L O V E

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Je ne vécus jamais mon enterrement. Après ma mort, ma principale occupation fut de surveiller Lucas. Car mon tendre amour commença à fumer, à sortir avec n'importe quelle nana ou quel type peu sur : juste pour m'oublier (sans doute). Chaque jour j'essayais de le suivre : le matin, juste devant le lycée il prenait plaisir à fumer une petite clope. Parfois, il m'arrivait de faire tomber sa cigarette à peine commencer, ou son briquet. Avec la force mentale, j'arrivais à faire tomber ou déplacer des objets. Mais je ne pouvais pas attraper des choses comme je le faisais avant. Elles passaient à travers moi tout comme les portes ou les murs.

Les jours où je le savais dealer, sur la route je subtilisais son argent. Il était riche, un billet de plus ou de moins...

Parfois je me demandais s'il ne se rendait pas compte de quelque chose... Il semblait toujours triste et perdu. Moi aussi je n'étais pas bien. Je ne pouvais plus le toucher, plus l'embrasser... Pourquoi le destin était-il si cruel ?

Aujourd'hui, alors que je le filais comme à mon habitude. Je le vis entrer dans les toilettes des filles. Intriguée, je le suivis à l'intérieur. Il n'y avait personne à part lui et une pétasse de terminal 3. Ils rentrèrent tous les deux dans les mêmes toilettes. Je pris peur, persuadée qu'ils feraient des choses pas très catholique. Ma frayeur se révéla fondée, ils étaient belle et bien entrain de baiser dans les toilettes du lycée en pleine récréation – pardonnez ma vulgarité – ! Bien que je ne voulusse pas les surprendre dans cette position, j'entrai dans une autre cabine à côté de la leur et les yeux fermés traversai le mur pour aller tirer la chasse d'eau.
Ils s'arrêtèrent en plein milieu dans leur ébats, surprit se demandant qui avait tiré la chasse. La miss prit peur et s'enfuit, mais Lucas, lui, s'écroula en pleur contre la cabine.

Merde me dis-je. J'avais peut-être un peu abusé avec Lucas. J'étais allée trop loin.

-Tu es là ? Demanda Lucas dans le vide.

Me parlait-il ? Non il ne pouvait pas me voir ni me sentir.

-Je sais que tu es là ! Souffla-t-il. Tu me manques beaucoup trop...

Il sembla vouloir poursuivre mais se ravisa. Il essuya ses larmes. Je le pris dans mes bras. Il ne sentit rien, moi non plus. Mais ce geste m'avait apaisée.

-Je sais que c'est toi qui m'empêche à chaque fois de merdé. Au début je ne voulais pas y croire, mais maintenant j'en suis sûr ! Je... Je t'aime ma belle Anna.

Il me mit les larmes aux yeux. – Il aimait m’appeler belle Anna comme mon prénom entier était Annabelle –. Dans le cabinet, j'hurlai que je l'aimais, qu'il me manquait... Mais il n'entendait rien. Alors qu'il s'apprêtait à ressortir, j'eu une idée : j'allais essayer d'écrire avec une sorte de buée que je l'aimais sur le miroir.
Avec toute la persévérance du monde je réussis, et je crus – ou du moins j'espérais – qu'il ait réussi à lire. La journée suivit son court, et il sourit tout au long. Avant qu'il ne rentre chez lui, il fit un baiser dans le vide. Je compris qu'il s'adressait à moi.

-Je veillerais toujours sur toi, lui chuchotais-je.

Il sourit. Il n'aurait pas dû entendre ; ou peut-être ne souriait-il pas pour ça. Mais j'eu la certitude qu'il irait mieux chaque jour.

J'éprouvai tout à coup une sorte de bien-être. Et je la vis.

Cette fois ci, je vis la lumière blanche qui me tendait les bras. J'allais enfin pouvoir reposer en sérénité, en veillant toujours sur mon grand amour.


A IMP♡SSIBLE L♡VE.
Lily ♡

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Coucou ♡
C'était la fin de « A impossible love ». Comme je vous l'avais dis, une toute toute petite nouvelle. J'espère en tout cas qu'elle vous aura plus !
Il y aura un bonus mais pas plus !
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Merci d'avoir lu et n'achiver pas encore l'histoire !
Bisous ♡
Lily ♡

A IMP♡SSIBLE L♡VEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant