Partie 1

26 2 0
                                    

Tout était paisible cette soirée la. Une partie de la faune du bois s'endormait doucement tandis que l'autre partie se réveillait tout aussi paisiblement. Le silence était régulièrement bouleversé par le vent sifflant entre les maigres branches des arbres. D'un accord tacite avec La brise, arbustes et arbres se balançaient à chaque souffle.

Cette nuit la était une nuit normale. Une parmi tant d'autres. Elle ne se distinguait que par cette pleine lune éclairant doucement le ciel encore rosée par la némésis de la sphere argentée.

Soudainement, toute cette tranquillité quitta le bois en même temps que la normalité de la nuit. Un intru venait d'arriver. C'était un grand ovale bleu, flottant à un trente centimètres du sol. Celui-ci émettait une douce lumière bleue, totalement étrangère au bois qui l'entoure. L'ovale brillait doucement dans la nuit, imperturbable et imperturbé par le vent ou le sifflement de celui ci dans les branches.

Quelques instant plus tard, ce mystérieux ovale se vus troublé par une grande masse noire le traversant. La forme géométrique devint instantanément plus clair. Beaucoup plus clair même. Sa belle couleur bleue vira rapidement au blanc et une gigantesque ombre tacheait cette jolie couleur. Au fur et à mesure que l'ombre sortait, on l'apercevoir mieux et on arrivaient à distinguer les courbes d'une femme. Elle sorti de cet ovale blanc et tomba a genoux. Elle savait qu'ils la poursuivaient. Mais elle savait aussi qu'ils n'oseraient pas s'aventurer ici. Cette femme venait d'accomplir un exploit encore inconnu à notre Terre. Elle venait de loin. Plus loin que le gentil petit chinois au coin de la rue et surtout beaucoup plus rapidement que les 100 mètres d'Usain Bolt. Cette voyageuse était fière d'avoir commis un tel exploit qui aurait été impossible aux autres personnes... A part peut être Usain Bolt.

Notre voyageuse se relève et commence à marcher dans les bois. Errant à la merci des moustiques et d'autres choses aussi démoniaques. Elle est fatiguée de son long voyage. Très fatigué même. Après tout, qui n'aurai pas été fatigué après un tel exploit ? La femme s'écroula et tomba aussi rapidement dans le sommeil.

Le lendemain, la voyageuse se vit découvrir par une joggeuse dont les habits roses étaient propablement aussi petits que son cerveau. La femme en rose enleva délicatement ses écouteurs eux aussi magenta de ses cheveux roux et s'approcha de la femme. Par "sécurité" elle décida de quitter son sac à dos noir, le laissant à l'agonie contre un arbre assez frêle. Propablement un baobab pensa la joggeuse. Celle - ci toucha la femme du bout du pied. Remarquant que ce n'était pas assez pour réveiller notre belle au bois dormant, elle tira sa joue en s'amusant à faire des bruits suspects. C'est à cause du subtil rire de cochon que produisait la joggeuse que la voyageuse s'éveille. Elle lance un regard noir à la joggeuse qui prend peur et commence à s'enfuir tel un dindon. La russe court partout et fini par trouver un chemin cohérent et fonce dans sa direction. Quelques instants plus tard, un léger cri s'élève dans cette direction. On peu voir une boule rose fluo courir vers le sac pour le prendre. Lassée, la voyageuse fait un geste en direction du sac et il s'envole vers elle au grand malheur de la joggeuse. La voyageuse regarde tranquillement le contenu du sac de la rousse. Celle - ci s'indigne du comportement osé de la femme. Dans un élan de courage, elle saute sur l'autre femme en visant la tête. Heureusement pour elle, notre voyageuse le remarque assez tôt et d'un coup de doigt, elle l'envoie valser sur un arbre. La russe grimace de douleur et prend une position dramatique.

De l'autre côté, la voyageuse ne se prive pas pour sortir cartes banquères, carte d'identité, clés,... Après son inspection, elle détaille la rousse. Ça pourrait marcher pense t-elle. D'un coup elle se déshabille entièrement devant la rousse indignée. Celle-ci admire la femme indécente. Une pointe de honte envahit ses joues qui deviennent immédiatement rouges. La rousse détourne le regard pour s'éviter encore plus de gêne.

-Déshabille toi, j'ai pas tout mon temps, grogne la femme.

-Hein ? Q-quoi ?

-Mon dieu, c'est qu'elle est encore plus bête qu'elle en a l'air, dis elle en claquant de la langue. J'ai besoin de ton adresse et de l'endroit où tu travailles. Parles.

- Je ne le dirai pas, s'écrie la rousse en trouvant un éclair de lucidité.

Les traits de la voyageuse se crispe et elle renvoie la joggeuse valser sur un arbre.

-Dis. moi. tout. de. suite.

Aucune idée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant