Season ONE _Episode - 2_

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LA CROYANCE QUE RIEN NE CHANGE PROVIENT SOIT D'UNE MAUVAISE VUE, SOIT D'UNE MAUVAISE FOI. LA PREMIÈRE SE CORRIGE, L'AUTRE SE COMBAT.

Friedrich Nietzsche (1844-1900)

Une grande étendue d'herbe verte était présente, et de ce que je voyais tout la propriété était entourée d'une haie d'un peu près quatres mètres de hauteur, mais de l'étage où je me trouvais je pouvais facilement voir au dessus, et une grande foret sans fin s'élevait derrière.

Cela faisait déjà au moins une demi heure que je m'étais réveillé entre les coussins et les draps, je ne sais plus comment moi et le grand noiraud nous étions quittés, si il était simplement partit après ses mots ou autre, mais ça n'avait pas vraiment d'importance.

J'étais resté plusieurs minutes allongé, à observer le plafond, détaillant l'oeuvre sur celui-ci.

Puis j'avais décidé de bouger, m'étant résigné à rester calme le temps que l'homme revienne et me laisse enfin m'en aller, je m'étais levé et dirigé vers la fenêtre en essayant de tendre un maximum ma jambe droite pour m'approcher le plus possible afin de savoir ce que l'extérieur me réservait.

Je sursauta en entendant la poignée descendre et m'empressa de retourner m'asseoir sur le lit, sagement installé les mains sur les genoux le dos droit et la tête basse.

"Tu dois avoir faim. Je t'ai amené quelque chose à manger."

J'osais un regard vers lui, il se remettait face à moi après avoir fermé la porte, un plateau en main. Sa voix était beaucoup plus calme, posé et douce, j'aimais ça.

Il se mis à genoux devant moi et posa le plateau sur le lit à mes cotés, ses main glissèrent sur mes cuisse remontant pour venir attraper mes hanches, un long frisson me traversa l'échine.

"Comment tu te sens ? Tu as arrêter de pleurer..."

"Je... Je vais... Mieu ?"

Il ricana légèrement en entendant mon ton hésitant.

"Mange un peu, je savais pas vraiment ce que tu préférais alors j'ai mis plusieurs choses."

Je tourna la tête vers la nourriture et fit surpris d'y voir autant à manger. Il y avait trois verre, tous remplit au même niveau au millimètres près, l'un d'un liquide orange, l'autre rose, et le dernier noir au reflet violet quand la lumière passait par la vitre pour venir dessus.

"Lui c'est à l'orange, pamplemousse et raisin pour celui là."

Je continua alors d'observer se qui se dressait devant moi. Deux croissants, deux pain au chocolat, de la confiture de fraise, de myrtille, de citron, de la pate à tartiner à la noisette, au chocolat, au beurre de cacahuète et trois tartine dont une déjà beurrée à dose convenable.

"Alors ? Tu préfère quoi ?"

Je lança un bref regard vers lui et le vit me fixer, il avait cette lueur dans les yeux, cette lueur que je n'aurais su décrire, mais c'est comme si elle m'apaisait. Timidement je pris un croissant que je découvrit remplis d'une confiture que, de par sa couleur et son odeur, je devinais être à la fraise, je le rapprocha alors de moi, la main toujours tremblotante.

"Très bon choix."

"Quand pourrais-je sortir ?"

"Ah lala... On y revient encore. Taehyung, je te détacherais quand tu m'aura prouvé que je peux te faire confiance."

"Je... je serais sage ! J-Je vous promet !"

Un rire que je sentais sarcastique lui échappa alors qu'il se relevait. Il se mit devant la fenêtre et s'accouda à celle-ci en regardant dehors, jouant d'une main avec les bagues qui ornaient ses doigts.

"Non non Taehyung... Tu ne comprend pas. Je ne peux pas te faire confiance, pas encore. Tu es ici depuis peu, tu veux encore t'en aller alors... Tu serais près à tout pour t'enfuir. Je ne veux pas prendre le risque de devoir te punir à cause d'une bêtise que tu aurais pu évité."

Il se retourna vers moi plantant son regard sérieux noir dans mes prunelles.

"Tu es d'accord avec moi Taehyung ?"

Je déglutit, la mâchoire tremblante d'appréhension, et hocha vivement la tête, il ria de ma réaction puis se retourna vers l'extérieur, l'air penseur et mélancolique.

"Taehyung..." Murmura-t-il, assez fort pour que je puisse entendre. "J'aime tellement ton prénom..."

Un blanc s'installa alors, et je me contentais de laisser mes yeux valser entre chaques coins de la pièce et l'homme devant moi.

Je le trouvais bizarrement de plus en plus beau sous la lumière du soleil. D'un coup il se retourna et marcha vers la porte.

"Bon vaut mieux que j'y aille. Si je reste plus longtemps ici je risquerais de commencer à te complimenter."

Il ouvrit la porte et se retourna une dernière fois vers moi, déclarant.

"Et je n'ai pas envie de jeter ses perles aux pourceaux*."




*Jeter ses perles aux pourceaux : Donner ou dire quelque chose d'important à une personne qui ne saura pas l'apprécier à sa juste valeur.

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VOILA !

Je suis toujours autant inspiré alors j'attaque direct l'episode 3 on verra si il sort ce soir.

Bisous !🖤

-xv.

addict à toi (vkook/bts)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant