chapitre 3

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Nous étions jeudi, le jour préféré de Sora. Lorsqu'il rentrait des cours, il faisait un petit détour au terrain vague abandonné par tous depuis la construction d'un City plus loin. Il aimait venir ici car dans cet endroit, l'inspiration lui venait très facilement. Il aimait penser que cet endroit était magique. Un jour, alors qu'il écrivait derrière une palissade, il entendit de la musique . Un violon.Il regarda d'où venait le son là il vit la plus belle chose qu'il ait jamais vu ! C'était une jeune fille rousse, assez petite, avec des mains qui produisait de l'or. Ses frêles épaules portaient un violon et avec ses fins bras, elle faisait glisser l'archet contre les cordes de l'instrument. Elle jouait divinement bien-aimée. Il était tombé amoureux de la musique mais surtout de la musicienne.

Aujourd'hui encore, il se cacha en l'attendant. Aujourd'hui encore elle vint. Elle joua son concerto. Toujours merveilleusement bien, Sora attendit qu'elle soit partie pour sortir de sa cachette. Jamais il ne pourrait se laisser de ce si beau son.

Lorsqu'il rentra chez lui, Sora se jeta sur ses devoirs afin de ne pas se retrouver dans la même galère que la nuit précédente. Une fois ses exercices de maths et d'espagnol terminés, Sora pouvait se consacrer à sa passion : écrire. Son professeur de français avait été décidé de lui faire passer un concours d'écriture car il savait que Sora adorait ça.

Le jeune garçon s'installa sur son bureau, prit son cahier d'écriture, un stylo et il prit la feuille contenant le sujet puis il commença son analyse. C'était sa routine avant chaque concours. Lorsqu'il fut suffisamment inspiré, il commença à écrire.

Cela faisait une heure que Sora écrivait. Il décida de faire une pause. Décidément ce sujet l'avait bien inspiré. Curieux, il n'avait pourtant jamais connu quelqu'un victime de harcèlement et lui n'en avais jamais subi. Pourtant il avait bien décrit la sensation de terreur de d'abandon. L'écriture l'emballait vriaiment et Sora se dit qu'il avait bien progressé s'il arrivait à décrire des sensations qu'il ne connaissait pas. Il se leva, allla dans la cuisine et se prit un jus de poire. Le préféré de Sora. Il remonta et s'installa sur son lit. Là il se mit à penser. Il pensa au concours, se demandant s'il allait le gagner, à ses devoirs qu'il avait expédié. Sora n'avait pas besoin de passer beaucoup de temps sur ses devoirs car rien ne lui semblait dur. Il faut tout de même souligné que Sora était le meilleur élève de son année. Ses professeurs avaient voulu lui faire sauter une classe mais il avait refuser par peur de se démarquer. Il voulait rester dans son coin, seul, invisible aux yeux de tous. Ce que Sora ne savait pas c'est qu'il n'était pas invisible pour tous. Il ne savait pas qu'une jeune fille le regardait constamment comme cette jeune fille ne savait pas que Sora venait l'écouter alors qu'elle se croyait seule. Il se demandait souvent qui était cette jeune violoniste. Il l'avait déjà aperçu au collège et elle avait un jour récupéré son devoir pour un concours mais mis à part ça, Sora ne savait rien de cette fille. Qui était-elle ?

Les jours passèrent. Sora rempota son concours, Emilie continuait à le regarder et à l'encourager secrètement pendant qu'elle perfectionnait son apprentissage du violon. Le jour d'examen du Brevet arriva. Les deux jeunes gens le passèrent et tous eurent la mention très bien. Sora eu même une bourse car il eut la deuxième meilleure note de tout le pays. Ses parents étaient très fier de lui même si ça l'indifférait. Il était deuxième national, et alors ? Ce n'est pas ça qui allait lui permettre d'écrire plus.

Les vacances passèrent, Emilie et Marion sortaient souvent ensemble, Sora lui passait son temps à écrire. L'été passa très rapidement et très vite arriva la rentrée au lycée.


Entre amour et passionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant