[DIFFÉRENTE]: Princesse Urbaine

Épilogue.

Cinq ans s'étaient écoulés depuis qu'Ethan était venu me chercher. J'avais eu du mal à m'habituer de nouveau à la fraicheur, et aux saisons. Mais j'ai réussi. Il s'est passé tellement de choses depuis mon retour, je ne sais par quoi commencer.

Premièrement j'ai dit aurevoir à Nalossa. Je l'ai remercié d'avoir abandonné l'idée du mariage. Elle s'est excusée des millions de fois, et même si j'ai eu du mal, aujourd'hui je ne lui en veut plus. Je reviens à Faylisia de temps en temps, comme avant, avec Ethan.

Quand nous sommes rentrer, mon premier réflexe à été de vouloir voir les Fidèles. Qu'elle fut ma surprise de les voir tous ensemble dans la cabane. Nous avons fait un repas et j'ai pu leur raconter toute mon histoire. Je ne leur ai pas parlé de Maxime. Ou du moins de son lien avec Anthonin, ce dernier s'en est chargé. Ils ont tous été aussi surpris que moi, mais ils n'ont rien dit. Et moi je ne lui en veux pas. J'ai pu comprendre qu'il ne veuille pas en parler, et après tout il ne m'a plus jamais trahi depuis.

Maxime a fini par se marier, deux ans après mon départ. Un mariage d'amour. Je ne peux qu'être contente pour eux, même si j'ai du mal à imaginer Maxime aimant quelqu'un. Mais ce n'est qu'un détail. Aujourd'hui il règne sur son royaume, le Royaume de Baladam. Et à mon plus grand bonheur, je ne le vois plus. Mais il m'arrive d'entendre parler de sa femme, par les princesses avec qui je passe tous mes dimanches, sans exception.

Quelques jours après être rentrée, j'ai fêté mon anniversaire. Je prenais dix-huit ans. Je pouvais enfin partir de l'orphelinat librement. Ne sachant où aller, Ethan m'a accueilli chez lui, le temps que je puisse trouver un travail, et vivre normalement.

Un an plus tard, j'ai pu prendre mon appartement. J'enchainais les petits boulots, mais avec mes salaires et les aides de l'État, j'ai pu vivre tranquillement.

Même si nous nous voyons beaucoup moins qu'avant, je suis toujours en contact avec tous mes amis. Robb et Lina sont en couple, depuis quatre ans maintenant. Après avoir enchaîné les coups d'un soir, Laura fréquente le même garçon depuis quelques mois, et ça à l'air de plutôt bien marcher. Quant à Mia et Sarah elles vivent en colocation avec Camille. A la surprise de tout le groupe d'ailleurs. Ethan, lui, est marié depuis un an avec Charlotte, une fille qu'il a rencontré sur Internet. Je l'aime beaucoup cette fille, elle est adorable, drôle, généreuse, et s'est très vite intégrée dans notre groupe. Pour finir il y a Anthonin. Lui aussi est en couple et vit avec Matt, son copain depuis deux ans.

Et puis il y a moi. Quelques semaines après être rentrée, et rongée par la culpabilité, j'ai parlé de mon " expérience" avec Maxime à Méo. Il m'en a voulu. Il m'a dit qu'il avait besoin que l'on fasse une pause lui et moi, et j'ai accepté.

Finalement il est revenu, trois mois plus tard. C'était long, mais je l'ai attendu. Il m'a dit qu'il m'avait pardonné, que tout n'était pas de ma faute.

Aujourd'hui je suis là plus heureuse du monde. Méo a trouvé un travail et a finit par emménager avec moi.

J'ai tout pour moi. Je vis avec celui que j'aime, j'ai des amis formidables, un travail et un toit sur la tête. Un toit qui m'appartient.

J'ai était triste de quitter Mila, et aujourd'hui nous nous voyons encore. Elle aussi va bien. Elle n'est plus a l'orphelinat, et elle vit avec son copain.

Aujourd'hui nous sommes en Mai. Le temps est magnifique. Je suis dans mon appartement et je me dirige vers Méo en cachant ce que j'ai dans la main.

- Méo ?

Il se retourne du canapé et me regarde. Je le rejoins et m'asseois près de lui.

- Tu te souviens de la discussion qu'on a eu hier ?

- Oui ? Demande-t-il inquièt.

- Et bien, je suis contente que ça te plaise parce que ... je suis enceinte ! M'exclamais-je.

Il me regarde et me prend dans ses bras.

- Je suis tellement heureux !

Tout cela était derrière nous maintenant. Notre nouveau but dans la vie n'était pas de se battre contre des gens, ou de faire attention à tout mais de s'occuper de notre future famille.

C'est ça la vraie vie.