Season ONE _Episode - 5_

1K 111 30
                                    

ON A RAISON DE DIRE "CON COMME LA LUNE". LA LUNE EST TELLEMENT CON QU'ELLE CROIT QUE LA TERRE ET SON SATELLITE.

Claude frisoni (1954)

"Taehyung... C'est l'heure de te réveiller..."

J'ouvris lentement et difficilement les yeux pour tomber nez à nez avec Jackson, je me redressais, m'adossant à la tête de lit. En jetant un coup d'œil vers mon pied, je découvrit ma cheville entourée d'un bandage blanc.

"Je t'ai soigné pendant que tu dormais. Maintenant lève toi, on ne doit pas être en retard."

"En retard où ?"

"Tu verras."

Je me levais, boitant légèrement du coté droit, la douleur était moins présente qu'hier, moins fulgurante dans mon être, je m'y fis rapidement. Le noiraud m'attrapa par le bras et m'entraîna en dehors de la pièce.

Pour la première fois depuis mon arrivé ici je pu voir autre chose que la décoration bien que sublime de la chambre. Comme je l'avait vaguement aperçu le premier jour, les mur étaient tapissés de rouge pétant et des grand tableau qui avait du coûter une fortune s'y trouvait accrochés. Jackson ne me laissa pas le temps de découvrir les lieux comme il se doit et poussa une porte. il me fit entrer, restant lui même dans le couloir.

"Tu te lave, il y a des habits propre pour que tu te change et une serviette."

Il referma la porte et je l'entendit la verrouiller de l'extérieur. Je me retourna anxieux vers la pièce et fut émerveillé par sa beauté. elle était d'un blanc éclatant, propre comme jamais utilisé, une petite fenêtre, trop petite pour que je puisse passer dedans, était sur le mur en face de moi, donnant directement sur le jardin que je voyais depuis ma chambre. la lumière qui passait à travers illuminait la pièce et laissait voir des rideau rouge entourant l'immense bain.

Je tira mes vêtements loin de moi, puis entra sous le pommeau de douche que j'activa peu après.

L'eau chaude ruisselante sur mes courbe me fit lâcher un gémissement de plaisir. prendre une douche sans ma présence de Chanyeol me fait bizarre, c'est comme si il ne manquait qu'une seule chose pour que tout soit parfait.

Le savon posé sur le bord de la baignoire sentait bon, de la vanille mélangé à de la papaye, m'en tartiner le corps à été un plaisir car même après m'être enroulé généreusement dans la serviette blanche cette belle odeur était toujours collée à ma peau.

Je regarda pendant plusieurs secondes les vêtements qu'on m'imposait puis les enfila. Un short noir et un pull beaucoup trop large pour moi qui tombait de mon épaule.

Alors que je m'observais encore dans le miroir, la porte s'ouvrit, je sursauta et me retourna vers celle-ci.

"Viens. Et si j'étais toi... Je ne tenterais rien. Rien d'idiot en tout cas."

J'hochais la tête le suivant dans la propriété. Il ouvrit ce que je devina être la porte d'entrée et me fit sortir. Je regardais dehors, hésitant à me m'être à courir le plus vite possible, mais oublia vite cette idée quand sa main enferma mon poignet. je baissa la tête et le laisse m'entraîner vers sa Ford Vignale noire. Il m'y fis entrer brusquement, me jetant presque sur le siege passager.

J'attendis, le voyant passer autour de automobile pour venir s'asseoir devant le volant, sans un mot il démarra et s'avança sur la route. Je n'osais rien dire, rien demander, malgré les tonnes de questions que me trottaient dans la tête. Soudain je reconnu les rues par lesquelles nous passions, je me redressa vivement dans mon siège, venant me pencher contre la fenêtre pour mieux voir au dehors. Un grand sourire vint orner mes lèvre, dévoilant mes dents et mes pommettes.

"On rentre chez moi ! C'est ça ?!"

Demandais-je enjoué, des larmes de bonheur venant se former aux coins de mes yeux.

Je vis ma maison apparaître au loin, se rapprochant de nous.

Alors que je nous voyais déjà nous arrête, lui, trouver une excuse pour que je comprenne enfin pourquoi tout ça, nous, que nous nous quittions en bon terme, moi qui rejoignait en courant l'intérieur de mon chez moi, j'y retrouverais Soonshim, toujours aussi plein d'énergie. Et Chanyeol, je le voyais avec un petit bandage à la tête, à cause du choc qu'aurait provoqué son accident, mais rien de vraiment grave, il m'aurait préparé un bon repas, et on aurait passé une soirée sublime tous les deux.

Mais tout cela ne vint pas, car la voiture ne s'arrêta pas, passant devant ma maison aux lumières éteintes.

"On ne va pas chez toi. Nous deux par contre on va bientôt se quitter, je vais t'aboucher* avec un très bon ami, il me donnera l'argent qu'il me doit. Et on ne se reverra jamais."




*Aboucher : Mettre des gens en rapport

-xv.

addict à toi (vkook/bts)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant