Souvenirs ? Non. Douleurs profondes.

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Ça vous est déjà arrivé de ne plus savoir qui sont vos amis ? De ne plus avoir confiance en vous et aux personnes autour de vous ? Ça vous est déjà arrivé ?
Ça vous est déjà arrivé de sourire pour éviter les questions et de pleurer jusqu'à en avoir le souffle coupé à peine être entré dans votre chambre ? D'être traité de tout les noms, d'être rabaissé, ça vous est déjà arrivé, à vous ? Moi ça m'est arrivé, beaucoup trop de fois, sans aucune raison. J'avais cette impression d'être plus bas que terre, de ne servir à rien, d'être un poids et de déranger. J'avais l'impression d'être nulle, et de ne rien savoir faire. On me regarder bizarrement.
Je demandais à ma mère "dis moi, pourquoi ils me regardent comme ça ?" ; "Qu'est ce que j'ai fais pour qu'ils s'acharnent tous sur moi ?".
Je lui sortais de ces phrases horrible "Je n'y arrive plus mam's, j'ai mal, on me fait trop de mal."
Je n'arrivais même plus à lâcher une seule larme, pourtant si vous auriez vu comme j'étais bouffé de l'intérieur.
Tout était vide en moi, maintenant je me suis forgé un caractère, qui n'est que façade.
Je n'ai jamais été méchante, on m'a juste durcis.
Mais je n'ai pas guéris de toute mes peurs. Je guette toujours ce moment où mon coeur va pincé et ma poitrine se serrée, où je vais me sentir seule.
Je ne veux plus me redemander "Pourquoi on me fait subir tout ça ?" Je ne veux plus savoir si j'ai fais des erreurs ou non, tout le monde en fait. J'en ai marre de mes regrets. J'suis à bout de ces souvenirs qui me rongent.
J'en ai eu marre de me demander comment faut-il que je sois pour être appréciée, car je n'ai jamais voulu être comme eux, ils sont tous pareils et ont tous beaucoup trop de fierté et de méchanceté.
J'en avais assez de m'infliger tant de souffrances, jusqu'à en manquer de crever.
Beaucoup trop de personne m'ont tuer le coeur, m'ont niqué cette confiance que j'avais en moi.
Alors, quand je suis seule je traîne mon coeur lourd, vraiment trop lourd pour moi et je m'enfonce beaucoup trop profondément dans mes peines cachées.
Et à ce moment là, je comprend que l'on ne guérit pas de tout.

Une âme perdue Où les histoires vivent. Découvrez maintenant