Chapitre bonus : Castiel

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PdV Castiel

Je me réveille en pleine nuit. C'est devenu une sorte d'habitude depuis un moment. Mais je ne suis pas seul, ça aussi c'est une habitude. Elle a une silhouette de rêve, le genre de corps que t'as envie d'avoir tout les matins à tes cotés. Elle a des formes ou il faut, une poitrine généreuse, des cheveux d'ange, un visage fin, des mains de velours. Une femme qu'on aime regarder.

Le truc dans cette histoire, c'est que c'est jamais la même à mes cotés.

On est en pleine année de première, j'ai bientôt 18 ans. Depuis mon arrivé au lycée, la gente féminine m'adore. Il est vrai que c'est depuis cette période que je me suis vraiment affirmé. Cela doit venir du fait que mes parents ont ENFIN arrêté d'engager une "nounou" pour me garder. Ils ne sont jamais à la maison, du fait de leur travail, donc il fallait bien que quelqu'un me surveille. Mais la, en seconde, j'ai dis stop. Du coup, je suis émancipé depuis. Et ça change la vie.

Mais je dois avouer que je suis devenu un vrai connard depuis ça. Sans doute que je me venge implicitement de mes parents absents. Enfin c'est se que Lysandre me raconte. Mon meilleur ami comme dirait l'autre. Et c'est vrai que depuis que je suis indépendant, je me lâche. Et le fait que les filles m'apprécie, ou apprécie mon corps, n'arrange pas les choses. Même avec un caractère de salaud, elles m'adorent. Je n'ai jamais eu de vrai copine, juste des coups d'un soir, des plans culs. Je prends, je baise, et je jette. Pas d'attache, pas de sentiments, juste du plaisir. Elles le savent, mais m'adore quand même.

A cause, ou grâce à ça, je suis devenu l'un des plus populaire du bahut, la classe quoi. Moi, Castiel, le pauvre mec qui galère en cours, est l'un des plus beau-gosse et respecter du lycée. En parlant des cours, ne pas dépendre de ses parents pour ça c'est top! C'est simple, quand j'ai pas envie de me lever, je me lève pas. Mes absences je les signes moi-même, quoi que les profs peuvent me dire ça me passe au dessus. C'est vrai c'est pas une bonne habitude à avoir mais, pour percer dans la musique on a pas besoin d'avoir un bac + je sais pas quoi. Avec Lysandre c'est notre rêve depuis qu'on est gamin, devenir célèbre par la musique, et on y travaille.

Bref tout ça pour dire qu'il est 6h du matin et que j'ai une bombasse à mes cotés. Elle commence à venir se blottir contre moi. Comment elle s'appelle déjà? Aucune idée mais de toute manière je la reverrais pas. Mais la j'ai qu'une envie, qu'elle dégage et que j'me rendorme pénard.

Moi : "Bon euh.. tu ferais mieux d'y aller."
Fille : "Mmmh déjà? T'es sur que t'en a déjà marre de moi? Tu sais je peux t'en apporter des choses.."

Moi : "Ouais dégage. J'ai b'soin de dormir tu saoules la."

Fille : "Mais t'es sérieux la? Tu m'jettes comme ça avec tout se qu'on a vécu tout les deux?"

Moi : "Déjà tu te calmes, on se connait que depuis hier soir. Puis je t'ai jamais rien promis alors maintenant merci pour hier c'était sympa, maintenant tu rentres chez toi avant que je m'énerve."

Fille : "T'es qu'un pauvre type putain !"

Moi : "Ouais et toi une salope qui prend le premier mec venu pour coucher avec. Je te raccompagne pas, flemme de me lever."

BAM! Je l'avais pas venu venir la gifle.. Bizarrement ça me fait rire. C'est pas la première qui m'en met une parce que je fais le salop mais j'aime ça. J'ai le pouvoir dans l'histoire, je fais souffrir mais je ne subis pas de problèmes sentimentaux. Oui je suis égoïste mais je préfère cela que d'être faible. J'suis jeune et je profite de ma jeunesse, à ma façon.

