CHAPITRE 6 : Rentrée à demie-maudite

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CHAPITRE 6

Lundi, 7h45.

Affalée sur le siège passagé de la voiture de ma mère, j'étais en train de m'empresser de terminer la dernière tartine que je m'étais préparée ce matin, à l'approche du lycée.

Dès la rentrée, j'ai du retard ! Ça s'annonce bien pour la suite dis-donc !

"-Ho non !"

Je venais de me mettre de la confiture sur mon pull PRÉFÉRÉ !

Prenant un peu de salive sur mon doigts, je me mits à frotter, ce qui ne fit qu'agrandir un peu plus la tâche.

Heureusement, j'avais pris une veste que j'avais posé sur la banquette arrière, je la récupérerais en arrivant et l'enfilerais pour cacher l'endroit où mon pull était taché.

C'est alors que je vit l'enseigne "Frenioule" en gras, inscrite sur un grand panneau, planté à l'entrée de l'établissement. Le sress commença à monter.

Comment allait être le lycée ? Est-ce qu'il y allait avoir des pinbêches égocentriques et machiavéliques sortie tout droit de l'enfer ? -ça peut m'arriver d'exagérer certaines choses- Est-ce que les profs allaient être cool ? Pfuuuuuuuii ... J'étais écrasées de milles questions qui ne me tourmentaient que plus qu'avec Agathe, nous avions passé des heures à nous imaginer les plus folles et horribles choses qu'il allait peut-être nous arriver à Frenioule !

D'ailleurs, j'avais longtemps médithé sur le nom de ce lycée ... Et j'en avais conclue que les personnes lui ayant attribué ce nom devaient être dénué de goûts artistiques, ET devaient beaucoup apprécier le fenouille -oui je trouve qu'il y a une forte ressemblane entre les deux- ce qui n'est en tout cas pas mon cas, car je trouve ça immonde ! -bon, la seul fois où j'en ai "mangé" c'était chez mes grands parents quand j'avais 8 ans, et je l'avais glissé à leur chien servant d'aspirateur puisque qu'il mangeait même ces choses immondes, en douce sous la table car ça ne me donnais pas du tout envie !-.

J'allais demander à ma mère de faire demi-tours car je n'avais pas envie de descendre de la voiture et que je me sentais nauséeuse, lorsque j'appérçue Agathe, postée devant l'entrée du lycée, son sac sur l'épaule et qui portait un superbe haut manche longues, qu'elle avait dût acheter dans unes de ces boutiques de mode de Los Angeles, que nous avait fait connaître Léana.

Je dis alors rapidement au revoir à ma mère avant de m'élancer hors de la voiture, saluer Agathe.

On se serra rapidement dans les bras, avant de courrir vers les affiches, déjà entourées de dizaines de lycéens, tout aussi pressés de voir leur classe et avec lequels de leurs amis ils allaient se retrouver.

Avec Agathe, on avait fait une lettre, minutieusement rédigé, en les suppliant de nous mettre ensemble, pour notre santé morale et physique, et qu'il nuirait sinon à la réputation de leur lycée pourtant si convivial, puisqu'une rumeur se répendrait racontant que leurs élèves étaient dénués de motivation et de joie de vivre, les personnes étant séparées de leurs amis, de leurs piliers, alors qu'ils arrivaient tout juste dans un lieu inconnu, oui bon, c'était MON idée de faire cette lettre.

Je vit alors mon nom en Seconde 6, suivit de celui d'Agathe, comme nos noms se suivaient depuis petite dans l'alphabet.

Je me tourna vers elle, et lui fit un -semblant de- clin d'oeil.

"-On est trop fooortes !"

J'étais d'accord avec Agathe, voyant que notre lettre de pression avait fonctionné et on s'éloigna alors du groupe après avoir regardé la salle dans laquelle nous devions nous rendre.

My name is MOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant