~12 Chapitre Finale

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Marianna

Mon téléphone sonne et je réponds.

-Allô? Vous êtes Marianna Diaz?

-Oui, c'est moi.

-Écoutez, votre mère....

Mon coeur manque de cesser de battre...

-Oui? Dis-je d'une voix monotone.

-Elle est dans un coma. Elle a eu un accident de voiture. On est à l'hôpital de Paris si vous voulez savoir.

-Elle va bien?

-Oui mais son état risque de se dégrader. Il fallait que je vous prévienne.

Je ne dis plus rien. Trop inquiète pour ma mère. Mon père est parti, ils vont prendre ma mère maintenant ?

-Ok. Dis-je en raccrochant.

Je me retourne vers Quentin.

-Je suis d'accord pour rentrer à Paris avec toi. Achète les billets.

Il ouvre grand ses yeux et souris de toutes ses dents mais son sourire disparait quand il voit les larmes qui coulent sur mon visage. Sans réfléchir, je le prends dans mes bras et éclate en sanglots. Après 5 bonnes minutes, j'arrête et essuie les larmes.

"Mesdames et messieurs, nous arrivons à la gare de Paris, veuillez prendre vos bagages."

Tout le monde se lèvent d'un bond et se dirigent vers le fond du wagon. Je me lève aussi et prend mes valises. Je croise le regard de Kenegan et j'y lis de la culpabilité quand il remarque mes yeux rougis par mes pleurs. Mais s'il savait que ce n'était pas lui. Le train s'arrête d'un coup et les portes s'ouvrent. Les passagers se bousculent pour sortirent. Je les suits est heureusement que je n'ai pas beaucoup de valises ou je risquerais de tout faire tomber. L'aventure se termine là. Je suis triste et j'ai l'impression que mon coeur va lâcher.

-Marianna, je vais au restaurant pour commander les billets pour ce soir. Là-bas internet est fiable me dit Quentin.

J'hoche la tête et il part.

-Marianna ? Dit une voix que j'ai appris à connaître.

Je me retourne.

-Pourquoi... Tu pleurs ?

Je n'ai pas sentie mes larmes et lâche d'un coups mes valises pour éclater en sanglots. Kenegan lâche à son tour ses valises pour me faire un câlin et je le laisse faire. Les passants doivent sûrement se demander ce qu'il se passe ou bien nous juger dans notre dos.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Demande l'homme devant moi avec douceurs.

-Ma mère... Elle a eu un accident dis-je difficilement.

-Rentre à Paris. Elle a besoin de toi.

-Oui... Je sais...

-Je t'enverrai des lettres.

-Et moi j'y répondrai.

Il sourit. Mon téléphone sonne dans ma poche et nous interromp. Je vois l'air frustré de Kenegan. C'est Quentin qui m'appelle.

-Allô ? Dis-je.

-Tu peux venir? Je ne peux pas sortir de là sinon on va me prendre la place et j'ai un questionnaire sur toi à remplir mais il y a des choses que j'ignore.

-J'arrive.

Je raccroche et range l'objet dans ma poche.

-Tu devrais y aller me dit Kenegan avec un sourire compatissant.

Je m'efforce de sourire. C'est vrai que j'ai ressenti quelque chose pour lui. De l'amour ? Probablement... Et le quitter si vite est très difficile pour moi.

-Je peux te faire un câlin ? Demandai-je à Kenegan.

Il ricane et on se blottit l'un contre l'autre. Je me souviendrai à jamais de ce parfum. Notre câlin se finit.

-Aurevoir. Dit Kenegan nostalgique.

-Bye bye! Dis-je aussi triste que lui.

Je prends mes bagages et le lance un dernier regard. Je marche lentement vers la sortie en espérant le revoir.

-Marianna !

Je me retourne brusquement et Kenegan se rapproche dangereusement de moi et quand il est assez proche il me dit:

-Tu vas manquer... 

-Toi aussi, tu vas manquer...

Il ouvre la bouche mais la referme aussitôt. Comme s'il voulait dire quelque chose. Comme il ne parle plus, je me retourne une dernière fois mais mes jambes refusent de marcher. Sans savoir ce que j'ai fais, je pose mes valises me retourne et sachez que moi aussi je suis sous le choque mais mes lèvres se posent sur celles de Kenegan.

Sans doute est-il choqué car il ne répond pas tout de suite mais en se ressaisissant, il répond à mon baiser, doux mais à la fois sauvage. Tout à coup, le monde n'existe plus, ma mère n'existe plus, Quentin n'existe plus,.
.. plus rien n'existe. Un profonde joie m'envahit et le temps semble s'être arrêter.  Il pose ses mains sur ma taille et les miennes sont sur ses joues. À la fin de notre baiser, qui à comme même durée pas mal de temps, il prend la parole:

-Marianna, je... Je... Je ne sais pas ce que tu es entrain de faire mais... Je ressens aussi ce besoin...

-D'être près de moi dis-je en l'interrompant.

Il soupire de soulagement et je dis:

-Je penses que t'es amoureux.

Il rougis et là, je souris.

-T'inquiète pas. On est deux.

Deux inconnus au bord d'un trainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant