Hannibal PDV
Il n'avait pas vu Will dernièrement. Il n'y avait aucune raison pour qu'ils se revoient, mais Hannibal se trouvait à avoir le manque de ces rendez-vous. S'il avait pensé qu'essayer d'envoyer Will à un autre psychiatre aurait diminué ses sentiments envers ce parfait homme brisé, il n'aurait pas été aussi mal. Il lui manquait et ça le rendait fou de ne pas le voir. Hannibal devenait agité et tendu. Son unique consolation était Alana. Elle continuait de lui donner des nouvelles de Will, quoi que ce qu'elle lui disait l'inquiétait.
Tout d'abord, il avait semblé qu'il s'ouvrait à elle. Il avait tellement envie de parler et d'avoir de l'aide. Il y avait quelques améliorations. Will avait arrêté de se mutiler.
Mais récemment, ça recommençait à aller mal. Alana avait vu de nouvelles cicatrices sur son bras.
"Dis m'en plus Alana."
"Je t'ai déjà dit tout ce que je savais. C'est exactement mon point, Hannibal. Je n'en sais pas plus à propos de Will. En parlant de ça, tu as parlé avec Frederick?"
Intérieurement, il maudit Alana. C'était une manière douce pour changer de sujet. Il força un sourire, "Je l'ai fait, je lui dois une faveur, bon, nous verrons."
Au début, c'était timide. Doucement, lèvres sur lèvres. Une paire de lèvres commençant à s'entrouvrir. Les baisers étaient plus désordonnés qu'au début. Hannibal pouvait sentir Will sourire contre sa joue pendant qu'il mordillait sa mâchoire. Lentement, il retrouva son chemin vers les lèvres de Will. Ses lèvres pressées contre les siennes, leurs langues se cherchant.
Ayant besoin de respirer, Hannibal se retira. Pour au final être en manque des lèvres de Will.
Ils étaient si proches, leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Il pouvait sentir la chaleur, la respiration hachée du jeune homme. Avec sa tête légèrement relevée, Will avait son regard fixé dans les yeux d'Hannibal. Hannibal tressaillit, passant sa langue sur ses lèvres. Le regard de Will s'abaissa sur les lèvres du plus vieux qui étaient entrouvertes. Il regarda à nouveau les yeux marrons d'Hannibal et lécha inintentionnellement les siennes. Hannibal se pencha et les mains de Will se posèrent sur ses joues et il embrassa passionnément Hannibal. Après ce qui leur semblait une éternité, Hannibal sentit des dents sur sa lèvre inférieure. Il rit silencieusement, se recula afin d'avoir une meilleure vue sur le visage de Will. "As-tu essayé de me mordre?" Will rougit, magnifiquement selon l'opinion d'Hannibal. Embarrassé, Will détourna le regard et acquiesça de façon discrète.
Ne voulant pas que ça se finisse, Hannibal se pencha et délicatement et prudemment pour ne pas effrayé Will, mordit dans la gorge pâle de Will. Il y avait un petit tatouage noir glissant le long de son cou. Hannibal suça jusqu'à ce qu'il entende Will gémir. La main de Will agrippa les cheveux d'Hannibal. Reculant, le psychiatre plongea de nouveau dans ces profonds yeux océans. Après avoir donné à Will un rapide baiser sur les lèvres, il dit, "Bon, je viens de le faire."
L'embrassant toujours, Hannibal commença à explorer le corps de Will. Son homme parfait gémit.
Le gémissement se transforma en un bruit aigu. Quelque chose sonnait.
Hannibal ouvrit ses yeux. Il regarda son horloge, il était 7h du matin. Il avait encore rêvé. Embarrassé, il se leva et frotta ses yeux. Arrête de rêver de lui comme un adolescent en pleine crise hormonale.
Hannibal se fit le petit déjeuner et s'assit à la table de la cuisine. Aujourd'hui, il n'avait qu'un seul rendez-vous avec un patient, à 9h.
Après avoir préparer le petit dîner et l'avoir mangé, Hannibal essaya de faire quelque chose de raisonnable mais échoua. Alors il se fit un thé et lut le journal. Mais avant même qu'il ne finisse de lire, il le rejeta quelques secondes plus tard, incapable de ne pas penser à Will et à ses rêves. La seule chose dont il était capable maintenant était de transférer ses pensées en art. Il alla dans son bureau et commença à dessiner. Il dessina Achilles pleurant la mort de Patroclus. Leur histoires était sa pièce de mythologie Grecque préférée. Dans son opinion, c'était une histoire sur le véritable amour. Un amour si fort, il survivrait malgré la mort. Inconsciemment, Hannibal avait dessiné Will dans le rôle de Patroclus, étant incapable de sortir le visage de Will de ses pensées. Le beau visage de Will, avec ses profonds yeux bleus et ses putains de fossettes... Il avait perdu du temps, parce que quand il regarda l'horloge, il était 18h. La sonnette retentit. Hannibal se leva de son bureau, laissant le dessin terminé de lui et Will comme Achilles et Petroclus. Il se demanda qui était là, il faisait déjà nuit et il n'avait pas de rendez-vous aussi tard.
Il ouvrit la porte. Un chien cogna sa jambe en entrant.
"Désolé." Murmura Will en regardant ses pieds. Il resta debout devant la porte et semblait- pour le malaise d'Hannibal qui le ressentit comme des coups de poing- misérable.
"Je n'aurais pas dû... Je devrais partir... ehm." Commença Will, mais Hannibal le coupa. "Bien, entre."
VOUS LISEZ
Just Another Hannigram {AU}
Fiksi PenggemarPunk! Will~ jeune, instable, brisé~ est envoyé chez un psychiatre, un certain Dr. Hannibal Lecter. Quand les sentiments suscitent, les choses se compliquent. Non, ça ne se complique pas réellement. C'est plus comme une combustion lente, si lente...