CHAP 19

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      Il faut que je m'informe ,il faut que je le retrouve, il faut que je retourne au village, il faut...il faut...

     - NAOKO !

     - Hein ??!

Les mains de Saï sur mes épaules me ramenèrent sur terre.

     - Tout aller bien ?

     - Je... je...je

     - Toi t'asseoir et boire de l'eau.

Il m'aida à m'asseoir et me servit un verre d'eau. Je bu d'une traite comme si j'étais assoiffée.

     - Ça aller mieux ?

     - Hn!

Un blanc s'installa mais je décidai de le briser.

     - Pourquoi tu vis seul dans la forêt.

     - Forêt être ma deuxième maison.

     - Deuxième maison ?

     - Euh! Oui.

Bon il ne veut pas trop en parler et qu'il ne compte pas sur moi pour l'harceler.

     - Pourquoi t'installer loin de tout, au milieu des chimères ?

     - Moi vouloir être proche de nature et moi aimer beaucoup danger.

     - Au fait t'es un suicidaire.

Il me répondit par un sourire qui voulait dire tout à fait.

    Le temps s'obscurcit rapidement dans la forêt et je meurs de faim. À peine suis je sortie de sa douche improvisée car oui il faut que je sente la rose que mon ventre se mit à gargouiller. Saï se moqua de moi

     - Toi avoir faim?

     - Ça ne s'entend pas peut-être ?

Il souria et me fit signe de le rejoindre avant de me donner un morceau de viande cuit à point. Je ne le remerciai pas et me mis à le fixer mangeant comme un lion sa part.

     - Toi avoir soucis ?

     - Un morceau de viande ?

Il me regarda incrédule. Je m'écriai.

      - NON SEULEMENT DE M'ENLEVER, TU COMPTES M'AFFAMER?JE MÉRITE PLUS QU'UN PETIT ET INSIGNIFIANT MORCEAU DE VIANDE !

      - Dé-dé-désolé! dit-il en me donnant un autre plus GRAND morceau de viande.

     - C'est pas grave ! dis-je en lui faisant mon plus beau sourire.

     Je m'asseyai à côté de lui et le regardai manger. Sentant mon regard sur lui, il releva son visage interrogateur vers moi.

        - Tu manges comme un orgre.

       Il me regarda avec des yeux ronds. Il était gêné. Sa peau mate n'arrangeait pas son cas. J'éclatai de rire.

      - Je rigole. Je ne te juge pas.

Un silence s'installa où on mangeait comme des orgres et au lieu de le garder il me demanda

      - Toi avoir famille ?




    

*MON AUTRE MOI*Où les histoires vivent. Découvrez maintenant