CHAPITRE 5 : Deuxième partie, d'une journée PRESQUE normale

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CHAPITRE 5

Je passa la grille en fer verte, qui poussa son grincement habituelle. Mes parents avaient l'habitude de me retrouver ici, depuis petite, quand ils me cherchaient et que je n'était pas là, où j'étais censée être.

L'été, toujours présent, colorait les feuilles dans des teins verdoyant et doré, les branches, se balançant doucement au rythme de la brise.

M'avançant sur les gravillons, j'aperçu un coin du lac, puis le terrain où mes frères et tout autres garçon de la ville avait l'habitude de venir jouer au foot.

Quelques mètres plus loin, je m'arrêta avant de m'assoir lourdement sur le banc en bois qui m'était attribué et de pousser un long soupir, relâchant tout ce qui me perturbait.

Je tendis la main pour érafler la gravure de mon prénom et de celui de mes amies, faite 6ans plus tôt, lorsque ma main butta contre un obstacle. Je tourna la tête et vit que quelqu'un était assis sur le même banc que moi -MON banc- et que je venais de l'érafler. Celle-ci avait l'air endormie, la tête pendant sur le côté et ses cheveux retombant tout autour, formant un rideau.

Cette personne, après inspection, semblait être un homme, enfin, un adolescent d'à peu près mon âge et à ce que je pouvais voir, n'avait pas dormit de la nuit.

Gênée par sa présence, je m'écartais doucement et prudemment lorsque je ne trouvis plus aucune surface sous moi et que je m'écrasit lourdement au sol. Ayant gardé les yeux fixés sur lui, je n'avait même pas remarqué être arrivée à l'autre bout du banc.

C'est ce moment qu'il choisit pout se réveiller, ma chute l'ayant sûrement dérangé dans son sommeil pourtant profond.

Je me frottais les fesses en me relevant, lorsqu'il tourna la tête vers moi et me regarda avec des yeux ronds.

Légèrement gênée, je finit de m'épousseter mon pantalon, avant de sortir un son de ma bouche.

"-D..dé..désolé si je t..t'ai dérangé" bafouillait-je.

Il remit ses cheveux en place, me regarda à son tour d'un air de malaise, puis prit son sac avant de passer une hansse sur son épaule et de se lever.

"Huum .. Non c'est bon, t'inquiète, de toute manière, il fallait que je me réveille" lâcha-t-il en jettant un oeil à son portable.

Puis il partit, sans rien dire de plus, me laissant en plan. Je baissa les yeux et donna un coup dans un caillou, le faisant rouler quelques mètres plus loin.

Je me demandait ce qu'il me valait d'être aussi gourde et je croyais comprendre à ce moment, pourquoi même les personnes de mon âge, me trouvait étrange. En plus, je suis certaine, qu'à cause de mes bégaillages, il avait pensé que j'avais des problèmes d'élocution, alors que c'est totalement faux et que je me retrouve seulement dans les situations comme celle-ci, tellement troublée que j'en perd mes mots. Un point c'est tout !

Sinon, en me revoyant son visage, je lui trouvais un charme, malgrès sa gueule de bois apparente et ça me fit penser, que comme il était à ce parc, il devait habiter en ville et que les personnes de cette ville -vu son âge- vont la plupart du temps au lycée Frenioule située en pleins mileu de la commune. Oui, je suis une très bonne inspéctrice, autant qu'agent imobilière ! Ca va être dûr comme choix de métier -je ne me suis pas encore décidée pour ce que je voudrais faire plus tard comme torture-.

Le travail, c'est VRAIMENT une torture. Que ce soit à l'école, pendant mes devoirs ou à la maison, pour aider mes parents et faire mes tâches quotidiennes, j'essaie de l'éviter le plus possible. Et puis, on me répète très régulièrement que je ne fais pas assez attention à ce qui m'entoure, ou bien que je suis trop étourdit et à chaque fois, ce pourrait être bien, mais non ! A cause de mon inatention et de fautes de personnes de 10ans.

Je vais donc profiter de cette après-midi de paix, avant la rentrée et le retour de toutes les mauvaises choses qui vont avec de demain.

Je respira un bon coup d'air frait et regarda les oiseaux posés sur les branches, chanter leur air mélodieux. Je reprennis en sifflant et un sourire s'étira sur mon visage quand je vis deux amis à moi me saluer de loin. Je le leur rendit et patienta sur le banc jusqu'à ce qu'ils ne soient plus qu'à quelques mètres de moi.

Je me leva donc et les embrassas sur la joue, contente de les retrouver après ces deux moi.

On se débrifa nos vacances, et on parla de la rentrée de demain ... Elle revient toujours dans nos bouches ! C'est insuportable ! J'aimerais ne plus y penser.

"-Bon, il va falloir qu'on y aille, faut qu'on passe faire nos fourniture" me lance Yoann avec in clin d'oeil rieur.

HO NON ! J'ai oublié de les faire !! Quelle débile ! Avec le retour du voyage et le rythme plus lent j'avais complétement zappé ... !

Je leur annonça et quelques minutes plus tard, on arriva devant le supermarché. J'avancait dans les rayons, prenant au hasard les choses dont je pense avoir besoin pendant cette année, en y allant au talent. Je remplissi mon panier et rejoignit les garçons devant les caisses. Pour cette fois, je les laissa payer car je n'avais pas pris d'argent avec moi, ne pensant rien dépenser et je les rembourserais quand j'arriverais chez moi, puisque Yohann habite à quelques patés de maisons de chez moi, contrairement à Lucas qui habite juste à côté du parc.

Je les attendit dehors et quand ils arrivèrent, on se remit en route pour rentrer chez nous cette fois-ci.

Le chemin fût rapide et j'ouvrit la porte qui n'était pas vérouillée avant d'entrer avec Yoann. Mes parents le saluèrent depuis le salon, le connaissant déjà depuis un bout de temps. Je pris l'escalier et entra dans ma chambre pour chercher de l'argent quelque part dans ce bazarre. 10 minutes plus tard, je poussa une exclamation, tirant un billet de 50€ de dessous une pile de livres. Yoann, patiament assis sur mon lit était en train de me parler du lycée où il allait aller demain, situé quelques villes plus loin et je l'écoutais d'une oreilles pendant que je farfouillait. Je me retournis donc vers lui et lui tendit le billet.

"- Garde tout lui dis-je. Je crois qu'au total ça coutait 42€ et quelques et je te devais de toute façon un panini ou un KFC, vu le nombre de fois où on est allé y manger et que je n'avais pas mon argent."

Il me sourrit et lâcha un petit rire moqueur. On se sépara à la porte, se promettant de sortir de temps en temps quand on aurait des heures de libres. Je lui fit au revoir de la main avant de le voir disparaitre au coin de la rue et refermit la porte, poussant la poignée vers le haut.

Remontant dans ma chambre, je ramassais les quelques affaires m'appartenant, semées dans les escaliers -qui devaient pour certaines être là depuis un bon bout de temps- et j'en mit une partie dans la corbeille à linge de la salle de bain avant de balancer le reste sur mon bureau, agrandissant ainsi, la pile d'objet qui le recouvrait. Je me vautra sur mon lit, puis leva le regard et fixa les étoiles luminescentes collées au plafond. Ressemblant vaguement à une voie lactée.

Deuxième partie du chapitre 4. J'espère que ça vous plait (oui je dis tout le temps la même chose mdrr) et vous pouvez laisser un j'aime et/ou un commentaire pour me donner votre avis ou bien des conseils pour mon histoire et mon écriture :)

Bonne journée !

Bye♥


My name is MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant