A Really Nice Morning

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Hannibal PDV

Hannibal se réveilla, sentant un poids sur ses jambes et sur son épaule droite. Sans ouvrir ses yeux, il prit une profonde inspiration. Ça sentait le chien et l'après rasage bon marché. Mais malgré cela, Hannibal pouvait sentir autre chose. De plutôt faible. Ça sentait comme la mer et le bois. Ça sentait les longues promenades à côté de la mer, les profondes discussions, l'insécurité. Ça sentait Will Graham. Prenant une autre inspiration, Hannibal sourit. Il avait inhalé le parfum de Will. Il n'avait jamais rien senti d'aussi bon.

Quelque chose remua contre son torse. Hannibal ouvrit les yeux. Will était couché avec sa tête sur son torse, un bras autour de sa taille et il s'accrochait à lui. Il portait seulement un boxer- celui d'Hannibal- et le pull rouge du plus vieux qui était trop grand pour lui. Sa respiration était lente et il était toujours endormi. Sa chaleur réchauffait le côté droit d'Hannibal. Cela expliquait le poids sur son épaule droite.

Hannibal regarda ses pieds. Ah cela explique pourquoi mes jambes semblent si engourdies. Le chien de Will dormait là, collé à elles.

Ce n'est pas très professionnel. Il referma les yeux et soupira. Il ne pouvait pas se lever sans réveiller le chien et Will. Et évidement, il ne voulait pas le faire. Ce n'était pas si inconfortable. En fait c'était vraiment bien. Hannibal sourit quand Will marmona quelque chose d'intelligible dans son sommeil. Oui, c'était vraiment bien, vraiment vraiment bien.

Il tourna un peu la tête et il fourra son nez dans les boucles de Will. Il frissonna et Hannibal ne put s'arrêter de sourire. Lentement, il se rendormit.

Will PDV

Il fut réveillé par un bruit. Il entendit Winston faire le tour de la pièce. Il avait probablement faim et voulait que Will se réveille et le nourrisse. Will sourit à la pensée de Winston. Il ouvrit ses yeux et s'assit. Will remarqua l'homme à côté de lui seulement maintenant. Omg, j'ai dormi sur mon psychiatre. Enfin ex-psychiatre puisque maintenant son psychiatre était le Dr. Bloom. Oh merde, j'ai dormi sur le Dr. Lecter. J'AI DORMI SUR LE DR. LECTER.

Le Dr. Lecter remua et ouvrit ses yeux, tombant sur Will en train de le fixer. Super timing. Will rougit et déglutit, incapable de parler. Ils n'arrêtèrent pas leur jeu de regard. Les secondes passèrent ainsi que les minutes. Soudain Winston aboya, les ramenant à la réalité. Le Dr. Lecter s'assit abruptement et déclara l'évidence, "Je pense que ton chien a faim."

"Son nom est Winston." Murmura Will, toujours incapable de retrouver sa voix normale. Putain, pourquoi est-ce que tu murmures.

Ils n'avaient pas encore arrêter leur jeu de regard et avec le Dr. Lecter assis, leurs visages étaient vraiment proches; à quelques centimètres l'un de l'autre. Et Will était vraiment conscient de ce fait. Il déglutit et humidifia ses lèvres. Sans savoir ce qu'il allait vraiment faire, il se pencha et brisa leur jeu de regard pour admirer les lèvres d'Hannibal. Hannibal n'avait pas bougé, il ne s'était pas rapproché mais pas non plus éloigné. Will pouvait sentir le souffle d'Hannibal sur son visage. La respiration de son ex-psychiatre devint plus rapide. Rassuré par cela- et il ne savait pas d'où il prenait cette soudaine confiance en soi- Will se rapprocha encore. Son regard retourna dans ces yeux marrons.

"Nous ne devrions pas." Murmura Hannibal et il diminua la distance entre eux. Presque timidement, il goûta aux douces lèvres de Will pour la première fois. Ils fermèrent leurs yeux pour sentir le touché de leurs lèvres plus intensément.

