Rédaction n°4

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Rédaction n4/Expression écrite n4

Sujet : Imaginez une scène de théâtre dans laquelle un personnage de votre choix a pris une décision importante.
Il s'adresse à un proche qui tente de le dissuader. ( personnages : Didon et Enée de L'Éneide + Fama (écrit par un auteur) )

Histoire : Aucune (écrit par moi)

. Didon : Où-suis je? Où-suis je ?
Fama : Calmez vous! N'ayez crainte.
Didon : Qui est-ce ? Qui m'adresse la parole ?
Suis-je devenue folle ? Ai-je perdue la raison ?
Fama (sévèrement) : Reine de Carthage! Je suis Fama, la déesse de la renommée et je suis venue vous annoncer une nouvelle
Didon (inquiète) : Où êtes vous ? Quel est cette nouvelle si importante que vous devez m'annoncer?
Fama : Eh bien, ne cherchez vous pas votre bien aimé ?
Ne vous demandez vous pas où est il ? Alors je vais vous le dire ! Il ce prépare à partir sans rien dire à personne, ni à vous ni à qui ce ce soit. (feignant la tristesse) Hélas, je ne sais point où il va et pour combien de temps. Mais comptez vous rester là sans rien faire ni dire et le laisser cavaler où bon lui semble ? Allez y ! Allez le retrouver et empêcher son départ avant l'aube
Didon (se réveillant soudainement, ahuri) : Comment ose-t-il s'en aller sans rien me révéler, à moi sa promise, n'a t-il donc pas réfléchi au mal qu'il me fera ? Tout cela est absurde, je ne comprends guerre. Je dois le retrouver au plus vite et l'empêcher de me quitter.

Didon : Énée mon bel amour je t'es cherché et cherché sans relache et je te trouve enfin. Pourquoi pas-tu sans un mot? Ne voudrais tu pas rester auprès de moi ?
Énée : Didon ma chère et tendre je voudrai rester éternellement auprès de toi j'aimerai mais cela m'es interdit, il en va à l'encontre de ma destinée
Didon : Ta destinée ? Ne te rappelles-tu pas la sécurité que je croyai acquise près de toi
Énée : Ma reine je me le rappelle très bien mais je ne peux point rester, c'est impossible
Didon (les larmes dévalant ces joues et en chuchotant) : Impossible... Comme notre amour? Non. Comment pourrais-je te laisser me quitter ? C'est impossible oui, impossible de me laisser seule ici
Énée (triste) : Non! Je ne veux pas voir les larmes couler de tes si beaux yeux
Didon : À qui la faute.. Et Iarbas ce cher roi de Gétulie à lui aussi les rumeurs lui sont parvenues, il juge notre amour comme indécent en nous regardant comme des animaux et mon frère Pygmalion qui n'en veut qu'à mon trône et qui n'attend que de me tuer pour l'avoir
Énée (hésitant) : Malgré tout ça je ne peux pas y opposer le souhait des dieux, l'abnégation due à mon destin
Didon : Tu peux y opposer le souhait des dieux, la descendance que j'espérai ne représente t-il le plus rien pour toi ? Elle m'est désormais impossible
Énée : Je ne t'ai pas demandée en mariage depuis notre rencontre
Didon : Est-ce que cela est important ? Et ma soeur Anne avec qui tu avais une complicité si grande et la complicité qu'elle avait avec toi
Énée (tergiversant et murmurant) : Je ne sais pas... Je ne sais plus...
Didon : Notre amour n'est-il pas fort, n'est-pas vouer à un avenir radieux
Énée (se reprenant) : Certes notre amour n'est que plus fort mais il en va de mon futur. Ma muse, ma reine, ma promise j'en suis désoler malgré mon amour pour toi je ne peux me résigner
Didon (dans un cri de rage) : Tu ne peux pas me laisser tu n'en a pas le droit ! Je t'en interdis !
Énée (serein) : Je ne peux pas mais il le faut
Didon (tombant dans la démance) : Non! Non ! Non !

