September, 1st 1939

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Élise, ma chère Élise,

Je t'écris ces doux mots en ce soir de pleine lune, pour que tu saches que cela m'est impossible de t'oublier.
J'ai essayé pourtant cela fait maintenant plusieurs jours que je me bats contre mon cœur pour ne pas t'écrire une lettre, pour ne pas te faire parvenir mes sentiments.
Je sais bien que cela est impossible, tes parents ne m'offriront jamais ta main.
La main d'une ravissante​ jeune fille de bonne famille ne pourra jamais, o grand jamais n'être donnée à un pauvre ouvrier.
Cependant je garde précieusement au fond de mon coeur le souvenir de ce magnifique été que nous avons passé tout les deux, cet été qui fut plus magique que jamais je n'aurais pu le rêver.
Élise, ma belle Élise, j'espère de tout mon cœur que tu prendras seulement la peine de porter de l'attention aux sentiments que je te porte, je ne te demande pas de répondre à cette lettre mais je te demande d'y prêter attention, je t'en pris.
Il fait froid ici, le temps est mauvais. Comment c'est l'ouest de l'Angleterre ? Te plaît-tu à Oxford?
Je m'excuse si ma lettre est confuse, je n'ai jamais fait ça, écrire pour une fille. Je n'ai jamais ressenti des sentiments tel que cela Élise, seule toi est parvenue à me faire aimer.
Mes sincères sentiments,
Tom.

Lettres à ÉliseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant