Chapitre 14

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Ohayooo les tomates cerises ! Un chapitre sous le point de vu de....

Roulement de tambour je vous en prie,

Giselle!

Alors j'ai une nouvelle nouvelle pour vous. Si vous lisez ça, c'est que vous aimez probablement les shojos et donc j'ai des idées pour une autre histoire! Avec pour thème amour et compétition. Voilà... Si ça vous intéresse je vous informerai de la date de publication.

Bonne lecture les papillons de nuit!

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Précédemment dans le chant de mon cœur :
Chirly avant de s’endormir se souvient à une chose importante pour la suite de sa carrière : un nom de scène… Mais après réflexion, elle ne parvient qu’à penser à Chirane, avec qui elle entretien une relation… particulière est peut-être le mot.

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PDV Giselle :

Que se passerai-il si je vous apprenais qu’hier, avant que le someil ne m’emmène complètement, j’ai entendu la voix la plus fabuleuse au monde ? J’ai reconnu la mélodie, elle venait de « brother heart ». Ce dessin animé que tous les enfants adoraient, moi comprise.

C’était… un son spectaculaire. Loin des bruits fracassants et assourdissants, loin des voix musicales entretenues… Cette voix là, elle glisse dans vos oreilles, vous pénètre profondément, atteint votre cœur et saisit votre âme. Ensorcelée, j’ai été ensorcelée par cette voix, noyée dans cette mélodie. Comme si pour la première fois, je vivais. Je vivais à tous les sens du terme. J’ai vécu des sensation émotionnelles ainsi que des émotions sensationnelles.

C’est comme si, mon esprit était tombé dans un gouffre. Plouf dans un gouffre sans fin, sans fond. Plongeons dans l’eau en douceur et me voici toute embrasée.

C’est comme si, j’étais tous les éléments. Terre, eau, feu, air… tous regroupés en moi.

C’est comme si l’infini et le néant se confondaient en moi.

C’est comme si, le temps et l’espace n’existaient plus, qu’il n’y avait que moi et cette douce voix pénétrante.
Je ne savais pas quand cela avait commencé, ni quand ça avait fini, la seule chose que j’ai perçu, c’est ce goût amèrement sucré d’une rancœur amoureuse.

Mais maintenant, maintenant que je suis éveillée, je me dis que tout cela n’est pas possible et révèle d’une magie miraculeuse, alors, j’en conclu que ce n’était qu’un rêve, le fruit juteux de mon someil imaginaire.

Je finis par mettre la flemme de côté et me lève. Il est six heures du matin, l’heure idéale pour aller se muscler un coup.
Je ne prends pas la peine de me laver, je le ferais après le sport et enfile mon jogging gris. J’attache mes cheveux de couleur grise et prend un sac à dos.

Je me dirige vers l’aile de danse. Hier, lorsque je l’ai visitée, j’ai été aux anges. C’est le paradis au sens propre ! Ce qui m’intéresse le plus, c’est les salles regorgeantes d’équipement. Tout ce qu’il faut pour moi qui ai temps besoin de dépenser de l’énergie.
J’entre dans le vestiaire vide à cette heure-ci pour déposer mes affaires et sans plus torturer ma patience (très limitée) j’entre dans la pièce.
Je savais que cet endroit était grand mais… de là à avoir la salle pour moi seule… Je dirige mes yeux sur les murs et vois l’heure. Il est déjà six heures vingt-six.

Je parie qu’il n’y à que des endormis par ici… la preuve !

Sauf qu’au moment où je pense ça, j’entends le battant de porte s’ouvrir puis se claquer.

Bon… une personne de plus c’est déjà ça… je continue de courrier sur le tapis roulant. Pas envie de tomber juste pour voir la personne qui vient d’entrer…

Mais elle vient elle-même devant moi.

