Every day is a new beginning

9: Des idées noires ...

- Je ...., parviens-je à dire au bout de quelques minutes de silence.
- Ne me dis pas que...., murmure t-elle à son tour.
- Entre.
Jennifer entra un peu gêné tout comme moi. Nous nous asseyons sur le grand divan. Et nous nous fixons.
- Je suis vraiment désolé... je ne voulais pas te balancer à la figure. Je pensais que tu étais... la femme de chambre... avoue t-elle honteusement.
Je ne pu m'empêcher de rire. Elle me regarde un peu déstabiliser. Je vois bien qu'elle est gentille.
- Tu l'aime vraiment ?, me demande Jennifer un peu mal à l'aise.
- Oui., dis-je quelques instants plus tard. Et toi ?
- Oui.
Nous nous regardons puis je vois une larme s'écrouler sur sa joue.
- Je refuse de le laisser tu comprend !? Je l'aime et j'ai pas envie qu'il me quitte !, s'écrit-elle.
- Je comprends mais...
Sans que je puisse comprendre se qui se passe, Jennifer me balance de l'eau au visage. Je me lève instantanément.
- Écoute Jennifer, j'ai voulu être patiente et te traiter comme il le fallait mais toi aussi tu dois comprendre !, m'énerve-je lentement.
Soudain, la porte s'ouvre sur Karen qui posa une main sur sa bouche sûrement surprise. Puis Bradley les bras chargés de course. Il lâcha le gros et s'approche de nous.
- Qu'est-ce que tu fou là ?, demande Brad à Jennifer.
La jeune fille le prend dans ses bras. Je ne dis rien. Karen passe sa mosans mon dos puis me fais diriger vers une chambre. Elle me prend dans ses bras encore une fois puis parti. Je m'allonge et m'endors avec un sentiment que je n'ai ressenti qu'une seule fois... J'ai le cœur qui se brise en mille morceaux.

~ Deux heures plus tard ~

Je sens quelque chose m'encercler. Des bras musclés. Des bras que je connais.
- Écoute moi bien Victoria. Je t'aime toi et toi seule d'accord !? Jennifer, c'est du passé.
- Je sais mais elle m'a fait de la peine...
- Ce qui prouve que tu es une personne exceptionnelle. Ma belle..., dit-il.
Je lui souris. Non, je ne lui en veux pas et de toute façon, il n'y a aucune raison pour cela. Je pose délicatement mes lèvres sur sa joue. Il sourit à son tour puis nous nous levons pour aller manger. Karen nous regarde descendre en souriant. Brad me tient ma main que je tiens fermement.
- Je ne reste pas veux vous pour manger, je vais voir une amie., nous annonce Karen.
Elle prend ses affaires puis s'en alla.