Enfin elle est partie. J'ai entendu la porte d'entrée claqué. J'ai techniquement cours dans.. 2h mais bizarrement, flemme. Désolé Lysandre, tu passeras ta matinée seul au fond de la classe.

Quand je me réveille de nouveau il est 12h30. Bon, ce soir je dois répéter au sous-sol du bahut avec Lysandre, j'me décide alors de bouger mon cul en cours pour l'après-midi. J'sais même pas se qu'on a mais j'm'en fiche. Iris finira bien par me passer une photocopie de ses cours avant le début des vacances, elle le fait toujours. Elle s'inquiète de ma réussite, mais elle est comme ça cette petite. Moi ça m'arrange, j'suis même pas obligée de suivre en classe. J'y vais juste pour pas avoir à subir les venues de mes parents qui s'inquiètent pour moi.

J'arrive enfin au lycée, et à peine le pied posé dans la cours que l'autre sauvage m'agresse déjà.

Proviseure : "Eh bien Monsieur Castiel, heureuse de voir que vous nous faites l'honneur de votre présence aujourd'hui."
Moi : "Panne de réveil m'dame. C'est fragile ces bêtes la."
Proviseure : "Ne commencez pas à vous moquez de moi je vous pris! Votre attitude n'est au gout de personne ici. Vos professeurs se plaignent constamment de vous. Si vous ne changez pas rapidement je serais contrainte de voir vos parents, émancipation ou pas! Nous sommes pas au cirque ici, est-ce clair?"
Moi : "Ouais."
Proviseure : "Allez hors de ma vue, je vous tiens à l'œil."

Elle m'fait bien rire. Ça fait plus d'un an qu'elle me sort le même discours et elle n'a jamais rien fait contre moi, mise à part quelques journées d'exclusions.

Je cherche donc Lysandre du regard pour parler de la répétition de ce soir quand je croise celui d'une fille, elle doit être en seconde. Plutôt canon je dois dire. Je la fixe du regard, elle me fait un de ces sourires qui me fait de l'effet en dessous de la ceinture. Elle porte une jupe qui lui arrive au dessus des genoux, un joli haut qui laisse entrevoir sa poitrine, plutôt généreuse. Ce genre de tenue qui en dit long également. Je la veux. Elle est seule, mais elle doit attendre ces copines je suppose. Je décide d'aller la voir. Il reste du temps avant les cours et un peu d'amusement ne me ferait pas de mal.

Moi : "Salut beauté. Je t'ai vu au loin et t'as l'air vraiment charmante."
Beauté : "T'es pas mal non plus, plus beau de près que de loin d'ailleurs. Castiel. T'sais que t'es connu comme un coureur de jupon dans l'bahut?"
Moi : "Et ça te dérange?
Beauté : "J'ai pas d'avis, tant que je n'ai rien vu je peux pas confirmer les "on dit"."
Moi :"Ça te dirait de venir plus loin? Tout ce monde c'est pas évident pour discuter et apprendre à se connaitre."
Beauté : "J'attends mes copines à la base mais vas y suis moi, j'connais un endroit sympa pour sympathiser au calme."

Je connais ces sous entendus, son regard, son sourire. J'ai déjà vu et entendu tout ça des milliers de fois. Elle m'entraine donc dans les vestiaires des hommes, au gymnase. Je sais direct se qu'elle veut, elle sait que je le veux aussi, c'est parfait. Et comme je l'avais prédis, il se passa se qu'il se passa. Oui oui dans les vestiaires. C'est pas une première.

Et une de plus. Personne résiste à mon charme. Elle a l'air ravis. Même si cela confirme toutes les rumeurs qui courent sur moi, elle est ravis.

L'après midi de cours passa comme d'habitude très lentement pour ma part. Lysandre et moi avons comme prévus répéter au moins 2h au sous-sol. Puis je suis rentré chez moi.

J'ai l'impression que les journées se répètent et se ressemblent toutes, mise à part la fille qui part en pleurant de chez moi, elle c'est pas la même chaque jour.

Je vous le dis, celle qui arrivera à me faire changer elle est pas prête d'exister.

La voix de l'amour {Castiel AS}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant