Chapitre deux : L'éclair rouge

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Point de vue de Madison White

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Point de vue de Madison White


Je suis dans le salon lorsque j'entends la sonnette. Je me lève et me dirige vers la porte, je vois Ellen, ma voisine qui me sourit. Je la laisse entrer et l'invite à s'installer à la table. Ellen est une personne vraiment gentille, je la connais depuis presque quatre ans et nous sommes très proches, je ne dirais pas qu'elle est comme ma mère mais moi et elle nous sommes très proches l'une de l'autre. Elle prend toujours de mes nouvelles, elle fait mon épicerie et elle est toujours là pour moi.

__ Comment ça va ma belle?

__ Ça va bien. Qu'est-ce que tu fais ici Ellen?

Elle me regarde et soupire.

__ J'espère que cela ne te dérange pas mais pour ce mois-ci je ne pourrais pas aller faire ton épicerie. Mon fils et moi nous allons en Floride pour prendre des vacances de deux semaines c'est un cadeau qu'il m'a offert pour mon anniversaire, je ne serais donc pas disponible.

Je ferme les yeux quelques secondes et les ouvre. Je lui souris même si je suis un peu inquiète.

__ Ce n'est pas grave, je vais me débrouiller. De toute façon cette semaine, je ne suis pas trop chargée. Merci d'être venue me prévenir.

Elle pose son regard sur mes mains couvertes par des gants en cuir. Lorsqu'elle m'a demandé pourquoi je portais des gants, j'ai été forcée de lui mentir et de lui dire que je n'aimais pas les microbes. Je déteste lui mentir mais je n'ai pas le choix, je n'ai pas envie que l'armée arrive chez moi et m'embarque.

Ma voisine se lève et je lui souhaite de bonnes vacances. Lorsque la porte est fermée, je m'installe sur une chaise et soupire. Je regarde la pièce autour de moi et les larmes coulent sur mes joues, je déteste rester enfermée dans cet appartement, ma vie me manque... Le soleil me manque, la normalité me manque.

Je me dirige vers ma chambre et je regarde mon reflet dans le miroir, je suis extrêmement pâle. Je soupire et retire mon pyjama, je ferme les yeux et respire calmement, je vais aller me promener à l'extérieur, je ne peux pas rester enfermée pour le restant de mes jours ici. Tant que je reste calme, que je ne touche à rien et que je contrôle chacun de mes gestes je crois que ça pourrait bien se passer.

Je me dirige vers mon placard et sors un chandail gris pâle à manches longues, je prends un jean et des nouveaux sous-vêtements. J'enfile mes vêtements et brosse mes cheveux. J'attrape mon sac à main et mes clés et je sors de mon appartement. Je descends tranquillement les escaliers de l'immeuble et sort à l'extérieur. 

La température est fraîche et le soleil n'est pas trop fort. Je sors et marche un peu en direction du centre-ville. Je m'arrête devant une boutique de vêtements et regarde les ensembles dans les vitrines. Je continue mon chemin et m'arrête à ma banque, je dois faire un retrait, après-demain le propriétaire vient à la maison et je dois lui payer le loyer, normalement je lui paye en chèque mais je vais en profiter puisque je suis devant la banque. J'entre dans la file d'attente, il y a quatre personnes en avant de moi dans la file. 

Tout à coup des coups de feu retentissent, je me baisse aussitôt sur le sol comme toutes les autres personnes dans la banque. il y a des cris et deux coups de feu résonnent. Je ferme les yeux et tout à coup le souvenir de la mort de ma famille me revient à la mémoire, ce moment où les membres de ma famille sont morts par des balles dans le cœur.

__ OUVREZ LES CAISSES ET VIDEZ LES COFFRES! 

Deux personnes avec des cagoules apparaissent dans mon champ de vision. Le banquier ouvre sa caisse et sort l'argent.

__ DÉPÊCHE PAPY! ALLEZ SORT LE CASH OÙ IL Y AURA DES VICTIMES!

Un des deux hommes s'approche de moi et me lève debout, il place son pistolet contre ma tête. Les larmes commencent à couler sur mes joues à la vue de l'arme. L'homme qui tient un sac rempli d'argent s'approche de nous et lui dit qu'il est temps de partir. 

L'homme qui tient son arme contre ma tête dit à son coéquipier que je serais un bon moyen de pression pour empêcher les policiers de lever le feu. L'homme me pousse et me fait sortir à l'extérieur avec eux. Ils me font embarquer dans un camion de livraison blanc. L'homme me pousse et je tombe sur le sol de la camionnette, les deux hommes embarquent à l'arrière et ils ferment les portes. 

La voiture démarre, je me relève et regarde les hommes, apeurée. 

__ Pourquoi? Pourquoi vous m'emmenez?

__ Ferme là! On a juste besoin de toi pour rester en vie et pour empêcher ce héros à la noix de gâcher notre journée. Il nous compliquent la vie à tous depuis qu'il est apparu il y a plusieurs semaines.

Je regarde mes mains ou plus précisément mes gants. C'est le seul moyen qui me vient à l'idée. Je retire mes gants à toute vitesse et les mets par terre. Les hommes me regardent sans comprendre. L'un des hommes sort un ruban adhésif d'un sac et s'approche de moi. 

Lorsqu'il est assez proche je pose mes mains sur lui et la moitié de son corps se transforme en glace. L'homme crit de douleurs et tombe sur le sol. 

__ Au putain! Elle a des pouvoirs! Marc arrête la camionnette! Crit l'autre homme qui se trouve avec moi.

__ On ne peut pas! On a les flics au cul!

Je regarde les hommes masqués, je n'arrive pas à me lever debout la camionnette roule trop vite, je pose mes mains contre les parois métalliques de la camionnette pour la faire arrêter quand tout à coup elle s'arrête par elle-même. Une onde de choc se fait ressentir comme si la camionnette tombait à la renverse. Je prends mon sac et me dépêche de sortir. Je commence à courir et regarde mes mains, une sorte de vapeur froide se forme à partir de mes mains. 

Un homme en costume rouge apparaît devant moi et me touche, la manche de son costume se couvre de glace et ça s'étend jusqu'à son torse. Il regarde son costume sans comprendre. 

__ Oh non, pas ça! Je me recule doucement en fixant l'homme qui essaie de comprendre comment son costume s'est transformé en glace.

Je me retourne pour partir et un des bandits sort de la camionnette qui en effet se trouve sur le sol sans aucune roue sur celle-ci. Il tend son pistolet et tire dans ma direction, j'entends le coup de feu, je sens une énorme douleur et je tombe à genoux sur le sol.

L'homme qui m'a tiré, venait de m'atteindre dans le bras droit. Mes genoux me lâchent et je tombe sur le sol en criant de douleurs. Je regarde le ciel, il devient soudainement sombre et il commence à pleuvoir et des bruits de tonnerre se font entendre. Une sorte d'éclair jaune et rouge passe devant moi et les trois hommes se retrouvent tout à coup inconscients sur le sol. Je ferme les yeux en essayant d'oublier la douleur mais c'est impossible. L'homme au costume écarlate se met à genoux devant moi et il me prend dans ses bras, j'essaie de le prévenir de ne pas me toucher mais la douleur est trop forte, un énorme coup de vent fouette mon visage et mes yeux se ferment et soudainement je ne sens plus aucune douleur, uniquement une sensation de flotter et puis ensuite, plus rien.


Mystic Girl |Barry Allen/Flash| TOME 1 ✔️Où les histoires vivent. Découvrez maintenant