Will se pencha encore plus vers Hannibal, écartant ses lèvres pour que le plus vieux puisse explorer sa bouche. La main gauche d'Hannibal vint vers la tête de Will et aggrippa quelques boucles foncées. Le baiser s'intensifia quand la langue d'Hannibal commença à explorer la bouche de son ancien patient.

Prudemment, Hannibal poussa Will sur le lit, sans se séparer de lui. Ce qui laissa la chance à Hannibal de se mettre au dessus de Will. Maintenant, il ne sentait plus seulement les lèvres de Will mais aussi tout son corps.

En manque d'oxygène, ils se séparèrent. Pour recommencer le baiser après seulement quelques inspirations. Will mit ses bras autour du torse d'Hannibal et dans le feu de l'action, il mit sa jambe droite entre les cuisses d'Hannibal. Ce geste audacieux fit déglutir Hannibal et il sourit à son magnifique homme.

"Quel garçon audacieux tu es." Hannibal sourit avant de réembrasser Will avec une urgence fiévreuse. Will commença à gémir sous son ex-psychiatre. Cela sembla le retourner encore plus car Hannibal glissa ses mains sous le pull rouge et sa main gauche alla près de l'épaule de Will pendant que la droite trouva l'élastique du boxer que Will portait.

Will souffla à ce touché et déplaça ses lèvres de la bouche d'Hannibal à sa mâchoire qu'il grignota, jusqu'à son cou. Suçant et mordillant le cou d'Hannibal, Will eut la réponse qu'il voulait. Hannibal grogna de plaisir.

Sa main droite chercha plus profondément, touchant finalement la bite de Will. Will gémit bruyamment contre le cou d'Hannibal. La sensation du touché d'Hannibal traversa tout son corps. Ses propres battements de cœur devinrent plus rapides et ses pupilles se dilatèrent. Les yeux marrons d'Hannibal semblèrent être noirs avec une petite lueur de lumière rouge, brillants de luxure et de désire.

La sonnette de la porte retentit.

Hannibal PDV

Hannibal se figea, une main sur la bite de Will et l'autre aggrippant son épaule. Ses lèvres contre la joue de Will. Will s'était aussi arrêté, mais respirait toujours difficilement contre le cou d'Hannibal. Respiration qui dit à Hannibal de rester et d'ignorer la sonnette. Le souffle saccadé de Will contre la peau sensible de son cou fit accélérer son pouls encore plus. Ignore la sonnette et continue. Mais cela serait terriblement impoli.

Hannibal s'écarta de Will et sortit du lit. Regardant Will qui était transpirant et haletant. Il se pencha et embrassa rapidement ses lèvres. Puis, il sortit de la chambre et descendit pour ouvrir la porte.

Sur son chemin, il remit ses habits en place, son pantalon et son pull dans lesquels il avait dormi.

Après avoir pris une profonde inspiration pour remettre ses émotions en ordre et avoir calmé son pouls, il ouvrit la porte de la maison.

C'était Alana. Elle semblait perturbée. "Will a disparu." Dit-elle avant qu'Hannibal n'ait eu la chance de lui dire bonjour. Sans demander, elle entra et se tourna vers Hannibal. "Ses parents m'ont appelés, ils ne savent pas où il est, ils sont si inquiets et... putain, c'est un peu contagieux."

Elle semblait être prête à pleurer. Avec le dos de sa main, elle frotta ses yeux. Mordant ses lèvres, elle essaya de se calmer. Mais ça ne fonctionna pas; quand elle recommença à parler, sa voix se brisa, "Je ne sais pas, j'espérais que tu saches où il pourrait être, peut-être même qu'il t'a appelé. Il semblait t'appréci-." Soudain, elle s'arrêta et fixa quelque chose sur le cou d'Hannibal.

"Est-ce que ce sont des suçons?" Ses yeux se plissèrent un peu, espérant que ce n'était pas ce à quoi elle pensait.

"Quoi? Non... non." Hannibal secoua la tête. Oh, pour l'amour de Dieu.

Just Another Hannigram {AU}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant