XVI Une nuit mouvementée

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Une fois arrivés, nous nous précipitons sur l'allée, il ouvre la porte en vitesse et la referme aussi rapidement. Nous nous rendons à l'étage, c'est alors que l'homme me plaque sauvagement contre le mur du couloir, puis il dérobe mes lèvres, sans prévenir. Je pousse un léger gémissement de surprise, me laissant cependant faire. Alors qu'il continue de m'embrasser, j'enroule ma jambe autour de la sienne et passe mes mains sous son vêtement. Il se déplace jusqu'à l'autre mur et pousse la porte de sa chambre. Tout en ne le lâchant pas, je jette mes chaussures dans un coin de la pièce, il en fait de même. Avec habilité, il enlève mon haut et serre mon buste contre le sien. Il se met à embrasser mon cou, tandis que je défais les boutons de sa chemise, un par un, avec une dextérité incroyable. Après nous être encore un peu aidés mutuellement, nos peaux se touchent enfin, et nous glissons sur le lit. Ma main droite prend la sienne, tandis que mon autre s'accroche de toutes ses forces à la tête de lit. Je ferme les yeux alors que les lèvres de l'homme s'abattent à nouveau sur les miennes, et que ses doigts se baladent de mes côtes à ma cuisse. Il laisse, de temps en temps, entendre un léger éclat de voix, grave et suave, ce qui a la particularité de me faire un effet fou. Le plancher craque un peu, alors que je fais appel à mon endurance légendaire, restée légendaire un peu trop longtemps, ayant trouvé capable de la contenter, même si c'est éphémère. Il est trois heures du matin lorsque le téléphone du brun sonne, il se force à répondre, d'une voix saccadée nous trahissant un peu, me tenant contre lui. Il s'agit de son frère, lui, Lucy et Pablo s'apprêtent à prendre un taxi. L'homme me regarde  en mordant ses lèvres puis sourit.
" Nous avons encore un peu de temps devant nous. "
Finit-il par me dire en reprenant nos baisers et étreinte passionnés.

Mr AnsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant