[DIFFÉRENTE]: Princesse Urbaine

Chapitre 5: Compétition.

- Bonjour princesse.

- Bonjour prince.

Je pris place à table en face du prince, afin de prendre notre déjeuner.

- Vos cours de la matinée était-il bien ? Me demande-t-il.

- Parfait. J'ai appris une nouvelle danse, et j'ai amélioré mon Anglais. Et vous ? Vos premiers cours ici vous ont plu ?

- Ils étaient bien. J'ai perfectionné mon endurance, et j'ai découvert vos chevaux.

- Alors vous avez commencé à monter ?

- Pas encore. Le professeur préférait que je m'adapte, et que j'apprenne à connaître les chevaux avant de monter.

- C'est sûrement ce qu'il y a de mieux.

- Peut-être. Alors vous faites de la danse ?

- Oui. De la danse classique. Mais j'apprends également la valse. Et ne vous inquiétez pas, vous allez bientôt apprendre vous aussi.

- À vrai dire, ces matières sont trop ... féminines pour moi.

- Ah oui ? Pourtant la valse est une danse qui se pratique à deux. Et en général elle se pratique avec un homme et une femme.

- Pour la valse peut-être. Mais nous ne risquons pas de se croiser souvent. J'ai un planning plus adapté pour ... un homme.

Ces propos sont tellement sexistes. J'ai vraiment envie de lui prouver que même une fille, peut être âpte à faire ce que seul un homme peut faire selon lui.

- Dites moi, commençais-je, avez-vous eu l'occasion d'essayer le parcours d'endurance ?

- Oui, ce matin justement. Un parcours formidable, dommage que vous n'y ayez pas accès.

- Détrompez-vous.

- Ah oui ?

- J'ai accès à tout ici. Même aux matières " d'hommes ". Je suis une princesse urbaine.

- Je croyais que vous travailliez en tant que princesse.

- C'est vrai. Mais les professeurs me connaissent bien. Et j'ai beau être une fille, je ne suis pas fragile.

Je voyais à son expression qu'il était sceptique. J'avais sûrement réussi à le clouer. Avec moi il va vite comprendre que les paroles sexistes n'ont pas leur place ici.

- Je vais devoir vous laisser. Dit-il. J'ai cours de tennis.

Parfait. J'avais cours aussi. Et le tennis était une de mes matières préférées, je pratiquais depuis des années et je m'en sortais plutôt bien.

Il s'en alla, et je partis également. J'enfila ma tenue de tennis, et rejoigna le cours.

Je vis au loin le professeur et le prince parler ensemble.

D'ailleurs il faudrait que je pense à lui demander si je peux l'appeler par son prénom.

- Avec qui vais-je jouer, alors ? Demanda-t-il au professeur.

J'avança vers eux et posa ma raquette sur mon épaule.

- Avec moi. Répondis-je.

Il se retourna et me regarda.

- Je ne savais pas que vous faisiez du tennis.

- Pourtant c'est le cas.

- J'ai hâte de voir comment vous vous débrouillez.