~ Éclipse de deux semaines ~

- J'espère vraiment que ma mère sera contente de me revoir., dis-je un peu stressé.
- Tu sais bien que oui ! Depuis que nous sommes à New York, elle n'a pas cessé de t'appeler !, s'exclame Brad.
Voila trois semaines que nous sommes ensemble et deux semaines que nous sommes aux USA. Nous nous sommes éclaté ! Jennifer n'est pas revenue, Karen a été un amour et Bradley a été aussi très gentil envers moi. Nous venons de descendre de l'avion. J'ai vraiment beaucoup aimé l'Amérique et ça m'a changé les idées. Ma mère a pris de mes nouvelles se qui me prouve qu'elle tient à moi. J'aperçois ma mère et Julia. Je ne me précipite pas pour autant. Nous arrivons enfin à leur niveau. J'embrasse ma famille quand je vu une personne inattendu. Dylan est là, un grand sourire aux lèvres.
- Qu'est-ce que tu fais là ?, m'empresse-je de lui demander.
- Je viens voir ma meilleure amie pourquoi ?, rétorque t-il, l'air malin.
Je le regarde septique en repensant aux paroles qu'il m'avait dit deux semaines plus tôt. Dylan sourit de toutes ses dents.
- Et je voulais accompagner ma petite amie., finit-il en passant son bras autour de ma sœur qui rougi.
Quoi ? Sa petite amie ? Je sert mon point. Comment ose t-il sortir avec ma petite sœur alors qu'il m'avait fait des avances ? Je ne suis pas jalouse, loin de là ! J'aime Bradley mais je n'ai peur pour Julia. Comment a t-elle pu lui pardonner ? Je prend Dylan par Le Bras et l'attire plus loin.
- Ma sœur n'est pas un jouet. Si tu penses que je vais te laisser t'amuser avec elle, tu te met le doigt dans l'œil ! Tu fais ça pour te venger ?, m'agace-je.
- Du calme. Quand tu as refusé de sortir avec moi, je n'étais pas triste. Je me suis rendu compte que Ce n'est pas toi que j'aimais mais Julia.
Il a l'air sincère. Il me sourit puis repart en direction de notre petit groupe. Mais Bradley n'y était plus.
- Où est-il ?, demande-je à ma mère.
- Il est parti sans rien dire ...
Il est jaloux. Je n'ai pas le temps pour sa jalousie maintenant. Je veux passer du temps avec ma mère.

~ Une heure plus tard ~

Je prend mon téléphone et appelle Brad. J'espère qu'il répondra...

- Allo !!!??, m'écrie-je.
- Qu'est-ce que tu veux Victoria ?, dit-il froidement.
- Pas la peine de me parler comme ça tu sais ! Il ne s'est rien passé. Je voulais juste ...
- Arrête. C'est bon arrête de chercher des excuses. Je sais que tu l'aime.
- Mais tu délires complet Bradley ! Laisse moi m'expliquer !
- Mais ça ne sert à rien j'ai pas envie de t'écouter...
- Moi, je t'ai écouté quand Jennifer est apparue dans notre vie !
- J'en étais sur ... Aller c'est bon tu m'as saoulé.
Et il raccroche. Pourquoi il est comme ça ? Il ne me fait pas confiance ? Je lui ai fais confiance pour Jennifer ! Est-ce qu'il m'aime vraiment ? Toutes ses questions auxquelles aucune réponse ne survient.... Ma mère me sert dans ses bras. Je ne le suis même pas rendu compte que je pleurais. Je suis tellement déçu...

Pdv Bradley :

J'ai raccroché. Je sais que j'ai fais une grosse connerie mais mon père m'a tellement énervé que je ne réagis pas correctement. Des que j'étais arrivé, il m'a foutu une claque. Il faut dire que j'étais parti sans prévenir mais j'estime que je lui dois rien. Tient, en parlant du loup ...
- Bon, Bradley. Il faut qu'on parle sérieusement., déclare mon père d'un ton solennel.
- Vas-y je t'écoute.
- Tu dois arrêter de te comporter comme ça ! Disparaître sans prévenir, mal parler à tes parents ...
- Jeanne n'est pas ma mère !
- Elle est ta belle mère ! Tu es donc sous son autorité !
- Je pense que ce n'est absolument pas le moment qu'on discute. J'ai 18 ans. Je suis majeur...
- Dégage. Tu as 18 ans ? Très bien. Sors de chez moi. Ce n'est plus ta maison puisque que tu te résignes à me répondre !
Il ne fallait m'en dire plus. Je dis ma valise en deux minutes plus un sac de voyage, je fis un grand sourire hypocrite à mon père et je parti, direction la cabane.

Pdv Victoria :

Ça fais maintenant deux heures que j'ai arrêté de pleurer. Je me suis mise dans un tel état ! Je suis passé de la tristesse à la colère. J'espère vraiment que c'est juste un rêve. Ou plutôt un cauchemar. Bradley n'a pas rappelé. Ni envoyé de message. Au fond, c'est mieux. Mais je voudrais que tout s'arrange. Que rien ne se soit passé à l'aéroport... Je m'endors, des idées noires en tête...