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3 juillet 2017, Hôtel NY, 10h30

PDV Shawn

— Sérieusement, les mecs, vous devriez pas faire ça...

— Relaxe, Shawn. C'est pas comme si elle pouvait nous faire quelque chose.

J'étais dans la chambre que je partageais avec Jox et Shawny. Cash et Hayes avaient eu la brillante idée de réveiller Shawny avec un seau d'eau glacée pour "se venger" des surnoms qu'elle leur avait donnés. J'avais beau leur dire que c'était une très mauvaise idée, ils m'avaient totalement ignoré. Nash tenait le seau, l'eau froide et les glaçons fondant lentement.

Nash s'approcha du lit de Shawny en silence, essayant de ne pas la réveiller, et renversa le contenu du seau sur elle. Elle se redressa d'un coup, poussant un cri qui réveilla Jox, qui dormait paisiblement. Cash et Hayes éclatèrent de rire tandis que j'observais la scène, les bras croisés, les sourcils froncés.

— Courez si vous tenez encore à vos couilles, leur conseillai-je.

Les trois rigolards continuèrent de rire, pensant que Shawny ne ferait rien. Mais en voyant l'expression de Shawny, ils comprirent que ça allait très mal tourner. Ils commencèrent à courir, pressés de se mettre à l'abri.

Hôtel NY, 10h42

PDV Shawny

— Cameron Alexander Dallas, Hamilton Nash Grier, Benjamin Hayes Grier, si vous ne m'ouvrez pas cette porte, je vais m'assurer que vous ne puissiez jamais vous reproduire !

Cela faisait maintenant sept minutes exactement que j'essayais de leur faire ouvrir la porte. Sept minutes que je hurlai sans relâche, et sept minutes pendant lesquelles Shawn, assis là sans rien dire, observait tout ça en silence.

— Bravo, les gars. Vous avez réveillé l'ouragan Shawny. Maintenant, si vous êtes sages, sortez avant qu'elle ne vous fasse sortir elle-même.

C'était à ce moment-là que son commentaire se fit soudainement utile. Parce que, tout en m'assurant qu'ils souffriraient, j'avais décidé de passer à l'attaque. J'étais prête à escalader pour entrer par la fenêtre. Peut-être que c'était un peu excessif, mais bon, ma tête était déjà partout sur les réseaux sociaux en ce moment.

Me voilà donc, derrière la fenêtre de leur chambre, prête à l'ouvrir. Sauf que je n'avais pas prévu que ce moment me marquerait à vie.

Sister or notOù les histoires vivent. Découvrez maintenant