CHAPITRE 2: Je ne suis plus seule

47 5 2
                                    

CHAPITRE 2

Je me décidais alors à sortir de ma cabine -même si j'avais trèèèèèès honte !- pour voir si j'allais trouver quelque chose pouvant m'aider même si mon cas était déjà déséspéré ...

J'ouvrit lentement la porte et passais un coup d'oeil à l'extérieur. J'avoue qu'on aurait dis une psychopathe, ma tête apparraissant peu à peu haha !

Heureusement, il n'y avait plus personne -ce que j'éspérait, n'entendant plus un bruit- et je pût sortir de ma cachette même si j'aurais pût y rester encore longtemps, au final on était bien dans ces toilettes !

Très bien pensés, avec une cuvette et du papier toilettes, les couleurs, gris métalisé et blanc faisait sobres mais moderne. Et, j'adorais le lavabo !! Tu avais juste à passer tes mains dessous pour que ça s'allume, pas comme dans mon ancien établissement, où seulement un lavabo sur six en était équipé et qu'il avait céssé de fonctionner seulement deux mois après son installation, quand aux autres, tu devais appuyer sur un gros bouton, l'eau coulait cinq secondes et tu devais rappuyer, non mais c'est quoi cette arnaque !

Pour reprendre là où j'en étais, le verrou de la porte fonctionnait et l'espace entre chaque toilette et sous la porte était plutôt petit, ce qui rajoutait en intimité.

Ne me demandez pas pourquoi je vous ai fait une visite guidée et détaillée des toilettes. Confirmez en tout cas, que je devrais faire agent immobilier plus tard non !?

Quand je sortit donc de "Cette endroit de paradis", je cite, je ne voyais pas grand chose qui puisse m'aider jusqu'à ce que j'aperçoive une fiole de parfum Gucci, sûrement oubliée par une des ces bourges, comme je les appelle. Bref j'étais SAU-VEE ! Je ramassa la fiole avant que quelqu'un n'arrive et pressa le pshit-pshit, m'en mettant un peu partout, pour camoufler l'odeur, puis fière de moi, je poussais la lourde porte en bois et sortit dans le couloir.

J'étais en train de regagner le hall de l'aéroport lorsque j'entendis des voix derrière moi, je continuais tout de même mon chemin jusqu'à ce que j'entende distinctement quelqu'un crier :

"KATE ! Kate attends nous !"

Je m'arrêtais et me retournait, puis plissait les yeux en voyant deux filles gesticuler et lorsqu'elle arrivèrent, essouflées, près de moi, je reconue mes deux meilleures amies.

"-Au secours ! dis Léana, On t'as cherchée partout !

-Quand on est revenue du Starbucks on t'a cherché parmis tous ces gens assis, et on a retrouvé ta valise sans toi ! J'ai d'ailleurs pensé que tu t'éttais faite kidnappée pendant deux secondes, ç'aurait été comme dans le film d'horreur qu'on a regardé samedi dernier ! enchaîna Agathe un grand sourire au lèvre.

-T'es sérieuse, tu te serrais réjouie de mon enlèvement !?"

J'étais choquée et déçue d'elle, nan mais franchement, dites-moi quelle amie penserait ça !

"Ben, on serait venues te chercher de toute façon. répondit Léana sans trop s'en préocccuper. Enfin bon, le principal c'est qu'on t'ai retrouvée. Va savoir ce qui te passe par la tête ! On t'avais bien dis de nous attendre là-bas par-ce qu'avec cette foule, c'est comme chercher une nouvelle paire de chaussures pendant les soldes !"

Huuuum, je suis pas totallement sûre que ce soit ça l'expression, mais je pense pas qu'on puisse en vouloir à Léana, elle et les proverbes ça fait ... beaucoup ! Et on avait arrêté de la reprendre avec Agathe, en comprenant que ça servait à rien, et que Léana s'en fichait et qu'elle remixait les proverbes à sa façon, ne connaissant pas l'originale -comme on voyait parfois faire des gens sur YouTube avec des chansons et c'est franchement pas terrible-.

"Attends, mais ... Beurk, c'est toi qui sens le parfum aussi fort ?? Tu infèste !!"

Agathe venait de se reculait, se bouchant le nez. Ho meins, j'avais peut-être exagéré sur la dose de parfum.

"Huuum j'ai eu un léger soucis on va dire ..."

Heureusement les filles ne posant pas de question vis à vis du fameux "soucis" je m'empressait de poursuivre la conversation avant qu'elles ne trouvent ça louche.

"Et ma valise, vous en avez fait quoi ?"

Je fût soudain paniquée par-ce qu'elle contenait mon ordinateur, mes livres, tous mes habits et mes souvenirs et tout le restes, c'est à dire BEAUCOUP de choses !

"Hé bien, vût le temps qu'elle a passé toute seule et le fait que quand on l'a récupérée elle était toujours là et que rien ne manquait dedans, comme je m'épuuiiise à te le dire... , elle est VRAIMENT laide !"

C'est vrai que j'avais pris la valise que mes parents possèdent depuis au moins 20ans et qui était rangée dans le grenier avec une araignée velue et de la taille d'une balle de tennis, habitant tranquillement à l'intérieur quand je l'avais enfin retrouvée -touuuut au fond du grenier, bien derrière les décos de Noël et d'Halloween et les vieilles paires de ski- elle m'avait d'ailleurs value un semblant de crise cardiaque et je m'étais cognée la tête au plafond beaucoup trop bas pour se lever -ce que j'avais essayé de faire- avant de sortir en criant et mes parents, étaient arrivés en courrant, paniqués, croyant que je m'était coupé le bras ou autre membres avec la guillotine, rangée elle aussi dans le grenier, que mon grand-père, lors de sa mort nous avait confié.

Il avait dût la trouver dans une vente aux enchères ou autre truc bizarre de genre et mes parents avaient toujours eu peur que je m'en approche, et qu'elle me réduise en beef-steack ...

Donc, c'est vrai que cette valise n'était pas au dernier cri et qu'elle ne possédait plus que 3 roulettes mais au moins elle était spacieuse et c'était tout ce don j'avais besoin, car chaque fois que je partais en colo petite, la valise se fermait à l'allée mais pas au retour et on devait appeller les moniteurs pour s'y mettre à cinq au moins et réussir à la fermer ...

Je lui rappella donc l'histoire que je leur avait raconté 1 mois plus tôt et Léana leva les yeux au ciel.

"Héo, y a plus important je crois, ta mère est arrivée Kate et elle nous attends devant la porte ! Elle vient juste de m'appeller mais je crois que vous avez même pas remarqué ..."

C'est vrai que, tenant à reraconter en détail l'histoire de ma valise à Léana, je n'avait pas vu Agathe répondre à mère, qui au passage, m'avait sûrement appelé plusieurs fois sur mon portable -resté dans ma valise aussi putain- et je risquais de me faire priver de sortie ET de portable dès mon retours ... Ho naaaan ... j'ai déjà envie de mourir.

2nd chapitre, qui est sortit rapidement car je l'avais déjà écrit en avance, j'aime bien m'avancer haha ! J'espère qu'il vous a lui aussi plût (si, bien sûr le premier vous avez plût). Il est lui aussi, plutôt court, je m'en excuse (1100 mots je crois).

N'hésitez pas à aimer/commentez ;)

Bonne journée ! Bye ♥

My name is MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant