petite sœur reniflait. Ma mère avait les yeux rougis. Quant à moi, sur le matelas j'étais branchée de partout et avait des tubes qui m'injectais sans doute médicaments et eaux. Comment pouvais-je me voir et être moi dans un autre corps ? Je ne comprenais plus... Mon regard se baissa vers le cadavre : ce que j'étais. Mes mains tentèrent de toucher mon visage, mes cheveux, mon corps. Mais elles passèrent dans le vide. Je n'étais rien, j'étais absente... Comme un fantôme.
Soudain les machines s'emballèrent. Les deux médecins commencèrent à s'agiter.-Sortez, ordonne l'une d'elle.
Ma famille se précita dehors. Tout se passa très vite, les docteurs sortirent un défibrillateur. Elles le branchèrent et s'éloignèrent. Je comprenais alors que j'étais en train de partir définitivement... Après trois décharges l'une commença à me faire un massage cardiaque alors que l'autre attendit pour faire le bouche à bouche sans doute. Une infirmière arriva en renfort. Je la vis toucher mon poignet et faire un signe de tête. Les femmes arrêtèrent chacune leurs tâches. Soudain la vérité me frappa : j'étais morte...
Une sorte de douleur se forma dans mon petit corps de fantôme. Je serai dorénavant transparente aux yeux de tous.
Le docteur sortit sur le pas de la porte et secoua la tête. Elle s'excusa et laissa ma famille entrer. Ma petite sœur et ma mère éclatèrent en pleurs. Le regard de mon père commença à s'embuer. Quant à ma grande sœur, elle sembla sans émotion. Elle n'avait jamais été très démonstrative. A cet instant, j'eu envie de les serrer dans mes bras ; mais je ne pus pas, plus. J'eu envie de pleurer. Mais pareil, les larmes ne coulèrent pas.
La porte s'ouvrit à la voler sur Lucas :-Non, dit-il en hurlant. Non, ça ne peut pas être possible !
Sa mère entra après lui :
-Lucas, ça suffit ! Laisse tranquillement sa famille avec elle.
-Tu dois être heureuse, cria-t-il toujours. Tu ne supportais pas de me savoir avec elle !Mon père commença à gronder :
-Arrêter de hurler ! Respecter là bon dieu !
À partir de là, il pleura à chaude larmes. Je rêvais de pouvoir le serrer dans mes bras. Voir mon père pleurer était horrible.
Lucas s'approcha de mon corps sans vie. Il prit ma main et la baisa. Il murmura quelque chose que je ne compris jamais.-------
Coucou,
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A IMP♡SSIBLE L♡VE
Historia CortaAnna et Lucas étaient fous amoureux l'un de l'autre. Ils pensaient vivre éternellement heureux : mais il ne pouvait prévoir le destin ! Et celui-ci n'avait pas l'air de pencher en leur faveur.