C’est un garçon. Youpi. Je le passe au scanner. Cheveux… rouges en bataille.... Okkkk. Bref, passons à la suite. Il n’a rien de très surprenant. Les sourcils bruns, certainement sa couleur d’origine, yeux noirs, silhouette robuste, de plus petite taille que moi (ce qui m’amuse beaucoup, d’être plus grande que ma plupart des garçons). Tout ce qui le rends joli ce sont ses joues rebondies. J’adore les grosse joues !

Après qu’on ait fini de se reluquer l’un l’autre, il est le premier à prendre la parole :

-Tu dois être nouvelle non ? J’ai l’habitude de toujours venir, je ne t’ai jamais vue. En tout cas, tu es drôlement courageuse comme fille pour t’aventurer par ici en ces moments…
- Mhhhhm… Ce serait cool si tu ne me regardais pas de cet angle d’accord ? Je suis persuadée qu’on pourrait être de très bon amis si tu arrêtais de me voir en fillette frêle et fragile. Je ne SUIS pas une fille !

Il rigole puis m’interroge, pour me faire plaisir ou juste pour satisfaire sa propre curiosité :

-Bah, t’es quoi alors ?

-Moi ? Je suis Giselle. Juste Giselle.

-Très joli. Moi c’est Irone. De la classe de danse. Enchanté.

-Moi de même à une condition. Que tu connais évidemment. Et… moi aussi je suis maintenant de la classe de danse.

Nous passons les deux heures suivantes à découvrir les machines et à les essayer ensemble.

Mais nos chemins se séparent devant les vestiaires (encore heureux…). Je me lave puis me change rapidement et sort.

Je regarde l’heure sur mon téléphone et voit qu’il est même pas neuf heures. Je pense à Chirly et me dit qu’elle doit encore dormir cette marmotte. Marmotte à qui je me suis bien attachée d’ailleurs !

Je me permets donc de déambuler dans les vastes et nombreux couloirs de l’académie. Ils sont si ravissant. Quand je pense que les parents de mon amie sont les responsables de tout ceci…

Cependant, un tableau d’annonces pleins à craquer attire mon attention. Je m’approche et regarde. Pleins d’affiches. Concours, concert, annonce en tout genre,… Tous ces papiers colorés me séduisent et je les prends tous en photo, avec la ferme intention de trier tout ces belles choses et m’y inscrire. Tiens… je vais aussi forcer Chirly haha ! Je suis sûre qu’elle n’y penserai même pas toute seule. Elle qui n’est présente qu’en raison de ce « Amaury », je ne crois pas quelle prenne une initiative de ce genre sans l’aide de quelqu’un (moi par exemple hihi).

Une en particulier est faite pour elle : une audition pour une tragédie. Mais pas n’importe laquelle, je ne suis pas stupide non plus… Une tragédie musicale, tel qu’ils l’appellent. Je voudrais tellement que Chirly soit acceptée… rien que pour un rôle de second plan… ce serait déjà bien avec sa timidité… Ce serait déjà ça non ?

Je balade mes yeux sur les autres affiches, une mani’ irrécupérable chez moi. Fête d’accueil pour les nouveaux aujourd’hui, prochain défilé de mode, en l’honneur d’une élève qui deviendra la mascotte d’une marque de vêtements féminins,…

Je regarde le plus important, les événements imposés à toutes les classes réparties sur l’année. Il y en a temps que je remercie mon téléphone de posséder un appareil. Je lirai ça de plus près ce soir !

En attendant, je dois prendre soin de ma Chirly et veiller à ce que ce crétin d’Amaury ne lui fasse pas trop de mal. Car je sais qu’avec lui, elle ne pourrait même pas rêver de s’en sortir indemme… Mais elle a encore plus : l’espoir qu’il veuille d’elle et que tout ce passe bien. Quelle drôle de fille… Elle n’est pas du tout consciente de ce dans quoi elle s’aventure, comme une enfant naïve et innocente…

Sérieux, elle mérite mieux que ce connard (permettez le mot) qui lui cramera le cœur et lui fera bouffer les cendres… Je me dois de la protéger au maximum contre lui, même si je dois mettre mes talents de boxeuse en pratique !

Le chant de mon coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant