C'etait la meilleure nuit de toute ma vie, je me sentais en sécurité avec lui. J'ai merveilleusement bien dormis, c'etait juste magique. Sa présence, sa douceur, même son petit ronflement était agréable. Tout chez lui est apaisant, ses yeux bleus, sa barbe, et son sourire. Rien n'est négatif, il est juste maladroit! Mais c'est ce qui lui donne ce côté encore plus mignon. Oui, je suis entrain de l'admirer. Je me demande bien ce qu'il voulais me dire, et pourquoi " À tout à l'heure" il va venir me voir? Pour me parler! Mais, si c'etait négatif ce qu'il veut me dire? Comme que je lui porte malheur et que je dois m'eloigner de lui? Tu.. Tu imagines?! Je ne peux pas!
En parlant du loup, je le vois arriver , il a libéré son bras, ce qui lui a rendu le sourire. Souriant il est encore plus beau. Oublies-ça.
Ma collègue, Alice, m'a questionné, si je le connaissais, je lui est juste dit " Mon nouveau voisin porte 728 " , juste un voisin rien de plus. Pendant son discours habituel, d'ailleurs elle parle trop c'est très pénible! Bref, comme elle commençait sérieusement à m'enerver avec tout son blabla, je suis partis au fond de la boutique. D'un coup elle a arrêté de parler, soudainement plus rien, un grincement strident a résonné dans le magasin, un bruit sourd, un craquement,puis une masse tombée sur les pavés légèrement enneigés ce fit entendre. Je me suis retournée vers Alice, sa main était sur sa bouche, l'autre tenait vivement son pull au niveau du ventre, elle serrait ses doigts presque à les planter dans la chaire. Elle me regarda , avec son regard de chien battu, et elle me montra du doigt la route.
À ce moment là, mon monde, mes rêves, l'espoir d'un être nouveau en moi s'est brisés. Tout est détruit, je n'ai plus que les fragments ensanglantés dans les mains. Je n'arrive même pas à expliquer, je viens de ressevoir un coup de masse entre les homo-plates. Je sens quelque chose en moi, mon cœur qui se dechire, qui me laisse avec moi même, me laisse seule face à ça.
À un homme allongé dans la neige, son sang qui se répand sur celle-ci qui est d'un blanc immaculé. Un contraste déchirant, opposant l'arrivée d'un être cher mais peut-être la perte d'un autre.
Je ne mesure pas mes actes, je pousse brutalement Alice, je me jete à genoux contre l'homme. C'est lui, c'est.. c'est James. Je pose mes mains sur son torse qui est horriblement froid. Je ne sais plus quoi faire, je ne sais pas.. Je n'arrive pas à savoir si il respire, je ne vois plus rien. Les larmes envahissent mes yeux. Il y a une douleur inconnue qui parcours mon corps. Plus rien ne comptaient, je voulais juste le prendre dans les bras, réchauffer son corps gelé.. Je lui est pris les mains, je lui frottait, tout en criant " Reviens ".
Alice était derrière moi entrain d'appeler les secours. Je n'arrivais pas à arrêter de pleurer, je ne faisait que ça, " Reviens-moi " s'il-te-plait, reste avec moi..
Les secours sont arrivés, je commençais à monter avec lui, Alice me tira par le bras et dit aux urgentistes que je ne le connaissais pas, nous étions juste voisin. J'ai été prise dans mon propre piège, je voulais garder ça secret, mais c'est moi qui me fait trahir. Je n'ai pas riposté, de toute façon c'etait trop tard.. L'ambulance était entrain de partir et les flocons de venir. Je ne peux même pas en vouloir à ma collègue, c'est de ma faute, ma propre faute, que la mienne..
Je me suis excusée auprès d'Alice, et je suis rentrée à la maison. La tête baissée, entrain d'ecraser les flocons fraîchement tombés je rentre chez moi, chez nous. Nous deux, moi et James, on aurait pu y habiter, mais peut-être que c'est la fin, sa fin, et petit-à-petit la mienne. J'ai tout gâché, au lieu de venir au travail avec du retard j'ai dit à James de revenir plus tard. Sans mes paroles ça ne s'aurait jamais arrivé. Rien de tout ça, ce cauchemar n'aurait pas du exister. Aucunes choses ne devraient exister. La seule personne qui pouvait m'offrir plus que de l'espoir je l'ai détruit. Je ne sais plus rien, je n'ai aucunes nouvelles du vosin.
De toute façon l'amour ça à jamais été mon truc. Je ne sais pas réellement ce que ça fait.
Je me remémore chaques sensation que j'ai eu, son corps complètement gelé étendu sur le sol, mais au contraire quelque chose de brûlant sur le côté droit. Qu'est-ce ce que c'était ?
Je suis enfin rentrée chez moi. Voir ses affaires dans mon appartement me demoralisa encore plus.
Je me suis habillée d'un façon pyjama, juste un pull, trop grand, parce qu'il n'etait pas à moi, mais à James. Son grand Sweet, réconfortant, chaleureux, comme le meilleur des sauveurs.
J'ai juste mangé un bol de nouilles pré-cuite , pré-cuisiné, pré-mangé, ça ne ressemblait à rien.
Je me suis installée sur le balcon et je regardait, la ville qui vivait alors que ma vie se stagne. Les lumières, la lune, les étoiles, le bruit de cette grand métropole, un bruit indifférent à ce qui ce passe, et très énervant.
Ma porte grinça, c'etait mon ami, Sebastian. Il posa ses valises. Et je me suis mise à pleurer de plus belle.
VOUS LISEZ
Voisin porte 728.
FanfictionJ'm'appelle Amandine Buckanams j'ai 31 Ans et j'vis seule, j'suis seule. STOP. Un nouveau voisin viens d'arriver? Pourquoi pas me présenter? Amandine n'est pas très douée, certes, elle fait des boulettes, mais bon. Le nouvel arrivant n'a pas l'a...