Les Bleues au féminin (Claire Lavogez, Amandine Henry )

Chapitre 51

Le lendemain matin les joueuses avaient une réunion pour analyser le jeu des brésiliennes. Elles s'installèrent toutes sur des chaises et attendirent que leur coach arrive. Il entra dans la salle quelques minutes après. Il commença par leur parler puis il leur montra des vidéos pour les préparer. 2h après les filles purent ressortir. Elles avaient trente minutes de pause avant l'entraînement.
Après leur repos elles descendirent dans les vestiaires pour se changer.
Nathan les attendait sur le terrain. Elles arrivèrent en trottinant.
N- Bon les filles, comme vous avez un match ce soir nous allons y aller tranquille. Vous allez faire 3 tour de terrain et faites attention car il est glissant à cause de la pluie. Ensuite vous reviendrez ici. Ne forcer pas trop surtout.
Après leur trois tours mes filles revinrent. Elles étaient trempées car la pluie s'était remise à tomber.
N- Maintenant vous allez vous étirer pour éviter les crampes et les courbatures. Voilà c'est bon. Revenez par là. On va faire 4 équipes et vous allez vous affrontez pendant des matchs de 15 minutes.
Nathan fit les équipes et les filles commencèrent à jouer. Il finit par écourter l'entraînement à cause de la météo.
Les françaises allèrent donc prendre une douche.

20H30

Les joueuses étaient sur le terrain en train de s'échauffer. Malheureusement la pluie tombait toujours à flot et les filles avaient l'impression de marcher sur des éponges.
Bientôt le coup d'envoi fut donné. Claire avait réussit à être titularisée et elle souhaitait plus que tout montrer au coach qu'il avait fait un bon choix. Pendant toute la première mi temps elle enchaîna les centres, les dribbles et les tirs.
A la 43 ème Eugénie centra à destination de Nolwenn. Une brésilienne voulu lever la jambe pour contrôler la balle mais prise par l'élan son pied frappa de plein fouet le genou de Nolwenn qui tomba au sol. L'arbitre s'approcha de la blessée et fit signe aux médecins de venir. Nathan et Laura arrivèrent rapidement et s'agenouillèrent devant Nolwenn. Il lui enlevèrent délicatement sa chaussette et y mirent du froid.
N- Ça m'a tout l'aire d'être une fracture fermée.
L- Je confirme. Il faudrait mieux appeler la civière pour qu'elle aille de toute urgence à l'hôpital.
Nathan appela donc les brancardier qui arrivèrent quelques secondes après. Avec l'aide du jeune homme il posèrent délicatement la blessée, qui grimaçait de douleur, dans la civière.