Taora: Papa ou t'es? [PAUSE]

Partie 3

''Les médicaments n'ont pas fonctionnés '' me répète- je depuis ce matin dans l'espoir de trouver une quelconque réponse a ma paralyse cérébrale face à la nouvelle de ma grossesse. C'est sure, les médicaments n'ont pas marché, c'est la seule explication en effet si non, je ne comprends pas comment est-ce que je serai enceinte alors que j'ai pris des précautions après mon viol. 

Vraiment Gaby ! Honnêtement ! Tu ne peux pas te prendre en charge, tu ne pourras pas gérer un bébé.

Gynécologue : mais vous êtes sure que vous ne vous en êtes pas rendue compte madame ?

La femme d'une trentaine d'année me fixe avec des yeux interrogateurs qui montrent clairement qu'elle me prend pour une idiote ou une débile même. 

Moi : certaine ! J'étais tellement bouleversée par mon viol que j'ai sombré dans la dépression instantané. J'ai pris les médicaments parce que mon ami Felipe me les a procuré, si non... je

Elle : ok je comprends... mais vous êtes sure que vous voulez vous en débarrasser ?

Moi : je... euh...oui... je

Elle : réfléchissez bien

Moi : vous pensez vraiment que j'ai l'aire de pourvoir avoir un bébé ? Je suis un désordre total, je ne pourrais jamais m'en occuper. 

Elle : pas tout de seule certainement pas facilement mais, je vous l'assure être mère, ça change. Croyez-moi lorsqu'elle sortira de votre ventre vous la regarderez et vous direz que c'est la plus belle chose du monde, vous ne regretterez rien et l'aimerai de tout votre cœur. Et je comprends si vous vous dites que c'est l'enfant d'un viol mais pensez-y, un avortement c'est tuer un être innocent.

moi: mais lui donner une mauvaise vie n'est-ce pas pire? Un parents qui vois en son enfant rien d'autre que le viol.

elle:... Je... je, bref la décision vous revient a 100%, vous avez un mois avant de ne plus pouvoir faire la procédure.

Elle a raison... quoi je fasse, c'est ma responsabilité, c'est une moitié de moi aussi et même si elle m'est venu si soudainement, même si je dois abandonner mes rêves, elle ou il en vaut surement la peine.

J'espère que tu en vaux la peine

Moi : en fin de compte je pense que je ne vais pas le faire

Elle : je suis ravie ! Dites voulez-vous savoir le sexe ?

Moi : oui euh...bien sûre

Elle : c'est une fille

Je ne peux m'empêcher de sourire sans rien dire, je prends mon sac et me dirige vers la sortie du centre de santé

Moi : merci madame Dubois

Elle : mais bien sûre mademoiselle Alvarez

Je sors de son bureau et me dirige vers les toilettes, je dépose mon sac sur le rebord de l'évier, vérifie qu'il n'ya personne avant d'éclater en pleure.

Une fille... une fille putain !

Comment est-ce que je vais faire... pourquoi est-ce qu'il a fallu que ça m'arrive à moi ?
Pourquoi Dios moï porque ?

Assourdie par mes propres sanglots je n'entends pas la femme grande et de peau ébène aux cheveux bouclés entrer dans la pièce

Elle : oh ma belle que vous arrive-t-il ?

Moi : ein ?

Elle : ce sont les hormones aussi ?

Moi : oui, oui désole. Mens-je