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Caca

Bonne rentrée
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Il y avait encore un peu de lumière chez Jimin alors que sa maison était étrangement obscure comme vide de vie.
Son regard deriva vers le haut de la maison, à l'étage, là où dormais Jimin, il ne pouvait l'oublier
Jimin
Soudain, il se mit à douter, pourquoi avait-il fait se voyage sur un coup de tête ? Comment pensait-il que Jimin allait bien pouvoir réagir ?
La noirceur de la nuit sombre devint alors oppressante.
Les bruits de battement d'ailes des moustiques du lampadaire au dessus de lui raisonnaient dans un vacarme insupportable.
Le doute était apparu devant ses yeux fatigué et semblait se propager dans tout son être.
Ce n'était pas un simple doute de savoir s'il existait
Je pense donc je suis
Il n'était plus question d'existence
Il n'y avait que lâcheté.

La route, le trottoir, chaque maisons voisines qu'il avait passé son enfance à voir, ne semblaient désormais que lui rappeler son état de personne infâme..
Comment réagirait Jimin ?
Avait-il fait le bon choix 5 ans auparavant ?
Dire qu'il ne regrettait pas serait un mensonge, mais il ne pouvait qu'essayer de se convaincre qu'en s'éliminant lui même du tableau, il avait permis à Jimin de vivre.
De créer une famille
D'aimer
Et de chérir
Jusqu'à ce que la mort nous sépare

Mais il doutait encore,
Se rappelant qu'il était parti sur un coup de tête et qu'il avait agit sous la peur, l'angoisse, lâcheté, égoïsme; par amour..

Chaque éléments du paysage devenaient soudain plus intéressant a observer que la maison en face de lui qui semblait le fixer.
Puis, la lumière du lampadaire clignota ce qui fit l'effet d'un déclenchement dans sa tête embrumée.
Il était temps d'agir, temps de faire face, t'en d'assumer ses erreurs et de voir ce qu'était devenu Jimin..
Il avait du l'oublier

Doucement ses articulations er ses muscles se mirent en route en même temps, et bientôt tous son être marcha de lui même.
Le coeur battant, la bouche pâteuse, son sang semblait circuler à mille a l'heure et il entendait dans sa tête chaque pulsations, chaques millilitres de sang projeter dans tout son corps.
Il brûlait d'une passion grecque, tel Phèdre, ses organes semblaient brûler.
Terrifié, il se retrouva plus vite que prévus devant la porte sombre, à peine éclairée par la lumière de la rue vide.
A quelque centimètre de la porte, il éleva sa main dans les aires, sans finifine n'en déplaise à Zola, mais il le fit pourtant avec la même beauté et grandeur d'âme que Goujet.
Quelque seconde de suspens, seule la vent dans les oreilles, les regrets qui siffle..
Aucun retour en arrière.
Misérable, il était beau
Zola l'aurait appelé gueule d'or, il était amoureux, ouvrier ou oublier du désir il se sentait soudain étouffer.
Quelques coups, la sentence venait de sonner, comme les coups d'une piece de théâtre.
Sa main frappa la surface, tremblant, il ne pouvait plus fuir, terrifié, il ne pouvait plus s'échapper.
Pas un bruit, autour de lui seulement l'écho du sang dans ses veines.
Un bruit de clés, puis un son de poignée,
Puis une lumière chaude et accueillante, un foyer
Un verre qui tombe au sol
Un éclat assourdissant, comme un appel au secours, comme le résultat de toutes ses larmes et lamentations
Des cris silencieux
Des promesses détruites

- Oh mon dieu

Il ne s'attendait pas à voir cette vision s'offrir à lui. .

Jeu d'enfant {Jikook} (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant