La découverte d'une nouvelle vie

Chapitre 4 : L

Pourquoi est-ce que Charlemagne s'est-il dit un jour : "Tiens et si on faisait travailler les morveux ensemble ?" C'est en même temps la pire et la meilleure idée qu'il ait eu.

Bon, c'est vrai que grâce à lui, nous avons pu faire la connaissance de personnes plus ou moins formidables... Mais putain les réveils à six heures du mat' c'était vraiment obligatoire ? Se faire bourrer le crâne par des futilités c'était pas obliger non plus tu sais Charlemagne ? Cette année étant ma première à la fac, j'espère qu'elle sera différente de toutes les autres.

Enfin bref, le jour J est arrivé, je reprends les cours une semaine après la rentrée, ils m'ont laissés un temps d'adaptation et heureusement. Il est 6h10 et mon réveil est part-terre, ce n'est pas ma faute, je n'ai juste plus l'habitude de me faire réveiller par les "bips-bips" infernaux.

Les cours reprennent à 8h10 et j'y vais en moto évidemment, pourquoi prendre le bus alors que mon bijoux m'attends en bas de l'immeuble.

Je sors du lit, prends quelques affaires que j'avais préparée la veille sur ma chaise et file à la douche.

Je sors une dizaine de minutes plus tard toute maquillée, habillée d'un pull en grosse laine d'une couleur vieux rose et d'un jean noir.

 je me dirige vers la cuisine et y vois ma mère entrain de boire son thé tout en regardant ses mails de l'hôpital. Effectivement elle à repris une petite semaine après notre arrivée et n'a pas tarder à se faire une très bonne réputation. Je l'envie ma mère, elle est courageuse.

Je m'avance vers elle et dépose un baiser remplie d'amour sur son front avant d'aller prendre une pomme en guise de petit déjeuner.

Ma veste de moto est juste à côté de la porte avec mon sac de cours, j'enfile les deux sur mon dos et commence à ouvrir la porte.

- Il n'est que 7h00, pourquoi tu parts si tôt ? Dit ma mère étonner.

- Un petit tour avant de commencer cette nouvelle année ne peut pas faire de mal, bisous bonne journée. Dis-je en refermant la porte derrière moi sans lui laisser le temps de répliquer.

La vérité c'est que je suis toujours à la recherche de rallyes et pour le moment je n'en ai vue aucun, bien sur la recherche serait plus judicieuse la nuit mais je suis vraiment fatiguée avec le déménagement. Donc en attendant je recherche des traces de pneus assez fraîches dans des petites routes cachées. Malheureusement, la recherche est encore une fois un échec. 

Je cherche du regard le lycée et m'arrête devant des grandes portes en y voyant écris "Lycée de Charlemagne", le bâtiment à l'air immense il fait toute la rue.

Je descends de ma moto, enlève mon casque, et met l'antivol sur la roue avant tout en prenant une profonde inspiration avant d'entrer non pas dans la cours mais dans l'établissement.

L'intérieur était brillamment éclairé et plus chaleureux que ce à quoi je m'attendais. J'avance et me retrouve dans le secrétariat, qui est fort petit pour un lycée aussi grand et surpeuplé.

 La pièce est coupée en deux par un grand comptoir où derrière on pouvait y voir une jeune femme, visiblement débordé de travail. De l'autre côté il y avait une sorte de salle d'attentes avec des chaises pliantes, une moquettes mouchetées au sol, les murs surchargés d'avis et de trophées, et une grosse pendule bruyante. Je me perdais face à autant de couleurs, de trophées et j'en passe, quand la pionne me demande :

- Je peux t'aider ? 

- Je m'appelles Leslie Calagan, l'informais-je.

Immédiatement elle savait qui j'étais, ça ne m'étonne pas, ma mère à appelée le ycée pour prévenir de mon arrivée. Toujours plus.