A peine avais-je les yeux ouverts que bon nombre de gens sonnaient déjà à ma porte. Autant les journalistes pour m'interviewer que mes « camarades » de la classe E. Ma mère les a tous bien évidemment envoyé balader. Sauf que Nagisa faisait aussi partit du lot des gens voulant de mes nouvelles. Et ma mère avait pensé bon de le laisser entrer. Nous sommes donc face à face l'un de l'autre. Moi sur mon lit, assit, le pétrifiant d'un simple regard et lui devant ma porte. Aucun de nous deux n'osait parler. Je finis pourtant par céder.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Savoir si mon ami va bien.
A cette annonce, je lui lance un regard noir.
- Je t'ai déjà dit que tu n'es plus rien pour moi.
- Mais ...
Le petit bleu sembla hésiter un instant puis reprit :
- Je m'inquiétais vraiment pour toi, tu sais ! Quand j'ai su que tu avais disparus, j'en suis devenu fou ! Je sombrais presque dans la folie ! Crois-moi !
- C'est drôle. Lâchais-je avec ironie. Mais je ne te crois pas une seule seconde.
Nagisa écarquilla grand les yeux. Face à son expression plus qu'ahurie, je lâcha un long soupir avant de m'effondrer dans mon lit.
- Pars. Lui ordonnais-je, fixant le plafond.
- Une dernière chose ! Laisse-moi t'expliquer pour Boku no Pico !
Lorsqu'il eut finit sa phrase, je me tourna froidement vers lui. Tiens. Il remet ça, en plus. Mais j'aimerais bien entendre sa version des faits.
- Explique-toi.
- Alors voilà. Je l'ai seulement dit à Kayano. Puis, ensuite, elle l'a répété à Nakamura. Et tu sais comment elle est. J'ai pas besoin de t'expliquer la suite, je pense. Je suis tellement désolé !
Nagisa s'inclina poliment pour me faire ses excuses. Je me mis soudainement à rire. Un rire un peu forcé.
- Maintenant, vas-t-en. Lui dis-je froidement.
Le bleu ne me le fit pas dire deux fois. Il avait vite fait de prendre ses jambes à son cou. Ah la la ... Décidément, je ne peux vraiment pas lui en vouloir. Mais si j'ai été si distant, c'est parce que j'ai besoin d'être seul. Pour réfléchir.
Je pense toujours à elle. Lola. Ce nom hante mon esprit, mes rêves. Et son visage ... Impossible pour moi d'oublier son doux sourire. Et ses grands yeux aussi bleus aussi ... Bon, cette fois, j'en suis sûr. Je suis officiellement amoureux. Ca me fait bizarre de le dire. J'ai pourtant toujours cru que ce sentiment me serait à inconnu. Mais voilà. J'ai eu le coup de foudre.
J'entends alors le téléphone de la maison sonner.
- Karma ! Tu peux décrocher s''il te plaît ? Je m'occupe du dîner de ce soir !
- Ouais ...
Je souffle puis me lève pour répondre. Sans doute encore ses cons de journalistes voulant m'interroger.
- Allô ?
- Hum ... Akabane-san ?
Je failli manquer un battement de cœur ! C'est elle !
- Lola ! Ne te force pas à parler japonais si c'est moi au téléphone, tu sais ...
- Karma ! Je ... euh ... ne m'attendais pas à ce que ça soit toi qui décroche !
VOUS LISEZ
Tome I - L'Amour, la Pire des Maladies.
Fanfiction[Assassination Classroom] [Karma X OC] Un jour banal, une rencontre presque insignifiante, un visage qui ne peut s'effacer et un nouveau sentiment au fond de moi. Alors, c'est ça que l'on appelle l'«amour» ? Meilleur classement : #352 dans la catégo...