Correction​

Didon : Où-suis je? Où-suis je ?
Fama : Calmez vous! N'ayez crainte
Didon : Qui est-ce ? Qui m'adresse la parole ? Suis-je devenue folle ? Ai-je perdue la raison ?
Fama (sévèrement) : Reine de Carthage! Je suis Fama, la déesse de la renommée et je suis venue vous annoncer une nouvelle
Didon (inquiète) : Où êtes vous ? Quelle est cette nouvelle si importante que vous devez m'annoncer?
Fama : Eh bien, ne cherchez-vous pas votre bien aimé ?
Ne vous demandez vous pas où il-est? Alors je vais vous le dire ! Il se prépare à partir sans rien dire à personne, ni à vous ni à qui que ce soit ( feignant la tristesse) Hélas, je ne sais point où il va et pour combien de temps. Mais comptez vous rester là sans rien faire ni dire et le laisser aller où bon lui semble ? Allez-y ! Allez le retrouver et empêcher son départ avant l'aube
Didon (se réveillant soudainement, ahurie) : Comment ose-t-il s'en alerte sans rien me révéler, à moi sa promise, n'a t-il donc pas réfléchi au mal qu'il me fera ? Tout cela est absurde, je ne comprends point. Je dois le retrouver au plus vite et l'empêcher de me quitter.

Didon : Énée mon bel amour je t'ai cherché et cherché sans relâche et je te trouve enfin. Pourquoi pars-tu sans un mot ? Ne voudrais tu pas rester auprès de moi ?
Énée : Didon ma chère et tendre, je voudrais rester éternellement auprès de toi, j'aimerais, mais cela m'est interdit, cela en va à l'encontre de ma destinée
Didon : Ta destinée ? Ne te rappelles-tu pas la sécurité que je croyais acquise près de toi ?
Énée : Ma reine je me le rappelle très bien mais je ne peux point rester, c'est impossible.
Didon (les larmes dévalant ses joues et en chuchotant) : Impossible... Comme notre amour? Non. Comment pourrais-je vous laisser me quitter ? C'est impossible oui, impossible de me laisser seule ici.
Énée (triste) : Non! Je ne veux pas voir les larmes couler de tes si beaux yeux
Didon : À qui la faute.. Et Iarbas, ce roi de Gétulie, à lui aussi les rumeurs lui sont parvenues, il juge notre amour comme indécent en nous regardant comme des animaux et mon frère Pygmalion qui n'en veut qu'à mon trône et qui n'attend que de me tuer pour l'avoir
Énée (hésitant) : Malgré tout ça je ne peux pas m'opposer au souhait des dieux à l'abnégation due à mon destin
Didon : Tu peux t'opposer au souhait des dieux, la descendance que j'espérais ne représente-t-elle plus rien pour toi ? Elle m'est désormais impossible
Énée : Je t'ai pas demandée en mariage depuis notre rencontre
Didon : Est-ce que cela est important ? Et ma sœur Anne avec qui tu avais une complicité si grande et la complicité qu'elle avait avec toi
Énée (tergiversant et murmurant) : Je ne sais pas... Je ne sais plus
Didon : Notre amour n'est-il pas fort, n'est-il pas voué à un avenir radieux?
Énée (se reprenant) : Certes notre amoir n'est que plus fort mais il en va de mon futur. Ma muse, ma reine, ma promise, j'en suis désolé, malgré mon amour pour toi je ne peux que me résigner
Didon (dans un cri de rage) : Tu ne peux pas me laisser tu n'en as pas le droit ! Je te l'interdis !
Énée (serein) : Je ne peux pas mais il faut
Didon (tombant dans la démance) : Non! Non ! Non !

Remarque
Un dialogue tragique très bien développé. Attention à la syntaxe cependant

𝑺𝒄𝒉𝒐𝒐𝒍 𝑾𝒓𝒊𝒕𝒊𝒏𝒈 𝑩𝒐𝒐𝒌 1 𝒆𝒕 2  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant